Jolie Môme
1997
Chorégraphe(s) : Larrieu, Daniel (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , CNC - Images de la culture
Producteur vidéo : Heure d'été productions; Qwazi Qwazi film; Arte
Jolie Môme
1997
Chorégraphe(s) : Larrieu, Daniel (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , CNC - Images de la culture
Producteur vidéo : Heure d'été productions; Qwazi Qwazi film; Arte
Jolie Môme
Replacée dans son contexte, les années 60 et l'essor des loisirs, la chanson de Léo Ferré met en scène une fille qui accroche les regards et fait rêver les blousons noirs, les crooners en goguette dans une fête foraine. Interprétée par Laurence Rondoni, elle a des yeux de magicienne... Un petit moment de bonheur ! Partout où se porte son regard, le décor change à vue et s'anime. Jeux de reflets, incrustations d'images et gags visuels entraînent la chanson dans un rythme accéléré qui retombe toujours sur ses pieds. Facétieuses, les lumières donnent le tempo de la mélodie et clignotent joliment dans les yeux de la fille. C'est brillant et coloré comme un bijou de pacotille.
Source : Fabienne Arvers
Larrieu, Daniel
Né en 1957 à Marseille, Daniel Larrieu fait ses débuts de danseur professionnel au début des années 1980 avec Wes Howard, Anne-Marie Reynaud et Régine Chopinot. Le deuxième prix au Concours de Bagnolet en 1982, Chiquenaudes révèle l’originalité de son langage chorégraphique. En une dizaine d’années, il multiplie les expériences, passant des Jardins du Palais Royal où il répète, à la piscine d’Angers où il crée Waterproof, tentant à chaque fois de renouveler l’expérience de son écriture dans des rencontres chorégraphiques, plastiques, scénographiques et musicales. Il traverse ainsi l’aventure de la danse des années 80, ses audaces et la curiosité pour des lieux et des expériences atypiques.
Il assure la programmation danse du Festival d’Avignon en 1989, carte blanche confiée par Alain Crombecque. De 1990 à 1992, il est créateur associé au Centre d’art et de culture de Marne-la-Vallée à La Ferme du Buisson. Il est aussi invité par de grandes institutions chorégraphiques : Opéra de Paris, Attentat poétique, Conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse de Paris et de Lyon, Ballet de Francfurt, Jungle sur la planète Vénus, Festival d’Avignon, Coda, Festival d’Automne.
En 1994, il est nommé directeur du centre chorégraphique national de Tours et reçoit du Ministre de la Culture le Grand Prix National de la danse. En 1995, il réalise un jardin pour le Festival international des jardins de Chaumont sur Loire.
Daniel Larrieu poursuit son travail de chorégraphe dans le cadre des missions du CCN de Tours – création d’œuvres nouvelles, diffusion nationale et internationale du répertoire, sensibilisation des publics, accueil et accompagnement de jeunes compagnies, organisation du festival Le Choré-graphique.
Il créé des pièces d’envergure : On était si tranquille en 1998, Feutre en1999, Cenizas en 2001, mais aime à chorégraphier de petites formes.
Daniel Larrieu quitte volontairement le CCN de Tours fin 2002 pour retrouver la compagnie Astrakan à Paris. En novembre 2003, il crée N’oublie pas ce que tu devines, pièce pour six interprètes. Il obtient en 2004, le prix de la chorégraphie de la SACD et réalise cette même année un projet pour jardins, Marche, danses de verdure ainsi qu’un solo dans le cadre du Vif du sujet au festival de Montpellier, action culturelle de la Sacd, pour Julie Dossavi, À chaque vent, le papillon se déplace sur le saule.
En juin 2006, il reprend Waterproof pour les 20 ans de la création au CNDC d’Angers, et crée une nouvelle pièce pour huit danseurs Nevermind à la MC2 de Grenoble, reprise au Théâtre de la Ville à Paris.
À partir de 2007, il entame un cycle de rendez-vous publics hors-champ de la représentation théâtrale classique. Ce projet est composé d’expériences menées dans des paysages spécifiques et avec des artistes, toutes disciplines confondues. Le numéro 0 a été crée au studio de la compagnie en septembre 2006 et le numéro 1 à l’espace 1789 de St Ouen en octobre 2007. La conférence La danse, j’aimerais bien mais… est complétée par un atelier de création radiophonique pour France Culture, Air de rien diffusé en février 2007. Création à Dijon dans le cadre du Festival Entre Cour et jardins, Voyage en Drakéole en août 2007, et pour le Lieu d’art contemporain de Sigean, Portrait à l’horizon pour Anne Laurent. A l’automne 2008, il travaille pour la pièce Equus de Peter Shaeffer, mise en scène par Didier Long au théâtre Marigny et réalise un temps de laboratoire avec le cinéaste Vincent Dieutre à La Ferme du buisson Acte de présence avec petites trouvailles, il est conseillé gestuel pour l’opéra Welcome To The Voice au théâtre du châtelet à Paris, avec les chanteurs Sting, Elvis Costello et Sylvia Schwartz… mise en scène de Muriel Téodori. Il reçoit le Bonnie Bird Award 2008 à Londres en octobre, il crée une pièce pour Transitions Dance Company installée au Laban centre sur une musique originale d’Antoine Herniotte Come Help Me Make a Forest. Il a crée en mai 2009 Bord de mer pour la nuit des musées au Havre, collaboration avec l’auteur Thierry Illouz pour Jérôme Andrieu. Il crée LUX en février 2010 à la Ferme du Buisson, Rose, pour la CIP de l’Ecole Nationale de Danse de Marseille en mars 2010. Il s’associe au Manège de Reims en collaboration avec le CDCN Hauts de France, l’Échangeur pour les années 2010-2013. Il participe en collaboration avec l’association les Robinsons des Glaces à une expédition ou il danse sur des plaques de glaces à la dérive pour attirer artistiquement l’opinion publique sur les changements climatiques avec le cinéaste Christian Merlhiot et produit une installation et un film ICE DREAM. En 2011-2012, il donne à Sciences Po Paris un atelier sur la composition et la pratique de la danse. Il expose pendant ces même années sous le pseudonyme Daan Larjew un travail de photographie.
Il créée en 2011 pour les 30 ans de la compagnie avec Pascale Houbin et Dominique Boivin un programme de danses sur des chansons françaises En Piste.
En 2012, il est acteur-danseur dans la mise en scène de Gloria Paris, Divine, ou il incarne seul, les figures singulières et interlopes de Notre-Dame-des-Fleurs de Jean Genet au théâtre de L’Athénée (éd Gallimard).
Il crée pour le VRAC festival de Bruxelles, un format court avec Karelle Ménine De l’air dans tes cheveux en février 2012, une performance écrite autour de textes écrits à partir de photos trouvées. Un duo avec l’auteur Arnaud Bertina pour le festival Concordanse et le WAR du Grand R de la Roche-sur-Yon, Sous la peau.
Collaboration avec le metteur en scène Jacques Vincey pour La Vie est un rêve de Calderon en 2012.
Il a participé à plusieurs films comme comédien et chorégraphe : Racines de Cécile Chaspoul en 2012 et Les Prolégomènes d’Haldernablou de Tom de Pékin en 2013.
Il travaille avec Jérôme Marin et Marianne Baillot à un récital de chansons inadmissibles en décembre 2013 pour la scène nationale d’Orléans L’Âme au diable.
Collaboration avec Jacques Vincey pour la production au CDR de Tours de Yvonne, Princesse de Bourgogne en septembre 2014, et pour le metteur en scène Guillaume Vincent production de Mimi opéra contemporain de Fréderic Verrieres, au théâtre des Bouffes du Nord en Novembre 2014 avec entre autres les chanteuses Camélia Jordana et Karoline Rose.
Il a publié chez Acte-Sud, un livre Mémento 1982-2012 qui retrace son parcours avec 200 documents et textes, ouvrage qui donne lieu à une lecture performative Avenir.
Il participe activement à la récolte des projets pour la soirée au théâtre national de Chaillot le 19 février 2015 qui fête les 30 ans de l’association des CCN.
Il créé avec la promotion 74 de l’ENSATT de Lyon, NUITS le 23 février 2015 pour 14 comédiens. Il joue le rôle de Daniel dans le film du réalisateur Chilien Nicolas Viléda avec Manu Gevara Le Diable est magnifique. En 2016, il crée une installation numérique à danser pour les enfants Flow 612. Il revient à l’interprétation pour les chorégraphes Pierre Pontvianne, là, et Thomas Lebrun, Avant Toutes Disparitions.
En septembre 2016 à LUX Valence, une rétrospective de l’ensemble des installations, des archives et du travail photographique.
Il joue le rôle de Hunter dans Corps Étrangers de Stéphanie Marchais pour le metteur en scène de théâtre Titouan Huitric en avril 2017 à Lyon au Théâtre des Clochards Célestes.
Il crée une nouvelle pièce chorégraphique en 2017, autour de trois pièces dansées sous le titre Littéral.
Daniel Larrieu a été administrateur délégué à la danse à la SACD pendant deux mandats de trois ans. Il est officier des arts et des lettres et vice-président de l’ENSATT depuis 2016. Le 30 décembre 2017, Daniel Larrieu a été élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur.
En version courte…
Né à Marseille, Daniel Larrieu est un chorégraphe français.
Chiquenaudes révèle l’originalité de son langage chorégraphique et remporte le deuxième prix au Concours de Bagnolet en 1982. Il passe des Jardins du Palais Royal où il répète à la piscine d’Angers où il crée Waterproof. Il traverse l’aventure de la danse des années 80, curieux des lieux, des rencontres et des expériences atypiques.
Il est créateur associé à La Ferme du Buisson de 1990 à 1992. Il est invité par de grandes institutions chorégraphiques : Opéra de Paris, Attentat poétique, Conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse de Paris et de Lyon, Ballet de Francfurt, Jungle sur la planète Vénus, Festival d’Avignon, Coda, Festival d’Automne…
En 1994, il est nommé directeur du centre chorégraphique national de Tours et reçoit du Ministre de la Culture le Grand Prix National de la danse.
Il poursuit son travail de répertoire, de sensibilisation des publics et l’accueil et de jeunes compagnies et organise le festival Le Choré-graphique.
Il créé des pièces d’envergure : On était si tranquille en 1998, Feutre en1999, Cenizas en 2001.
Daniel Larrieu quitte le CCN de Tours fin 2002. En novembre 2003, il crée N’oublie pas ce que tu devines, pour six interprètes. Il obtient en 2004, le prix de la chorégraphie de la SACD et réalise la même année un spectacle pour jardins, Marche, danses de verdure ainsi qu’un solo dans le cadre du Vif du sujet, SACD pour le festival de Montpellier, pour Julie Dossavi, À chaque vent, le papillon se déplace sur le saule.
En 2006, il reprend Waterproof pour les 20 ans de la création au CNDC d’Angers, et crée une nouvelle pièce pour huit danseurs Nevermind à la MC2 de Grenoble.
À partir de 2007, il entame un cycle de rendez-vous publics hors-champ de la représentation théâtrale classique. Il crée LUX en février 2010 à la Ferme du Buisson.
Il danse sur des plaques de glaces à la dérive avec le cinéaste Christian Merlhiot et produit une installation et un film ICE DREAM.
Il créée en 2011 avec Pascale Houbin et Dominique Boivin un programme de danses sur des chansons françaises En Piste. En 2012, il est acteur-danseur dans la mise en scène de Gloria Paris, Divine, ou il incarne les figures singulières et interlopes de Notre-Dame-des-Fleurs de Jean Genet au théâtre de L’Athénée.
Il travaille avec Jérôme Marin et Marianne Baillot à un récital de chansons inadmissibles en décembre 2013 pour la scène nationale d’Orléans L’Âme au diable.
Il a publié chez Acte-Sud, un livre Mémento 1982-2012 qui retrace son parcours avec 200 documents et textes, ouvrage qui donne lieu à une lecture performative Avenir.
Il créé avec la promotion 74 de l’ENSATT de Lyon, NUITS le 23 février 2015 pour 14 comédiens. Il joue le rôle de Daniel dans le film du réalisateur Chilien Nicolas Viléda avec Manu Gevara Le Diable est magnifique. En 2016, il crée une installation numérique à danser pour les enfants Flow 612.
Il revient à l’interprétation pour les chorégraphes Pierre Pontvianne, là, et Thomas Lebrun, Avant Toutes Disparitions.
Il joue le rôle de Hunter dans Corps Étrangers de Stéphanie Marchais pour le metteur en scène de théâtre Titouan Huitric en avril 2017 à Lyon au Théâtre des Clochards Célestes.
Il crée en 2017 une nouvelle pièce chorégraphique, autour de trois pièces dansées sous le titre Littéral.
Daniel Larrieu a été administrateur délégué à la danse à la SACD pendant deux mandats de trois ans. Il est officier des arts et des lettres et vice-président de l’ENSATT depuis 2016. Le 30 décembre 2017, Daniel Larrieu a été élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur.
Source : Site de Daniel Larrieu
Jolie Môme
Direction artistique / Conception : Vincent Bal
Chorégraphie : Daniel Larrieu
Interprétation : Laurence Rondoni
Musique additionnelle : Léo Ferré
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Heure d'été productions, Qwazi Qwazi film, Arte, CNC, ministère de la culture (DMD), ministère des affaires étrangères, Procirep
Une danse, le temps d'une chanson
L'idée a tout pour plaire : avec la complicité d'un réalisateur, un chorégraphe joue le jeu en mettant en danse avec talent un air puisé dans le répertoire de la chanson française, où le plus souvent, poésie rime avec drôlerie et tendresse. Aucune de ces danses ne s'apparente à un clip censé illustrer la chanson, mais elles constituent toujours une proposition chorégraphique originale. Chansons de geste version contemporaine, elles permettent d'accéder en quelques minutes aux univers fort diversifiés des chorégraphes. Prenez une chanson, ses couplets et son refrain, le timbre de la voix de l'interprète, le sujet ou l'ambiance évoqués, et voyez quelles images, quelles couleurs, quelles figures et quels rythmes, la danse pourrait leur donner.
Conçu par Patrice Nezan, la collection Une danse le temps d'une chanson comprend les vidéos : Barbara, Jolie Môme, La Chanson des vieux amants, La Complainte du progrès, Ta Katie t'a quitté, Les Amants d'un jour et Tout morose.
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
40 ans de rock et danse
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Le Butô
Une découverte de la danse japonaise du Butô.
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
La part des femmes, une traversée numérique
Charles Picq, réalisateur en danse
Sacré Sacre
Classique, tellurique, chamanique, révolutionnaire ? Le 29 mai 1913, la première du "Sacre du printemps" de Nijinski fit scandale. Ce webdoc vous raconte l'histoire de cette pièce majeure qui a inspiré tant de chorégraphes.
Pourquoi je danse ?
Danses de mains
Ce parcours présente différents extraits vidéo où les mains sont au cœur du mouvement.
Vidéo-danses mexicaines
Danse dehors
La scène d’un théâtre et le studio ne sont pas les seuls lieux de travail ou de représentation d’une pièce chorégraphique. Parfois, les danseurs et les chorégraphes dansent à l’extérieur.
COLLECTION BAGOUET
Des genres et des styles
La danse est un terme bien vaste qui comprend beaucoup de spécificités. Ils dépendent de la culture d’un pays, d’une époque, d’un lieu. Ce Parcours propose une visite entre les genres et les styles de la danse.