Gloria
2021 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Montalvo, José (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2020 > 2024
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Gloria
2021 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Montalvo, José (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2020 > 2024
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Gloria
Tourbillon d’interprètes en scène, elles et ils seront seize Gloria(s) à l’assaut de leur propre mémoire, faisant surgir ensemble une danse intime et plurielle, décodant tous et chacun les lexiques chorégraphiques des autres, les entremêlant pour les métamorphoser et convoquer, dans cette pièce, leurs inspirateur.trice.s, leurs totems artistiques, ceux qui auront pu influencer leur vocation, embraser leur résolution.
De l’intuition primitive d’un artiste à son engagement total, va se dessiner une aventure artistique et humaine singulière, incarnée, dans Gloria, par tous les interprètes du spectacle. Contrarié.e.s souvent dans leur première inclination par les codes traditionnels de la danse et le conformisme ordinaire, ils révèlent leur chemin propre en déployant au plateau toute la puissance et la sensibilité de leurs signatures artistiques. Elles seront dansées, chantées, signées, jouées et réinventées dans l’élan de leur pluralité. Dès qu’ils apparaissent au public, les danseurs dévoilent leur vrai nom. Karim, Michael, Rachid, Nadège, Eléonore, Serge, Fran, Samuel, Elizabeth, Rocío, Florent, Rosa, Dafra, Chika, Beatriz, Denis convoquent avec malice la réalité dans la fiction et nous invite à scroller dans leur destin.
Ils sont là, ici et maintenant, tout aussi forts que délicats avec le dessein commun de raconter ce chemin d’artistes comme un choeur vibrant de vies entrecroisées. Heureux.se.s quand ils dansent, à seize, ils rejouent l’histoire viscérale de cette fierté à la fois intime et universelle, celle d’avoir dépassé tous les préjugés pour danser et exister à tout prix.
On lit en eux cette utopie bien vivante, propre au chorégraphe José Montalvo : célébrer inconditionnellement la part lumineuse de l’humanité.
Source : MAC de Créteil
En savoir plus : www.maccreteil.com
Montalvo, José
Au sortir de l'adolescence, José Montalvo entreprend des études d'histoire de l'art et d'arts plastiques. Il est fasciné par la constellation dada et ses innombrables inventions. Il mène, parallèlement à ses études universitaires, l'apprentissage de la danse avec Jérôme Andrews et Françoise et Dominique Dupuy – dont il rejoint la compagnie, les Ballets modernes de Paris – et enrichit sa formation auprès de Carolyn Carlson, Lucinda Childs, Alwin Nikolais et Merce Cunningham.
Les premières créations de José Montalvo sont de courtes pièces ludiques, sortes d'aphorismes chorégraphiques, mini-romans d'émotions dansées pour lesquels il reçoit différents prix internationaux. L'une de ses interprètes s'appelle Dominique Hervieu : c'est le début d'une aventure artistique et d'une profonde complicité, qui donnera naissance à la compagnie Montalvo-Hervieu en 1988. En 1989, José Montalvo s'engage dans une voie nouvelle avec la création d'événements in situ : les Danses à voir et à danser. En juillet 1993, invité du festival Paris quartier d'été, il est l'un des premiers chorégraphes associés au Bal moderne qui voit le jour au Théâtre National de Chaillot à ce moment-là.
Autre moment décisif la même année : "Double Trouble", créé avec la complicité du vidéaste Michel Coste, inaugure un cycle de pièces confrontant l'image technologique et la présence physique des danseurs. Cette période amène la création d'un ensemble d'œuvres qui se répondent et qui, tout en se suffisant à elles-mêmes, pourraient être un jour saisies dans leur ensemble, à la manière d'une grande fresque baroque. Le succès est au rendez-vous. En 1998, José Montalvo et Dominique Hervieu sont nommés directeurs du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. En 2000, José Montalvo est nommé parallèlement directeur de la danse au Théâtre National de Chaillot alors dirigé par Ariel Goldenberg.
En 2001, "Le Jardin io io ito ito" est récompensé par le prix Laurence Olivier. En 2004, la chorégraphie et la mise en scène de l'opéra de Jean-Philippe Rameau Les "Paladins" sont unanimement saluées par la critique. Le spectacle est nominé pour le prix Laurence Olivier et reçoit à Prague le prix de la meilleure captation d'opéra pour le film réalisé par François Roussillon. Il sera repris à Shanghai, Athènes, Paris et Tokyo. Puis ce sont "On danƒe" (2005) et un diptyque consacré à George Gershwin en 2008, avec une mise en scène de Porgy and Bess pour l'Opéra de Lyon et, en écho, une pièce chorégraphique lumineuse créée pour la Biennale de la danse de Lyon : "Good Morning, Mr. Gershwin".
En 2006, il reçoit le prix SACD pour l'ensemble de son œuvre. En juin 2008, José Montalvo et Dominique Hervieu acceptent la direction du Théâtre National de Chaillot. "Orphée" et "Lalala Gershwin" y voient le jour en 2010 et scellent leurs dernières créations communes avant le départ de Dominique Hervieu pour la direction de la Maison de la danse et la Biennale de Lyon. José Montalvo poursuit aux côtés de Didier Deschamps ses missions au Théâtre National de Chaillot autour de ses propres créations et en faveur d'événements contribuant à renouveler le rapport de l'institution avec ses publics. En juin 2013, il est notamment le concepteur et le coordinateur d'une manifestation autour des pratiques amateurs.
En 2013, José Montalvo crée "Don Quichotte du Trocadéro". Il reçoit pour ce spectacle le prix spécial du Meilleur spectacle étranger présenté en Italie lors de la cérémonie des Maschere del teatro Italiano, l'équivalent transalpin des Molières.
Sources : Théâtre National de Chaillot ; Programme de salle de la Maison de la Danse (2014).
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Gloria
Chorégraphie : José Montalvo
Assistance à la chorégraphie : Joëlle Iffrig
Interprétation : Karim Ahansal dit Pépito, Michael Arnaud, Rachid Aziki dit ZK Flash, Nadège Blagone dit Sellou, Eléonore Dugué, Serge Dupont Tsakap, Fran Espinosa, Samuel Florimond dit Magnum, Elizabeth Gahl, Rocío Garcia, Florent Gosserez dit Acrow, Rosa Herrador, Dafra Keita, Chika Nakayama, Beatriz Santiago, Denis Sithadé Ros dit Sitha
Scénographie : José Montalvo, Didier Brun
Conception vidéo : José Montalvo
Lumières : Didier Brun
Costumes : Agnès d’At, Anne Lorenzo
Son : Pipo Gomes, Clément Vallon
Autres collaborations : Franck Lacourt, Sylvain Decay, Clio Gavagni, Michel Jaen Montalvo
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production Maison des Arts de Créteil / Co-production Chaillot - Théâtre national de la Danse, Le Channel, scène nationale de Calais, Festspielhaus Saint Pölten
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Fabien Plasson, 2021
ANIMAL KINGODM, Parole des participants
Les racines de la diversité en danse contemporaine
Noé Soulier : Repenser le mouvement
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
La compagnie Vlovajobpru
40 ans de rock et danse
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
L'improvisation
Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.
La petite histoire de Numeridanse
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
30 ANS DE GRENADE
Pourquoi je danse ?
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.