Autoportrait à ma grand-mère
2024 - Réalisateurs : Plasson, Fabien - Belanger, Juliette
Chorégraphe(s) : Allio, Patricia (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2020 > 2024
Autoportrait à ma grand-mère
2024 - Réalisateurs : Plasson, Fabien - Belanger, Juliette
Chorégraphe(s) : Allio, Patricia (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2020 > 2024
Autoportrait à ma grand-mère
Patricia Allio a d’abord écrit un texte où elle s’adresse à Julienne Le Breton, sa grand-mère originaire du Morbihan. Travaillant sur la mémoire et sa matérialisation sensible, seule sur scène pour la première fois, l’artiste explore une question politique intemporelle, celle de la transmission, touchant des endroits aussi fragiles et intimes que partagés par chacun d’entre nous. Nouant et dénouant l’intime et le politique avec la notion de colonisation de l’intérieur, l’autrice interroge le poids de la honte lié à la langue interdite, le breton. Au détour de souvenirs, de restitutions de conversations qu’elle a enregistrées, elle soulève la question de l’héritage paradoxal, notamment sous forme de déni et de culpabilité. Peu à peu, grâce à la scène, s’ouvre la possibilité d’un dialogue inespéré entre les morts et les vivants. »
Source : Patricia Allio
En savoir plus : patricia-allio.com
Allio, Patricia
Partageant sa vie entre la Bretagne et Paris, Patricia Allio est associée au TNB à Rennes. Autrice, metteuse en scène, performeuse et réalisatrice, elle écrit pour la scène et le cinéma, et dirige les rencontres de ICE dans le Finistère. Depuis sx.rx.Rx, sa première pièce mettant en scène la langue insurrectionnelle de Daiber, créée en 2004 à la Fondation Cartier et au TNB, puis en 2006 au KunstenFestivaldesArts, elle revendique et explore le pouvoir performatif de la parole sur scène. Elle invente un théâtre documentaire reliant l’intime et le politique, la culture populaire à une culture dite savante, aux prises avec des préoccupations de classe et décoloniales. Elle pratique le reenactment, puise dans l’histoire de l’art brut, des cultures queers, punks et underground, explore des rituels populaires, rapproche la culture prolétaire d’approches plus conceptuelles. Dans toutes ses créations (films, pièces, textes, ICE Festival) elle n’a de cesse de mettre la marge au centre, de rendre les minorités visibles ou audibles, d’interroger ou de défaire nos constructions identitaires normées et sédimentées, pour en faire ressortir leurs virtualités mutantes et liantes. La scène est souvent pensée comme un bac révélateur, un espace de réanimation, où ré-éprouver ensemble et inventer un corps commun, ancré dans la reconnaissance de nos vulnérabilités. En 2007, à partir d’un roman de Kathy Acker et après une résidence à New-York, elle met en scène Life is but a dream à la Fondation Cartier puis Le sang des rêves au TNB. Elle écrit et met en scène la conférence queer Habiter au Festival Terre de Paroles à Rouen, à Milan et à Porto. En 2008, elle s’associe à Eléonore Weber autour du manifeste « Symptôme et Proposition ». Elles écrivent autour de cas limites et invitent à considérer des « symptômes » comme des «propositions ». Pour la scène, le cinéma ou les Musées, elles ont conçu : Un inconvénient mineur sur l’échelle des valeurs, Grande Halle de la Villette, 2008, Premier Monde, projet franco-mexicain, Grande Halle de la Villette, 2011, Prim’Holstein, Centre Pompidou, Festival Hors Pistes, 2012, Fin de l’origine du monde, Subsistances, Natural Beauty Museum, Centre Pompidou, 2014, Festival d’Automne. Pour le cinéma, elles ont co-écrit deux films documentaires: en 2012, Night Replay, pour ARTE, tourné au Mexique, Nos crimes sont des films, en 2016, présenté au Festival Hors Piste au Centre Pompidou. 2016, c’est la création de l’association ICE et la première édition des rencontres du même nom : ICE, écritures contemporaines interdisciplinaires. C’est le début d’une nouvelle aventure autour de « l’autoportrait à », laboratoire sur les identités plurielles et relationnelles. Elle performe pour la première fois dans la pièce Autoportrait à ma grand-mère qu’elle a écrite et créée au Quartz en 2018, et qu’elle ne cesse de jouer depuis. Devenue artiste associée au TNB, elle y crée sa pièce Dispak Dispac’h en 2021 ainsi que Paradis Perdu en 2023, avec les élèves de l’école. En 2019, elle réalise son premier film Reconstitution d’une scène de chasse, produit par le GREC : sélectionné au Festival International de film de Rotterdam, IFFR, il obtient le prix du meilleur montage au Festival La Cabina en Espagne en 2020. Depuis 2016 elle écrit un long métrage Brûler pour briller fable médiévale queer portant sur la quête du doigt reliquaire de Saint-Jean-Baptiste reliée à l’histoire du village de Saint-Jean-du-Doigt, où elle vit et organise les rencontres de ICE. Produit par Les films de l’Oeil Sauvage, il sera présenté au 77ème Festival d’Avignon, en même temps que sa pièce Dispak Dispac’h.
Ses textes sont publiées en 2023 aux Éditions les Solitaires Intempestifs.
Source : Patricia Allio
En savoir plus : patricia-allio.com
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Belanger, Juliette
Juliette Belanger est réalisatrice et monteuse, principalement dans le domaine du spectacle vivant (théâtre, danse, musique, etc.).
C’est au cours de ses premières années d’étude en Métiers des Arts et de la Culture, qu’elle commence à Lille en 2018 et finit à Paris en 2021, que Juliette développe ses compétences et son goût pour l’image et la création vidéo.
Très vite, le monde du spectacle vivant l’intrigue et, dès 2019, ses premières expériences professionnelles s’y inscrivent. Entre festivals de théâtre, compagnies et autres associations de productions, elle découvre et défend les enjeux de la vidéo pour la diffusion du spectacle vivant. Elle termine son cursus universitaire en 2022 en suivant la Licence Professionnelle Techniques et Pratiques Artistiques du montage à Lyon II.
Elle découvre alors le monde de la danse en 2023, en collaborant avec le réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse, Fabien Plasson.
Aujourd’hui, elle réalise et monte des captations de spectacles de théâtre et de danse pour divers festivals, compagnies et évènements culturels tout en continuant à créer divers contenus vidéos autour du spectacle vivant (reportages autour des créations, portraits d’artistes, etc.)
Autoportrait à ma grand-mère
Interprétation : Patricia Allio
Mise en scène : Patricia Allio
Scénographie : Emmanuel Valette
Texte : Patricia Allio
Lumières : Emmanuel Valette
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Coproduction Association ICE, Le Quartz, Scène nationale de Brest; Festival Terres de Paroles; La Filature, Scène nationale de Mulhouse
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la danse - Fabien Plasson, 2024
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