Black Lights
2024 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Monnier, Mathilde (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Black Lights
2024 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Monnier, Mathilde (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Black Lights
Inspirée de faits réels, Black Lights est un spectacle-série-manifeste qui rend compte des violences faites aux femmes au quotidien. Cette création s’appuie sur une série choc intitulée H24 diffusée sur ARTE en 2021 sur une idée et une réalisation originale de deux cinéastes Valérie Urrea et Nathalie Masduraud.
Cette série met en scène 24 films courts et audacieux à travers 24 situations de la vie quotidienne d’une femme. Elle met en image ces 24 courtes histoires scénarisées qui proposent différents contextes de situations de violences quotidiennes faite aux femmes.
Parler, danser.
Le corps est mon sujet, le mouvement est mon objet. Je reste fascinée par la complexité de ce dont un corps en mouvement est capable : par la production d’une pluralité de sens et d’images, il produit de l’imaginaire, du politique, du sens, il est vecteur d’une immense possibilité allant du poétique au politique.
J’ai choisi de retenir 11 textes de ce recueil, simplement parce qu’ils sont chargés d’une histoire de corps, 11 autrices pour une seule communauté de plateau entre danseuses, chanteuses et comédiennes, 8 artistes au plateau qui porteront ces paroles à la fois sœurs, témoins, partenaires de jeu, mais aussi 8 artistes qui porteront un rythme commun à travers des figures de chœurs, de groupe, de soutien, de danse. Dans l’introduction du recueil, il y a cette phrase des deux réalisatrices : « n’hésitez pas à vous emparer de ces paroles, elles sont fortes, ce sont les vôtres », je prends au mot cette main tendue comme un appel à un spectacle pouvant s’inventer et donner une autre vie à ces histoires qui mettraient en lien directement ce que ces textes font au corps.
Une forme de relais pour dire encore, pour témoigner, pour continuer à poursuivre ce formidable coup de poing qui nous fait comprendre ces injustices.
- Mathilde Monnier -
Ce projet s’appuie sur 11 textes :
Alice Zeniter, 10 CM au-dessus du sol
Siri Hustvedt, Concerto N°4
Monica Sabolo, Fantôme
Lize Spit, Mon harceleur
Lola Lafon, Je serai reine
Fabienne Kanor, Terminal F
Agnès Desarthe, Le Chignon
Ersi Sotiropoulos, Je brûle
Blandine Rinke, Fan Zone
Niviaq Korneliussen, Under Control
Grazyna Plebanek, Ça, c’est mon corps
Monnier, Mathilde
De pièce en pièce, Mathilde Monnier déjoue les attentes en présentant un travail en constant renouvellement.
Sa nomination à la tête du Centre chorégraphique de Montpellier Languedoc-Roussillon en 1994 marque le début d'une série de collaborations avec des personnalités venant de divers champs artistiques.
De la plasticienne Beverly Semmes au philosophe Jean-Luc Nancy ou en passant par la cinéaste Claire Denis, Mathilde Monnier ne cesse de repousser les frontières pour nourrir un travail qui est expérience avant toute chose.
La création musicale occupe une place de choix à travers des collaborations très variées qui touchent autant aux musiques savantes que populaires : le jazzman Louis Sclavis, les compositeurs David Moss et Heiner Goebbels, le platiniste virtuose eriKm.
Elle s'appuie aussi bien sur la musique de la rockeuse P.J. Harvey que sur l'univers pop en rose du spectacle 2008 vallée qu'elle co-signe avec le chanteur Philippe Katerine dans un final en beauté à la Cour d'honneur du festival d'Avignon 08.
Fascinée par l'idée de l'unisson elle crée le bucolique Tempo 76 au festival Montpellier Danse 07 sur la musique de Gyôrgy Ligeti.
En février 2008, elle accepte la commande de l'Orchestre Philharmonique de Berlin dirigé par Simon Rattle et chorégraphie l'Opéra Surrogate Cities de Heiner Goebbels. Plus de 130 amateurs sur scène participent à cet opéra centré sur la ville et les rapports de pouvoir qui s'y opèrent. La même année, elle présente au festival Montpellier Danse 08 le burlesque duo Gustavia dans lequel elle se met en scène au côté de la performeuse espagnole La Ribot.
En 2009, Mathilde Monnier s'intéresse à La Mort du cygne à travers une pièce, Pavlova 3'23'', qui travaille l'idée d'une danse de la fin.
En 2010, c'est en étroite collaboration avec le peintre Dominique Figarella que Mathilde Monnier signe la pièce Soapéra, puis elle rend hommage à Merce Cunningham au travers du spectacle Un américain à paris.
En 2011, Mathilde Monnier crée Nos images avec le chorégraphe Loïc Touzé et l'écrivain Tanguy Viel, une pièce autour du cinéma.
Elle recrée avec Jean-François Duroure Pudique acide / Extasis au Festival Montpellier danse 11, deux duos créés par les chorégraphes en 1984 et 1985.
Source : Mathilde Monnier
En savoir plus : www.mathildemonnier.com
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Black Lights
Chorégraphie : Mathilde Monnier
Interprétation : sabel Abreu, Aïda Ben Hassine, Kaïsha Essiane, Lucia García Pulles, Mai-Júli Machado Nhapulo, Carolina Passos Sousa, Jone San Martin Astigarraga, Ophélie Ségala
Conseil artistique / Dramaturgie : Stéphane Bouquet
Scénographie : Annie Tolleter avec l’atelier Martine Andrée, Halle Tropisme
Texte : Grazyna Plebanek
Lumières : Éric Wurtz
Costumes : Laurence Alquier
Son : Nicolas Houssin, Olivier Renouf
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Otto Productions
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la danse, Pôle européen de création
Durée : 70 minutes
ANIMAL KINGODM, Parole des participants
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
Noé Soulier : Repenser le mouvement
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
La compagnie Vlovajobpru
40 ans de rock et danse
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
L'improvisation
Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
30 ANS DE GRENADE
Pourquoi je danse ?
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques