Fragments
2000
Chorégraphe(s) : Bouvier, Joëlle (France) Obadia, Régis (France)
Présentée dans la/les collection(s) : CNDC - Angers
Producteur vidéo : CNDC Angers
Fragments
2000
Chorégraphe(s) : Bouvier, Joëlle (France) Obadia, Régis (France)
Présentée dans la/les collection(s) : CNDC - Angers
Producteur vidéo : CNDC Angers
Fragments
En mars 2000, les douze étudiants de 2e année du Centre national de danse contemporaine L’Esquisse se consacrent à des filages des Fragments, composés d'extraits successifs de trois pièces de Joëlle Bouvier et Régis Obadia : Plein soleil (1992), Duo tiré de Les Chiens (1996), L'Effraction du silence (1994). Pour les deux chorégraphes, il s'agit d'une première expérience de transmission de leur répertoire, dont ils ne se sont jamais préoccupés jusqu'à ce jour, selon une attitude très répandue jusqu'alors en danse contemporaine. De fait Rafael Pardillo et Emilio Urbina ont pris en charge une part essentielle de ce travail. Eux-mêmes anciens étudiants du CNDC d'Angers, ils constituent une paire emblématique d'interprètes "bouvier-obadiens". Après le deuxième filage ici restitué, Joëlle Bouvier et Régis Obadia viennent s'exprimer devant le public du studio des Abattoirs sur ces questions.
En mai 2000, Fragments sera montré sur scène les mêmes soirs que Post de François Raffinot et Passion segun Don Juan de Carlos Cueva, de manière à constituer le programme des Avant-premières 2000.
Sous la direction de Joëlle Bouvier et Régis Obadia, chaque promotion d'étudiants du Centre national de danse contemporaine conclut sa formation de deux ans par le spectacle des Avant-premières. Celui-ci consiste en un programme de deux ou trois pièces élaborées à leur intention par des chorégraphes invités. Ce modèle était déjà celui en vigueur sous les directions antérieures de Michel Reilhac et de Nadia Croquet. Il parachève une conception de la formation de l'artiste chorégraphique à travers une pragmatique des conditions de création, production et diffusion qui attendent l'interprète professionnel, voulu techniquement adaptable à toutes les esthétiques.
Source : Gérard Mayen
extraits des pièces
Plein soleil (création 1992)
Duo - Les Chiens (création 1996)
L’Effraction du silence (création 1994)
Bouvier, Joëlle
Depuis la création de leur compagnie l’Esquisse en 1980, Joëlle Bouvier a co-signé avec Régis Obadia 15 œuvres chorégraphiques diffusées dans le monde entier et co-réalisé 4 court-métrages, primés dans de nombreux festivals (FIPA d’Argent - Sélection officielle au festival de Cannes 1989...) et réalisé plusieurs clips vidéo dont Casser la Voix, de Patrick Bruel (Victoires de la Musique 1990 et Starclip 1990).
Elle a été co-directrice du CCN du Havre de 1986 à 1992, et du CNDC d’Angers de 1993 à 2003.
En 1993, elle réalise seule Le Pressentiment, court-métrage qui obtient le Grand Prix du Festival de Grenoble et le Prix de la Recherche du Festival de Montecatini.
En 1998, elle s’engage dans une démarche de création indépendante. De nombreuses pièces ont vu le jour depuis.
En 1999, elle crée Où en est la nuit, pièce pour 11 danseurs de l’École supérieure du CNDC l’Esquisse, puis Fureurs, au Festival Montpellier Danse en juin 1999 et le solo, Dépêche-toi ! au Festival de Danse de Marseille en juillet 1999.
En novembre 2000, Joëlle Bouvier réalise pour le jeune public L’Oiseau Loup à Sartrouville, qui a été présenté plus de 100 fois, en France et à l’étranger. En septembre 2002, avec 8 danseurs, elle crée De l’Amour, coproduit par la Scène Nationale Les Gémeaux / Sceaux, comme toutes ses créations depuis cette date.
Invitée par Françoise Letellier, directrice de la Scène Nationale Les Gémeaux , Joëlle Bouvier est en résidence de création à Sceaux depuis janvier 2004. Elle crée Le voyage d’Orphée en mars 2004, puis son solo Face à Face en mai 2006, coproduit par le Théâtre de la Ville, Paris.
En octobre 2003, elle est invitée par Didier Deschamps, directeur du CCN - Ballet de Lorraine, pour réaliser Jeanne d’Arc, création pour 10 danseurs qui connaît un grand succès, puis en 2006 La Divine Comédie, pièce pour les 29 danseurs du ballet sur le thème de l’Enfer de Dante.
2004, elle crée la Cie Joëlle Bouvier et s’installe en résidence de création à la Scène Nationale des Gémeaux, à Sceaux de 2004 à 2008.
Elle crée Le voyage d’Orphée en mars 2004.
Puis un solo Face à Face en mai 2006, coproduit par le Théâtre de la Ville, Paris.
En octobre 2003, elle est invitée par Didier Deschamps, alors directeur du CCN - Ballet de Lorraine, pour réaliser Jeanne d’Arc, création pour 10 danseurs, puis en 2006 La Divine Comédie, pièce pour les 29 danseurs du ballet sur le thème de l’Enfer de Dante.
2009 création de Dolls pour 5 danseurs Hip Hop, au festival Suresne Cité Danse, puis Roméo et Juliette, première collaboration avec le Ballet du Grand Théâtre de Genève.
2011 crétion de What about love, pour la Korea National Contemporary Dance Company de Séoul.
2012 Création de Avà o Homen que caminha, pour la Cia Sociedade Masculina de Sao Paolo, au Brésil.
2015 elle retrouve le ballet du Grand Théâtre de Genève pour la création de Tristan & Isolde - Salue pour moi le monde, sur la musique de Richard Wagner
Ce spectacle a remporté le GRAND PRIX de la critique 2016.
En 2016, elle reprend Jeanne d’Arc pour le Ballett Theater Basel.
2017 création d’un spectacle événement pour l’inauguration du 1er musée Camille Claudel, à Paris.
En 2018, Joëlle Bouvier crée ODISSEIA pour la Sao Paulo dance company.
Elle collabore à la création de VxH - La voix humaine, de Cocteau, spectacle de Roland Auzet, avec Irène Jacob.
Parallèlement à son activité de création, Joëlle Bouvier est invitée à réaliser des projets événementiels comme l’animation des vitrines du Grand Magasin Le Printemps à Paris en mars 2002, et en juin 2007. En août 2006, elle réalise une performance pour le lancement d’un nouveau produit cosmétique chinois, qui s’est déroulée au Palais des Congrès à Paris, puis en Chine.
Elle a été la chorégraphe des Bacchantes, créé en février 2005 à la Comédie Française dans une mise en scène d’André Wilms.
Joëlle Bouvier a reçu le GRAND PRIX de la Danse SACD, une victoire de la musique pour la réalisation du clip vidéo Casser la voix de P Bruel, elle est officier des Arts et Lettres et en 2016, elle reçoit le GRAND PRIX de la critique pour Tristan & Isolde-Salue pour moi le monde.
Source : Marseille objectif danse
Obadia, Régis
Régis Obadia est né en 1958 à Oran (Algérie), il étudie la danse de 1976 à 1979 à l'institut des Arts et du mouvement (Françoise et Dominique Dupuy) et s'initie au théâtre avec Jacques Lecoq. En 1980, il crée avec Joëlle Bouvier la compagnie l'Esquisse. Leurs premières pièces les propulsent au premier plan de la scène nationale et internationale.
Directeurs du centre national de danse contemporaine du Havre de 1986 à 1992, ils sont nommés directeurs artistique du centre national de danse contemporaine d'Angers en 1993, rebaptisé CNDC l'Esquisse qu'ils dirigent jusqu'en 2003.
En 1998, Régis Obadia s'engage dans une démarche individuelle de création.
Figure importante de la danse contemporaine depuis le début des années 80, Régis Obadia, a tatoué les mémoires des spectateurs par des pièces à la sensualité fiévreuse et au geste puissant. Avec la création de sa propre compagnie depuis 2003, il impose sa patte singulière et son ouverture d'esprit en œuvrant aussi bien du côté de la danse pure que du théâtre. Collaborant régulièrement à des projets avec la Russie, en tandem avec Lisa Wiergasova, il a obtenu différents prix prestigieux dont "Le Masque d'Or" en 2004 pour sa chorégraphie "Le Sacre du Printemps" et L"a Mouette "en 2004 pour sa mise en scène de "L'Idiot" au festival Tchaïka de Moscou. Après "Le Sacre du Printemps" (2003) sur la musique de Stravinski, il a signé "Réversibilité" (2005), inspiré des Fleurs du mal de Baudelaire et Trois (2006), sur la musique de La jeune fille et la mort de Schubert, présenté au Théâtre Sylvia Montfort à Paris. Parallèlement, il a réalisé un documentaire Dominique Mercy "Danse Pina Bausch" (2003), hommage à l'interprète iconique de la chorégraphe allemande.
Source : site de la compagnie Régis Obadia
En savoir plus : regisobadia.com
CNDC - Angers
Le Centre national de danse contemporaine – CNDC – a été créé en 1978 à l’initiative du Ministère de la Culture et de la Ville d’Angers. Il faisait suite au B.T.C. Ballet théâtre contemporain dirigé par Françoise Adret et Jacques-Albert Cartier, transféré à Nancy. Conçu comme école de chorégraphes et le siège d’une compagnie permanente, il est dirigé par Alwin Nikolais pendant trois ans.
Lorsque Viola Farber lui succède en 1981, l’école se spécialise dans la formation de danseurs. Viola Farber constitue une nouvelle compagnie et inaugure un programme de formation pédagogique.
En avril 1984, la direction du CNDC est confiée à Michel Reilhac. Le centre forme toujours des danseurs interprètes et des professeurs. Il n’abrite plus de compagnie permanente mais sert de plateforme de production grâce à des résidences. Sont alors présentes de grandes compagnies de renommée internationale (en résidence pour deux à trois mois) et des compagnies plus jeunes (dans le cadre des « Quartiers d’été »). C’est ainsi que Merce Cunningham et sa compagnie inaugurent le grand studio Bodinier et que se succèdent des personnalités telles que Régine Chopinot, Maguy Marin, Odile Duboc, Dominique Bagouet, Mathilde Monnier et Jean-François Duroure, Edouard Lock, Hervé Robbe, Philippe Decouflé, Catherine Diverrès et Bernardo Montet, Daniel Larrieu, Trisha Brown, Wim Vandekeybus…
En avril 1988 la nouvelle directrice, Nadia Croquet, continue de développer une politique visant à soutenir la création, avec une ouverture plus spécifique sur l’Europe. En janvier 1993, Joëlle Bouvier et Régis Obadia sont nommés directeurs artistiques du CNDC alors labellisé CNDC l’Esquisse.
Le CNDC, devenu centre chorégraphique national (CCN) dans les années 1990, renforce sa mission de pôle chorégraphique grâce à la production de spectacles et à son rôle de conseiller artistique tout en poursuivant la formation. Parallèlement, de 1986 à 2006, il travaille avec le Nouveau Théâtre d’Angers, centre dramatique national, pour proposer une programmation de spectacles chorégraphiques, accroissant ainsi l’audience et la lisibilité de la danse auprès des publics en multipliant les regards sur la création contemporaine.
En février 2004, le CNDC est placé sous la direction de la chorégraphe Emmanuelle Huynh, il entend alors perpétuer la tradition de l’expérimental propre à la danse contemporaine et proposer une école en lien avec les dynamiques de la création contemporaine. A partir de 2011, l’Ecole du CNDC est dotée de deux formations d’envergure, l’une conduit au Diplôme national supérieur professionnel de danseur (DNSPD) et à la licence, la seconde prépare à un master.
Robert Swinston, nommé en 2012 directeur artistique du CNDC par le Conseil d’administration, prend ses fonctions en janvier 2013. Créer et encourager la création, faire fructifier l’héritage de Merce Cunningham, programmer des spectacles dans des esthétiques variées, former des artistes autonomes, polyvalents et d’un haut niveau ainsi que favoriser l’émergence de nouveaux talents, tel est l’objet de son projet pour le CNDC. Transmettre aux publics les fondements d’une démarche de création, sensibiliser les jeunes et faire rayonner le CNDC tant à l’échelle locale, que nationale et internationale, tels sont les objectifs de Robert Swinston pour le CNDC.
Les directeurs du CNDC depuis sa création :
Alwin Nikolais (de septembre 1978 à juillet 1981)
Viola Farber (de septembre 1981 à juillet 1983)
Michel Reilhac (de mars 1984 à décembre 1987)
Nadia Croquet (de mars 1988 à décembre 1991)
Joëlle Bouvier et Régis Obadia (de janvier 1993 à juin 2003)
Emmanuelle Huynh (de février 2004 à décembre 2012)
Robert Swinston (de janvier 2013 à juin 2020)
Noé Soulier depuis juillet 2020
Fragments
Chorégraphie : Joëlle Bouvier, Régis Obadia
Assistance à la chorégraphie : Rafael Pardillo, Emilio Urbina
Interprétation : Étudiants de deuxième année de l'école supérieure du CNDC (promotion 1998-2000) : Bérangère Bodin Cédric Calvaire Ana Chon Hannes Donabauer Emmanuel Eggermont Pierre Lacroix Lorena O'Neill Rosalia Ortega Vicky Perez Miranda Juliette Roudet Nadia Sifer Grégory Sonigo Kamoun
Lumières : Etienne Milin, Harrys Picot
Costumes : Lucie Guilpin Maira Garcia Gonzalez Michelle Amet
Son : Alain Cherouvrier
Autres collaborations : François Le Maguer (régie générale)
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : CNDC Angers
ANIMAL KINGODM, Parole des participants
Les racines de la diversité en danse contemporaine
Noé Soulier : Repenser le mouvement
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La compagnie Vlovajobpru
Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
La danse au Québec : identités multiples
Deuxième volet du parcours consacré à la danse au Québec, celui-ci est centré sur la notion de collectif, d’être-ensemble.