Amoveo, Les Sylphides, Le spectre de la rose
2013
Chorégraphe(s) : Millepied, Benjamin (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , 24images - Scènes d'écran
Producteur vidéo : Scènes d'écran, 24 images
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Amoveo, Les Sylphides, Le spectre de la rose
2013
Chorégraphe(s) : Millepied, Benjamin (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , 24images - Scènes d'écran
Producteur vidéo : Scènes d'écran, 24 images
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Programme Benjamin Millepied
AMOVEO / création 2006 - reprise 2012
Ballet créé pour le Ballet de l'Opéra de Paris en 2006 et repris par le Ballet du Grand Théâtre en 2012.
LE SPECTRE DE LA ROSE / Création 2011
Le Spectre de la rose est l'une des plus célèbres créations des Ballets russes de Diaghilev. Elle s'inspire d'un poème de Théophile Gautier de 1837. La chorégraphie originale pour les Ballets russes fut réalisée par Michel Fokine, la scénographie et les costumes par Léon Bakst, et fut créée à l'Opéra de Monte-Carlo à Monaco le 19 avril 1911. La version originale, pour deux danseurs, est une courte pièce d'une dizaine de minutes, qui développe, à partir du poème de Gautier, le canevas suivant : une jeune fille rentre de son premier bal, avec une rose qu'on lui a offerte à la main. Dans sa chambre, elle s'endort et rêve qu'elle danse avec l'esprit de la rose, sous la forme d'un beau jeune homme. Le rêve se termine lorsqu'après avoir valsé avec la jeune fille, le Spectre de la rose s'échappe en sautant par la fenêtre. La jeune fille reprend ses esprits, puis se rendort.
LES SYLPHIDES / création 2011
Les Sylphides est une pièce courte qui ne raconte aucune histoire en particulier. La première version fut réalisée par Michel Fokine quelques années avant la création des Ballets russes. En 1906, Fokine avait découvert par hasard dans une boutique de musique de Saint-Pétersbourg une suite d'œuvres pour piano de Frédéric Chopin, dans un arrangement pour orchestre du compositeur Alexander Glazunov intitulé Chopiniana. Fokine en fit un ballet sous le même titre pour un gala de bienfaisance au bénéfice d'une association pour l'enfance maltraitée. Ce premier ballet (1907), aux costumes vivement colorés, avec beaucoup de danses d'allure folklorique (polka, mazurka, tarentelle) eut un grand succès. La partition connut plusieurs transformations l'année suivante. Fokine en élimina les danses folkloriques et choisit d'autres pièces « dansantes » très connues de Chopin (Nocturne, Prélude, Valse, Grande Valse Brillante) pour accentuer le caractère romantique de la pièce.
Source : Maison de la Danse de Lyon
Millepied, Benjamin
Né à Bordeaux en 1977, Benjamin Millepied entre au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon à treize ans, avant de poursuivre sa formation à la School of American Ballet en 1993. Il remporte le Prix de Lausanne en 1994 et la même année Jerome Robbins le choisit pour interpréter le rôle principal de "2 & 3 Part Inventions". Engagé au New York City Ballet en 1995, il est promu Soliste en 1998 et danseur « Principal » en 2002. Il interprète alors les rôles principaux des ballets de George Balanchine, Jerome Robbins, Peter Martins, et participe aux créations d’Angelin Preljocaj (La Stravaganza), Mauro Bigonzetti (Vespro, In Vento), Alexei Ratmanski (Concerto DSCH) ou Christopher Wheeldon (Mercurial Manoeuvres…).
Parallèlement, Benjamin Millepied fait ses débuts de chorégraphe en 2001 avec une pièce pour les élèves du CNSMD de Lyon. L’année suivante, il présente "Triple Duet" au Sadler’s Wells de Londres, puis réalise le film Chaconne avec Olivier Simola (2003). En 2005, le New York City Ballet lui commande "Double Aria" sur une musique originale de Daniel Ott, ainsi que "28 Variations" sur un thème de Paganini pour les élèves de l’École. Suivront d’autres créations pour le Sadler’s Wells, la Maison de la danse de Lyon, le Ballet du Grand Théâtre de Genève, le Joyce Theater de New York, l’American Ballet Theater’s Studio Company, Mikhaïl Baryschnikov (en collaboration avec Olivier Simola), l’ABT, le Pacific Northwest Ballet, Danses Concertantes, le New York City Ballet et d'autres.
Benjamin Millepied a également été directeur artistique du Morris Dance Center (New York, 2004-2005,) et «chorégraphe résident» au Baryshnikov Arts Center (New York, 2006-2007). En 2010, il est chorégraphe et conseiller du film oscarisé "Black Swan". En 2011, il quitte le New York City Ballet et fonde sa propre compagnie, L.A. Dance Project. Le 1er novembre 2014, il est nommé directeur de la Danse à l’Opéra national de Paris, Aurélie Dupont lui succède en Août 2016.
Source : Site de l'Opéra de Paris
En savoir plus : benjaminmillepied.com
Ballet du Grand Théâtre de Genève
Direction artistique: Philippe Cohen
Année de création: 1962
Au début du XXème siècle, les plus grandes troupes de ballet sont invitées à Genève sur la scène du théâtre Neuve, notamment Isadora Duncan ou Nijinski avec les Ballets Russes. Ce n'est qu'à sa réouverture, en 1962, que le Grand Théâtre se dote de sa propre compagnie de ballet. Sa direction a été confiée successivement à Janine Charrat, Serge Golovine, Patricia Neary, Peter van Dyck, Oscar Araiz, Gradimir Pankov, François Passard et Giorgio Mancini. Dès sa naissance, cette compagnie s'est employée à explorer la pluralité stylistique de la danse au XXème siècle, ce qui l'a amenée à travailler avec des artistes réputés comme Georges Balanchine (qui en fut conseiller artistique de 1970 à 1978), Mikhaïl Baryshnikov, Rudolf Noureïev, Jiri Kylian, Ohad Naharin, William Forsythe ou Lucinda Childs.
Aujourd'hui dirigé par Philippe Cohen, le Ballet du Grand Théâtre comprend 22 danseurs de diverses nationalités. De formation classique, ils sont tous capables d'interpréter des chorégraphies néo-classiques et contemporaines. Chaque saison, ils proposent généralement deux nouvelles créations, des reprises de pièces de leur répertoire, des tournées, des animations scolaires et des ateliers chorégraphiques.
Depuis la nomination de Philippe Cohen à la direction du Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2003, le Ballet s’est engagé dans une refonte radicale de son répertoire et de son image en s’appuyant sur deux idées que tout semble séparer : tradition et création. Tradition au sens où l’on revendique son appartenance à une histoire. Création au sens où l’on participe activement à l’écriture de l’histoire de demain.
C’est donc fort de cette conviction que le Ballet du Grand Théâtre de Genève recherche, non pas à cultiver la richesse de sa position mais à la mettre, de façon mesurée, en déséquilibre, en questionnement permanent. Cela se traduit par une programmation originale et audacieuse qui assume sa modernité et son ambition en confiant des projets chorégraphiques à de jeunes créateurs en devenir qui seront les références de demain. Cette position implique un regard exigeant et à l’affût, posé sur ce qu’est et sera le monde chorégraphique dans les prochaines décennies.
La dynamique engendrée par l’invitation aux jeunes chorégraphes de créer en toute liberté ne s’inscrit pas en rupture avec le passé. Bien au contraire, ce qui compte, c’est la modernité, l’écho que l’on donne à la richesse du passé, autant que l’élan qu’on donne à celle de l’avenir. Déjà, le Ballet du Grand Théâtre peut s’enorgueillir d’avoir été un tremplin pour des chorégraphes qui sont aujourd’hui des références internationalement reconnues comme, Saburo Teshigawara, Benjamin Millepied, Sidi Larbi Cherkaoui, Andonis Foniadakis, Emanuel Gat, Gilles Jobin, Ken Ossola...
Sources : Programme de salle Maison de la Danse ; Site du Grand Théâtre de Genève
En savoir plus : geneveopera.com
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