Loin
2006 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Cherkaoui, Sidi Larbi (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Loin
2006 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Cherkaoui, Sidi Larbi (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Loin
«Loin», création mondiale de Sidi Larbi Cherkaoui pour le Ballet du Grand Théâtre, s'interroge sur la distance entre les êtres, les époques et les cultures. Les mains et les bras des danseurs s'entrecroisent, et de ces mouvements surgissent de nouvelles formes, de nouveaux corps. Les limites de chaque corps se fondent et les danseurs eux-mêmes perdent leurs repères. Par le travail de transposition, le chorégraphe met aussi en lumière les points de convergence et de divergence. En demandant aux danseurs de raconter une histoire, puis d'isoler les mouvements de mains et des bras qui illustrent leur propos, et de réaliser ces mouvements à plusieurs, le chorégraphe, là encore, frotte les individus aux récits d'autres individus et laisse émerger la rencontre qui naît des variations entre les uns et les autres.
Source : Programme de salle Maison de la Danse
Cherkaoui, Sidi Larbi
Sidi Larbi Cherkaoui a débuté comme chorégraphe en 1999 dans Anonymous Society, une comédie musicale contemporaine d’Andrew Wale. Depuis lors, il a signé plus de 50 chorégraphies, qui lui ont valu une série de prix parmi lesquels deux Oliviers Awards, trois titres de meilleur chorégraphe de l’année par le magazine Tanz (2008, 2011, 2017) et le Kairos Prize pour sa vision artistique et sa recherche d’un dialogue culturel (2009).
Sidi Larbi Cherkaoui a réalisé ses premières chorégraphies en tant que membre du collectif les ballets C de la B – Rien de Rien (2000), Foi (2003), Tempus Fugit (2004). Parallèlement, il a collaboré à divers projets qui ont élargi et consolidé sa vision artistique: d’avant (2002) avec Damien Jalet et la compagnie Sasha Waltz & Guests; zero degrees (2005) avec Akram Khan. De 2004 à 2009, il est basé à Anvers en tant qu’artiste en résidence au Toneelhuis où il a créé les productions Myth (2007) et Origine (2008).
2008 voit la première de Sutra a Sadler’s Wells. Cette production avec l’artiste Antony Gormley et les moines Shaolin, récompensée de nombreux prix, continue sa tournée dans le monde avec un grand succès. Après sa première pièce en Amérique du Nord, Orbo Novo (Cedar Lake Contemporary Ballet) et une série de duos comme Faun (présentée à Sadler’s Wells dans le cadre de In the Spirit of Diaghilev) ou Dunas avec la danseuse de flamenco María Pagés (2009) il crée sa propre compagnie Eastman, en résidence au DE SINGEL International Arts Centre (Anvers).
De sa réunion avec le chorégraphe Damien Jalet et Antony Gormley au printemps 2010 nait Babel(words) qui gagne un prix Olivier. La même année il crée Rein, un duo avec Guro Nagelhus Schia et Vebjørn Sundby, Play, duo avec la danseuse de Kuchipudi Shantala Shivalingappa et Bound, un duo pour Shanell Winlock et Gregory Maqoma dans le cadre de Southern Bound Comfort. En 2011 il crée TeZukA et Labyrinth (pour le Ballet National Néerlandais). En 2012 il crée Puz/zle qui lui vaut un second prix Olivier. Dans le courant de cette année il travaille avec Joe Wright sur son film Anna Karenina pour lequel il assure la chorégraphie.
En 2013 ont lieu les premières de 4D et 生长genesis au sein de sa compagnie, ainsi que la création de Boléro (co-créé avec Damien Jalet et Marina Abramović) à l’Opéra de Paris et celle de m¡longa pour Sadler’s Wells. Il rejoint également Joe Wright pour la mise en scène de A Season in the Congo au théâtre Young Vic. En 2014, il crée Noetic pour la GöteborgsOperans Danskompani, Mercy (issu de Solo for Two) pour Natalia Osipova et Ivan Vasiliev (au London Coliseum) et il met en scène son premier opéra, Shell Shock, pour La Monnaie, avec la musique de Nicholas Lens et les textes de Nick Cave. Il crée aussi Harbor Me pour le L.A. Dance Project.
En Janvier 2015 a lieu la première de Pluto à Tokyo, où il met en scène une nouvelle adaptation au théâtre du manga d’Urasawa, produite par le Bunkamura. Il continue en Allemagne avec la chorégraphie de l’Oiseau de Feu de Stravinsky pour les Ballets de Stuttgart. En août dernier, Sidi Larbi Cherkaoui assure la chorégraphie du mouvement pour Hamlet, mis en scène par Lynsdey Turner à Londres avec la participation de Benedict Cumberbatch. La première de Fractus V, une pièce sur la rupture naturelle nécessaire pour grandir et devenir plus fort, a lieu en septembre 2015 à Anvers.
En 2015, Sidi Larbi Cherkaoui est nommé directeur artistique du Royal Ballet Flanders, où il a créé Fall (2015), Exhibition (2016) et Requiem (2017). Il associe cette fonction à la direction artistique de sa compagnie Eastman, et il continue à produire de nouvelles oeuvres avec l’entourage artistique de cette compagnie, dont Icon (2016) et Stoic (2018), complétant sa trilogique pour GöteborgsOperans Danskompani, Session (2019) avec l’artiste de danse irlandaise traditionnelle Colin Dunne, Nomad (2019) et 3S (2020), un ensemble de trois solos pour Kazutomi “Tsuki” Kozuki, Jean Michel Sinisterra Munoz et Nicola Leahey commandés par le festival TorinoDanza. Il dirige les opéras Les Indes galantes (2016) et Alceste (2019) pour le Bayerische Staatsoper, Satyagraha (2017) pour le Theater Basel et Pelléas et Mélisande (2018) avec Damien Jalet et Marina Abramović pour Opera Vlaanderen. Ses plus récentes commandes de ballet incluent Medusa (2019) avec Natalia Osipova dans le rôle-titre au Royal Ballet de Londres, Exposure (2020) pour le ballet de l’Opéra national de Paris, et Laid in Earth (2020), une pièce pour quatre interprètes du English National Ballet. Entre 2017 et 2021, il chorégraphie plusieurs longs métrages y compris Girl de Lukas Dhont et Radioactive de Marjane Satrapi, et aussi le film Cyrano, pas encore diffusé, de Joe Wright et Rebel des directeurs belgo-marocains Adil El Arbi et Bilall Fallah. En 2019, Cherkaoui fait ses débuts Broadway en tant que chorégraphe pour la production musicale Jagged Little Pill de Alanis Morissette, dirigée par Diane Paulus et avec un livre de Diablo Cody. Celle-ci lui mérite une nomination Tony Award dans la catégorie Meilleure chorégraphie. Il est le premier chorégraphe belge à entrer dans cette catégorie.
A partir de la saison 2022-2023, Sidi Larbi Cherkaoui dirigera le Ballet du Grand Théâtre de Genève. Il est également artiste associé au Sadler’s Wells (Londres) et au Théâtre National de Bretagne (Rennes).
Source : Eastman⎜Sidi Larbi Cherkaoui
En savoir plus : east-man.be
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Ballet du Grand Théâtre de Genève
Direction artistique: Philippe Cohen
Année de création: 1962
Au début du XXème siècle, les plus grandes troupes de ballet sont invitées à Genève sur la scène du théâtre Neuve, notamment Isadora Duncan ou Nijinski avec les Ballets Russes. Ce n'est qu'à sa réouverture, en 1962, que le Grand Théâtre se dote de sa propre compagnie de ballet. Sa direction a été confiée successivement à Janine Charrat, Serge Golovine, Patricia Neary, Peter van Dyck, Oscar Araiz, Gradimir Pankov, François Passard et Giorgio Mancini. Dès sa naissance, cette compagnie s'est employée à explorer la pluralité stylistique de la danse au XXème siècle, ce qui l'a amenée à travailler avec des artistes réputés comme Georges Balanchine (qui en fut conseiller artistique de 1970 à 1978), Mikhaïl Baryshnikov, Rudolf Noureïev, Jiri Kylian, Ohad Naharin, William Forsythe ou Lucinda Childs.
Aujourd'hui dirigé par Philippe Cohen, le Ballet du Grand Théâtre comprend 22 danseurs de diverses nationalités. De formation classique, ils sont tous capables d'interpréter des chorégraphies néo-classiques et contemporaines. Chaque saison, ils proposent généralement deux nouvelles créations, des reprises de pièces de leur répertoire, des tournées, des animations scolaires et des ateliers chorégraphiques.
Depuis la nomination de Philippe Cohen à la direction du Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2003, le Ballet s’est engagé dans une refonte radicale de son répertoire et de son image en s’appuyant sur deux idées que tout semble séparer : tradition et création. Tradition au sens où l’on revendique son appartenance à une histoire. Création au sens où l’on participe activement à l’écriture de l’histoire de demain.
C’est donc fort de cette conviction que le Ballet du Grand Théâtre de Genève recherche, non pas à cultiver la richesse de sa position mais à la mettre, de façon mesurée, en déséquilibre, en questionnement permanent. Cela se traduit par une programmation originale et audacieuse qui assume sa modernité et son ambition en confiant des projets chorégraphiques à de jeunes créateurs en devenir qui seront les références de demain. Cette position implique un regard exigeant et à l’affût, posé sur ce qu’est et sera le monde chorégraphique dans les prochaines décennies.
La dynamique engendrée par l’invitation aux jeunes chorégraphes de créer en toute liberté ne s’inscrit pas en rupture avec le passé. Bien au contraire, ce qui compte, c’est la modernité, l’écho que l’on donne à la richesse du passé, autant que l’élan qu’on donne à celle de l’avenir. Déjà, le Ballet du Grand Théâtre peut s’enorgueillir d’avoir été un tremplin pour des chorégraphes qui sont aujourd’hui des références internationalement reconnues comme, Saburo Teshigawara, Benjamin Millepied, Sidi Larbi Cherkaoui, Andonis Foniadakis, Emanuel Gat, Gilles Jobin, Ken Ossola...
Sources : Programme de salle Maison de la Danse ; Site du Grand Théâtre de Genève
En savoir plus : geneveopera.com
Loin
Chorégraphie : Sidi Larbi Cherkaoui
Assistance à la chorégraphie : Nicolas Vladyslav, Damien Jalet
Interprétation : Ballet du Grand théâtre de Genève - Fanny Agnese, Fernanda Barbosa, Hélène Bourbeillon, Céline Cassone, Yukari Kami, Corba Mathieu, Luciana Reolon, Cécile Robin Prévallée, Violaine Roth, Yanni Yin, Grant Aris, Gregory Batardon, Luc Benard, Loris Bonani, Davy Brun, Giuseppe Bucci, Grégory Deltenre, André Hamelin, Olivier Nobis-Peron, Bruno Roy, Roger Van der Poel, Manuel Vignoulle, Ilias Ziragachi
Scénographie : Wim Van De Cappelle
Musique originale : Heinrich Ignaz Franz Biber
Lumières : Rémi Duvauchelle
Costumes : Isabelle Lhoas avec la collaboration de Frédéric Denis
Son : Jean-Marc Pinget
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse
Durée : 50'
À corps et à cris
ANIMAL KINGODM, Parole des participants
Noé Soulier : Repenser le mouvement
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
La compagnie Vlovajobpru
40 ans de rock et danse
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
L'improvisation
Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
30 ANS DE GRENADE
Pourquoi je danse ?
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.