Un faible degré d'originalité, version Bêta
2015 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Defoort, Antoine (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Un faible degré d'originalité, version Bêta
2015 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Defoort, Antoine (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Un faible degré d'originalité, version bêta
Institution tricentenaire mise en place pour stimuler la création artistique, le droit d’auteur se fissure aujourd’hui sous le poids le l’appareil répressif érigé par les ayants-droits et multiples intermédiaires qui en sont de facto les premiers bénéficiaires, et s’émiette sous les clics d’une horde de contrefacteurs opérant en toute tranquillité dans leur canapé.
Un faible degré d’originalité, c’est une conférence, c’est également un spectacle.
C’est une conférence : une heure quinze pour retracer la rocambolesque histoire des droits d’auteurs du XVème siècle à nous jours. Denis Diderot viendra en personne nous expliquer le contexte du siècle des Lumières, on ouïra l’incroyable saga de la succession de Maurice Ravel et on évoquera le concept de « rivalité des ressources » en distribuant des Pépito®.
C’est un spectacle : il y aura des blagues et des effets de manche pour rendre le sujet digeste, des stratagèmes scéniques dont le ratio simplicité/efficacité a été soigneusement éprouvé. On fera une maquette des droits d’auteur avec des boîtes en carton, il y aura un petit dessin animé adapté pour feuilles A3 et on poussera la chansonnette pour mettre en lumière ce qui est vraiment terrible dans l’histoire des « Parapluies de Cherbourg ».
Source : L'Amicale de Production
Defoort, Antoine
Antoine Defoort est né à Lille. Plasticien de formation, il déploie un humour décomplexé et décalé. Si ce Lillois, qui a commencé par étudier les maths et les arts du spectacle avant de se tourner vers les beaux-arts, s'est intéressé à la performance de l'installation, c'est parce qu'il peut y entreposer tout ce qui l'intéresse : les sons, les textes, les vidéos, les corps. Un travail étonnant, aux limites de l'art numérique, de l'art contemporain et de la potacherie.
« Après un micro-parcours universitaire chaotique, j'ai commencé des études d'art au travers de diverses institutions françaises et je me retrouve maintenant titulaire du prestigieux Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique Agréé par le Ministère de la Culture et de la Communication, le fameux DNSEP, que j'ai eu en 2004 dans mon école qui s'appelait l'ERSEP à Tourcoing, qu'avec les copains pour rigoler on appelait l'ERPES. Au cours de ces études je me suis progressivement rendu compte que la performance d'art contemporain était le contenant idéal pour stocker toute sorte de contenus hétéroclites, et ça tombait bien puisque l'hétéroclicité était un de mes dadas, qui était par ailleurs mes références. C'est un travail qui vise à établir des connexions. Des connexions de formes, de sens, de médiums, de matériaux. On pourrait dire que ce sont des collections de connexions. C'est-à-dire, si vous voulez, des collexions. Les ratés et les approximations sont ajustés avec soin et dessinent une ligne esthétique singulière. J'ai beau maintenant faire des spectacles ou être invité dans des festivals de danse, je revendique toujours le fait d'être plasticien, d'avoir une démarche et de proposer une grille de lecture qui relève de l'art plastique. J'ai un plan B en cas d'échec de ma carrière artistique, mais je ne vous le dirais pas, parce que si ça rate aussi, c'est nul. » (Antoine Defoort)
Source: Site d'Antoine Defoort
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Un faible degré d'originalité, version bêta
Direction artistique / Conception : Antoine Defoort (Réfléchit, fait des schèmas, fait du python et parle tout haut)
Assistance direction artistique / conception : Robin Mignot (Anticipe et résout les problèmes techniques), Julien Fournet (Alimente la réflexion et met en perspective), Guillaume Libersat (Aide avec le python), Olivier Demario (A aussi fait du python)
Conseil artistique / Dramaturgie : Julie Valero (Dramaturge - du verbe dramaturge - et tergiverse)
Autres collaborations : Belinda Annaloro (A pris une photo), Marion Le Guerroué (Prend en charge la production du projet et ourdit les plans), Mathilde Maillard (Coordonne les projets et éprouve les idées), Sarah Calvez (Fait les contrats, les déclarations et bien d’autres choses)
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : L’Amicale de Production (A produit) / Le Vivat, Scène conventionnée danse et théâtre d’Argentiers (A indéfectiblement soutenu le projet) / Le Vivat, Scène conventionnée danse et théâtre d’Argentiers, Le CND Paris, Buda Kunstencentrum, Bit Teatergarasjen, Le Centquatre, Le Phénix (Ont coproduit)
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse
ANIMAL KINGODM, Parole des participants
Les racines de la diversité en danse contemporaine
Noé Soulier : Repenser le mouvement
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
La compagnie Vlovajobpru
40 ans de rock et danse
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
L'improvisation
Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.