Reine-Claude
2010
Chorégraphe(s) : Juvanon du Vachat, Martin (France)
Présentée dans la/les collection(s) : CNDC - Angers
Producteur vidéo : CNDC Angers
Reine-Claude
2010
Chorégraphe(s) : Juvanon du Vachat, Martin (France)
Présentée dans la/les collection(s) : CNDC - Angers
Producteur vidéo : CNDC Angers
Reine-Claude
La troisième promotion de la Formation d’Artiste Chorégraphique (FAC) composée de 15 étudiants a débuté en octobre 2009.
La première ouverture studio de cette promotion s’est tenue le 24 mars dernier dans le grand studio Bodinier et a été l’occasion de montrer le travail de répertoire et d’interprète dans l’œuvre de Dominique Bagouet à partir de sa pièce Meublé sommairement (1989).
[Le mercredi 30 juin 2010 au studio les Abattoirs (Angers)], les étudiants de la FAC présentent leurs projets personnels nourris des différentes expériences vécues durant cette première année. Ils ont été accompagnés tout au long de ce travail par Loïc Touzé, danseur et chorégraphe.
Source : feuille de salle de la Carte blanche 2010
Juvanon du Vachat, Martin
Né en 1984, Martin Juvanon du Vachat est normalien, acteur, danseur et concepteur de spectacle.
En savoir plus : https://www.youtube.com/user/martinduvachat
CNDC - Angers
Le Centre national de danse contemporaine – CNDC – a été créé en 1978 à l’initiative du Ministère de la Culture et de la Ville d’Angers. Il faisait suite au B.T.C. Ballet théâtre contemporain dirigé par Françoise Adret et Jacques-Albert Cartier, transféré à Nancy. Conçu comme école de chorégraphes et le siège d’une compagnie permanente, il est dirigé par Alwin Nikolais pendant trois ans.
Lorsque Viola Farber lui succède en 1981, l’école se spécialise dans la formation de danseurs. Viola Farber constitue une nouvelle compagnie et inaugure un programme de formation pédagogique.
En avril 1984, la direction du CNDC est confiée à Michel Reilhac. Le centre forme toujours des danseurs interprètes et des professeurs. Il n’abrite plus de compagnie permanente mais sert de plateforme de production grâce à des résidences. Sont alors présentes de grandes compagnies de renommée internationale (en résidence pour deux à trois mois) et des compagnies plus jeunes (dans le cadre des « Quartiers d’été »). C’est ainsi que Merce Cunningham et sa compagnie inaugurent le grand studio Bodinier et que se succèdent des personnalités telles que Régine Chopinot, Maguy Marin, Odile Duboc, Dominique Bagouet, Mathilde Monnier et Jean-François Duroure, Edouard Lock, Hervé Robbe, Philippe Decouflé, Catherine Diverrès et Bernardo Montet, Daniel Larrieu, Trisha Brown, Wim Vandekeybus…
En avril 1988 la nouvelle directrice, Nadia Croquet, continue de développer une politique visant à soutenir la création, avec une ouverture plus spécifique sur l’Europe. En janvier 1993, Joëlle Bouvier et Régis Obadia sont nommés directeurs artistiques du CNDC alors labellisé CNDC l’Esquisse.
Le CNDC, devenu centre chorégraphique national (CCN) dans les années 1990, renforce sa mission de pôle chorégraphique grâce à la production de spectacles et à son rôle de conseiller artistique tout en poursuivant la formation. Parallèlement, de 1986 à 2006, il travaille avec le Nouveau Théâtre d’Angers, centre dramatique national, pour proposer une programmation de spectacles chorégraphiques, accroissant ainsi l’audience et la lisibilité de la danse auprès des publics en multipliant les regards sur la création contemporaine.
En février 2004, le CNDC est placé sous la direction de la chorégraphe Emmanuelle Huynh, il entend alors perpétuer la tradition de l’expérimental propre à la danse contemporaine et proposer une école en lien avec les dynamiques de la création contemporaine. A partir de 2011, l’Ecole du CNDC est dotée de deux formations d’envergure, l’une conduit au Diplôme national supérieur professionnel de danseur (DNSPD) et à la licence, la seconde prépare à un master.
Robert Swinston, nommé en 2012 directeur artistique du CNDC par le Conseil d’administration, prend ses fonctions en janvier 2013. Créer et encourager la création, faire fructifier l’héritage de Merce Cunningham, programmer des spectacles dans des esthétiques variées, former des artistes autonomes, polyvalents et d’un haut niveau ainsi que favoriser l’émergence de nouveaux talents, tel est l’objet de son projet pour le CNDC. Transmettre aux publics les fondements d’une démarche de création, sensibiliser les jeunes et faire rayonner le CNDC tant à l’échelle locale, que nationale et internationale, tels sont les objectifs de Robert Swinston pour le CNDC.
Les directeurs du CNDC depuis sa création :
Alwin Nikolais (de septembre 1978 à juillet 1981)
Viola Farber (de septembre 1981 à juillet 1983)
Michel Reilhac (de mars 1984 à décembre 1987)
Nadia Croquet (de mars 1988 à décembre 1991)
Joëlle Bouvier et Régis Obadia (de janvier 1993 à juin 2003)
Emmanuelle Huynh (de février 2004 à décembre 2012)
Robert Swinston (de janvier 2013 à juin 2020)
Noé Soulier depuis juillet 2020
Reine-Claude
Chorégraphie : Martin Juvanon du Vachat
Lumières : François Le Maguer
Son : Alain Cherouvrier
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : CNDC (Angers)
la FAC, Formation d'Artiste Chorégraphique
Deux formations sont proposées par le CNDC sous la direction d’Emmanuelle Huynh (2004-2012) : la Formation d’Artiste Chorégraphique (FAC) en deux ans et la formation Essais (d'abord en un an puis deux ans).
LES ENJEUX DE L’ANNÉE
La Formation d’Artiste Chorégraphique, cursus de deux ans, a été créée pour encourager de jeunes danseurs à s’investir dans le cadre d’un contexte professionnel existant tout en gardant un point de vue critique. Ceci doit leur permettre de s’engager dans une direction spécifique à l’intérieur du champ artistique qu’ils se choisiront.
LE CURSUS
Le programme a été pensé par un groupe de travail sous la direction d’Emmanuelle Huynh, à partir de questions essentielles à tout projet de formation en danse : quelle technique et quel imaginaire du corps pour quel projet esthétique ? Quels sont nos classiques aujourd’hui ? Que travaillons-nous et comment travaillons-nous ? Quelles sont les conditions d’émergence d’un projet artistique, comment se mène un processus de création ?
Cette école s’organise ainsi autour de quatre enjeux propres à l’art contemporain :
• la réappropriation de certaines traditions techniques et savoirs faire
• le développement d’une attitude critique et autoréflexive
• l’entretien du dialogue avec les autres pratiques artistiques (notamment la musique, les arts plastiques et le cinéma)
• le goût pour l’expérimentation
Ces préoccupations sont actives dans le choix des œuvres du répertoire et des artistes intervenants, dont la démarche a nourri ou nourrit encore les forces vives de la danse contemporaine.
Le programme de la FAC s’étalant sur deux ans a été mis en place pour aider de jeunes artistes danseurs à construire la confiance nécessaire pour s’engager dans un cadre professionnel. Ces deux ans doivent leur permettre d’élaborer progressivement les conditions et les cadres de leurs futurs choix artistiques.
L’étudiant va se construire à partir de l’apprentissage réfléchi de techniques, de la transmission de pièces du répertoire, de l’apprentissage de l’analyse du mouvement dansé, de chantiers (ateliers chorégraphiques à partir des notions importantes), et par un travail de composition. La formation entend ainsi conduire les étudiants à développer leur propre projet d’interprète.
Les étudiants de la promotion 2007/2009 ont pu faire l’apprentissage de pièces d’artistes dont le travail continue de remettre en question le champ chorégraphique contemporain. La formation a impliqué un contact avec la scène lors d’ouvertures publiques et de représentations. Parmi ces expériences : Newark/Re-worked de Trisha Brown, une session butô avec le chorégraphe japonais Ko Murobushi, le duo A Vida Enorme/épisode 1 d’Emmanuelle Huynh et une création par le chorégraphe français Alain Buffard.
Les étudiants de la promotion 2009/2011 ont notamment pris part à une recréation de Le Sacre du printemps de Vaslav Nijinski par Dominique Brun, un travail avec Emmanuelle Huynh sur Bord, tentative pour corps, texte et tables et une création par le chorégraphe Faustin Linyekula. Ces expériences ont été aussi l’occasion pour eux de prendre contact avec la scène.
Le programme 2011/2013 pose les fondamentaux d’une bonne connaissance de son corps comme outil d’expression. Le cursus inclut également l’approche et l’expérimentation d’univers artistiques distincts (Marion Ballester, Sylvain Prunenec, Julie Nioche, Loïc Touzé), de même que des investigations autour de pratiques actuelles liées au répertoire et à la création. Foray forêt de Trisha Brown, sous la direction artistique de Leah Morrison et Kathleen Fisher, et un projet de création avec l’artiste brésilienne Lia Rogrigues, sont les deux pièces qui verront le jour en mai 2013 à Angers à l’occasion de Schools, rencontres internationales des écoles de danse.
À la rentrée 2009, l’étudiant de la FAC obtient à l’issue de la formation un diplôme national supérieur reconnu par l’État de niveau licence (DNSPD) et peut conjointement obtenir une licence en arts du spectacle chorégraphique délivrée par l’université Paris 8, en suivant pleinement le programme de l’école à Angers.
PROFIL DES ÉTUDIANTS
La FAC est ouverte à des candidats âgés de 18 à 24 ans, de niveau BAC+1. Chaque promotion est constituée d’étudiants de nationalités française ou étrangère. De grandes aptitudes physiques sont essentielles, de même qu’une forme de curiosité et d’inventivité pour la recherche dans le domaine chorégraphique, par une démarche à la fois individuelle et collective. À l’entrée en formation, les étudiants doivent avoir une bonne compréhension du français ainsi que des notions d’anglais.
À corps et à cris
Danse et arts numériques
Partenaires artistiques de K. Danse
La compagnie Dyptik
ANIMAL KINGODM, Parole des participants
Les racines de la diversité en danse contemporaine
Noé Soulier : Repenser le mouvement
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La compagnie Vlovajobpru
Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?