Yvette Chauviré
2018 - Réalisateur-rice : Delouche, Dominique
Chorégraphe(s) : Fokine, Michel (Russian Federation)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
Producteur vidéo : Lieurac productions, La Sept, Ina
Yvette Chauviré
2018 - Réalisateur-rice : Delouche, Dominique
Chorégraphe(s) : Fokine, Michel (Russian Federation)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
Producteur vidéo : Lieurac productions, La Sept, Ina
Chauviré, Yvette
Évocation de la carrière d'une des plus grandes étoiles de l'opéra de Paris. Nommée étoile le 31 décembre 1941, celle qui dansa trois cents fois "Giselle" avec les partenaires les plus illustres (Lifar, Noureev, Atanassoff) nous entraîne dans un florilège de souvenirs désuets et nostalgiques. La 'Garbo' du ballet classique ouvre l'album de ses triomphes.
Si Dominique Delouche semble avoir renoncé un peu à cet esprit très authentique qui émaillait sa série "Le Spectre de la danse" pour se conformer à un standard plus télévisuel, il reste quelque chose de son sens de la mise en scène dans des séquences comme celle où Yvette Chauviré rencontre Henri Sauguet : assise à côté du vieil homme, la danseuse évoque par quelques gestes de bras la chorégraphie "Mirages" de Lifar, tandis que le compositeur pianote la musique lancinante qu'il créa sur mesure pour ce ballet qui fit le tour du monde.
Source : Patrick Bossatti
La mort du cygne
Créé à Saint-Petersbourg, par Michel Fokine, pour la danseuse Anna Pavlova, La Mort du cygne entre dans la légende en 1907. Ecrit sur une page tirée du Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns, ce monologue où s’illustrèrent les plus grands artistes, rappelle avec une poésie extrême les derniers instants d’un cygne.
Source : Malandain Ballet Biarritz
Fokine, Michel
Danseur, chorégraphe et pédagogue russe (Saint-Pétersbourg 1880-New York 1942).
Premier chorégraphe des Ballets russes, Michel Fokine libéra la danse du carcan des conventions et en fit un art à part entière, révélateur d’une sensibilité nouvelle. Avec lui naît le ballet que l'on appellera « néoclassique » et dont son danseur Nijinski sera l’immense continuateur.
Fils de commerçants, Michel Fokine, à peine âgé de 10 ans, fait ses premiers pas de danseur à l’École impériale de Saint-Pétersbourg. Entré dans le corps de ballet du théâtre Mariinski, il y devient soliste (1898), puis premier danseur (1904), tout en étant lui-même chargé de cours à l’École impériale à partir de 1902. Également doué pour les beaux-arts, il est surtout attiré par la création chorégraphique, dont il a une conception déjà très originale. La découverte de la « danse libre » d’Isadora Duncan, venue à Saint-Pétersbourg en 1905, le convainc du bien-fondé de sa démarche, qui consiste à rompre, non avec l’héritage de la danse classique elle-même – Fokine demeure d’ailleurs un grand admirateur de Marius Petipa –, mais avec la routine de l’académisme.
Source: Dictionnaire Larousse en ligne
En savoir plus
Delouche, Dominique
"Venu de l’Ecole des Beaux-Arts et pourvu d’une excellente formation musicale, il fut l’assistant de Fellini et auteur de courts métrages couronnés dans tous les festivals avant de passer à la réalisation d’œuvres plus importantes dont l’élégance et le raffinement font ouvertement penser à Ophuls. Nul mieux que lui n’a su capter en images la Danse et rendre sensible sur le plan visuel le charme de la musique." Jean Tulard (Dictionnaire des Cinéastes)
« Esprit classique, Dominique Delouche s'intéresse à la logique qui détermine les vocations et à la singularité des destinées qu'elles entraînent. Il ne s'est jamais contenté, comme tant d'autres, de filmer la danse ou l'opéra. Dès le commencement, son regard précis et passionné s'est consacré à l'observation des mécanismes subtils qui permettent aux gestes et à la voix d'atteindre leur métamorphose et à la mémoire d'en transmettre le secret. Seule une éthique rigoureuse et un amour absolu des interprètes guident cette démarche constamment aux prises avec l'invisible. » Patrick Bensard
Après des études de piano et de chant aux Beaux-Arts, Dominique Delouche fut l’assistant de Federico Fellini de 1955 à 1960 (« Les Nuits de Cabiria »). Il réalise son premier film « Le Spectre de la Danse » en 1960. Jusqu’en 1985, il produit et réalise d’autres court-métrages de danse dont « Aurore » et « La dame de Monte Carlo ». En 1968, il met en scène Danielle Darrieux dans une adaptation de la nouvelle de Stefan Zweig « 24h de la vie d’une femme » (Festival de Cannes 1968), et dans la comédie musicale « Divine » en 1975. Il réalise d’autres long-métrages comme « Une étoile pour l’exemple » (1988), « L’homme de désir » (1970). En 1971, il monte et filme pour la télévision française l’opéra « La Voix humaine » (texte de Cocteau, musique de Poulenc) avec la soprano Denis Duval avec qui il travailera de nouveau sur "Denise Duval revisitée, ou la "voix" retrouvée" (1999). Le dernier film de son répertoire est « Balanchine in Paris » (2011). Gabriel Dussurget dans les années 1970 ("Béatris, "Esther" et "Didon et Enée") ouvrit à Dominique Delouche les portes de la mise en scène d'opéra ; relayé par Rolf Libermann à l'Opéra de Paris en 1978 pour la production de "Werther" (mise en scène, décors, costumes).
Source : Site de Dominique Delouche
En savoir plus : dominique.delouche.pagesperso-orange.fr
Yvette Chauviré
Direction artistique / Conception : Dominique Frétard
Son : Philippe Lioret
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Lieurac productions, La Sept, Ina, Ministère de la Culture (DMD)
Durée : 62'
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