Giselle ou le mensonge romantique
1997 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Delente, Maryse (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 1990 > 1999
Producteur vidéo : CCN de Roubaix
Giselle ou le mensonge romantique
1997 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Delente, Maryse (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 1990 > 1999
Producteur vidéo : CCN de Roubaix
Giselle ou le mensonge romantique
Gisèle, écrit en 1841 par Théophile Gautier, est le premier ballet rassemblant en un seul personnage les deux éléments principaux du ballet romantique : le naturel et le surnaturel. Ce ballet est inspiré d'une des Orientales de Victor Hugo et de la légende des Willis, du poète allemand Heinrich Heine.
Malheur au jeune homme qui se trouve sur la route des Willis ! Elles l'entourent de leur désir frénétique et il doit danser avec elles jusqu'à la mort... Vêtues de leur robe de mariée, les Willis dansent comme des fées au clair de lune...
« De cette légende je ne retiens que le désir frénétique et l'immatérialité » souligne Maryse Delente qui revisite ce grand ballet et y développe une danse teintée d'expressionnisme, tantôt drôle tantôt tragique. Une danse de chair et de sang où poésie et émotion se rejoignent.
Source : CCN Roubaix
Delente, Maryse
Maryse Delente fait sa formation au Conservatoire de Bordeaux, puis est danseuse au Capitole de Toulouse, au Royal Ballet de Wallonie et soliste au Ballet de l'Opéra de Lyon. Elle reçoit le premier prix de chorégraphie au concours de Cologne en 1982.
Elle crée la compagnie Maryse Delente en 1985 et s'implante à Vaulx-en-Velin. Ses créations sont données sur des scènes nationales françaises et internationales. La chorégraphe participation à la mise en scène et chorégraphie d'œuvres lyriques (Opéra de Lyon, Opéra de Rennes). Elle est la directrice générale du Ballet du Nord de 1995 à 2003 où elle est chargée de la création artistique et de la programmation du théâtre (Cullberg Naharin, Galili, Carlson…).
Nominée au grand prix international des “Benois de la Danse” à l'Opéra de Berlin en 1999 et nommée Chevalier des Arts et des Lettres en 1999, elle célèbre ses 20 ans de carrière au Théâtre National de Chaillot à Paris en 2003 avec sa création "A la recherche de Mister K" présentée par sa nouvelle compagnie indépendante. La compagnie s'installe à Roanne. C'est la création de l'Usine, lieu de résidence chorégraphique.
Source : Danser Mag
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Giselle ou le mensonge romantique
Chorégraphie : Maryse Delente
Assistance à la chorégraphie : Sandrine Laval
Interprétation : Compagnie Maryse Delente - Julie Guibert, Aurélie Deroux Dauphin, Charlotte Chobillon, Géraldine Morlat, Elodie Sardou, Yuika Hokama
Musique additionnelle : Adolphe Adam
Lumières : Thierry Dubief
Costumes : Christine Brottes, Béatrice Vermande
Autres collaborations : Arièle Bonzon (conception graphisme)
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : CCN de Roubaix - 1997
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Le Butô
Une découverte de la danse japonaise du Butô.
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
La part des femmes, une traversée numérique
Charles Picq, réalisateur en danse
Sacré Sacre
Classique, tellurique, chamanique, révolutionnaire ? Le 29 mai 1913, la première du "Sacre du printemps" de Nijinski fit scandale. Ce webdoc vous raconte l'histoire de cette pièce majeure qui a inspiré tant de chorégraphes.
Pourquoi je danse ?
Vidéo-danses mexicaines
Danse dehors
La scène d’un théâtre et le studio ne sont pas les seuls lieux de travail ou de représentation d’une pièce chorégraphique. Parfois, les danseurs et les chorégraphes dansent à l’extérieur.
COLLECTION BAGOUET
Des genres et des styles
La danse est un terme bien vaste qui comprend beaucoup de spécificités. Ils dépendent de la culture d’un pays, d’une époque, d’un lieu. Ce Parcours propose une visite entre les genres et les styles de la danse.