Azimut
2013
Chorégraphe(s) : Bory, Aurélien (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Fondation BNP Paribas
Azimut
2013
Chorégraphe(s) : Bory, Aurélien (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Fondation BNP Paribas
Azimut
Librement inspiré de la figure de Sidi Ahmed Ou Moussa.
On appelle les acrobates marocains "Les enfants de Sidi Ahmed Ou Moussa". Celui-ci était un illustre sage soufi du 16ème siècle dont le tombeau continue d'être un lieu de pèlerinage. Il est considéré comme le "Saint Patron" de l'acrobatie marocaine. Liée au soufisme, celle-ci n'est donc pas un art spectaculaire dès l'origine : elle est née d'une pratique rituelle berbère, composée de figures circulaires et pyramidales, dans lesquelles j’ai voulu reconnaître des représentations célestes et maternelles.
Dans le soufisme, quête ontologique, la question du chemin est centrale. Azimut vient de l'arabe As-samt, au pluriel Sumūt, qui signifie "les chemins". Azimut est également un terme astronomique, qui mesure l'angle entre les astres et l'observateur. Le ciel est ainsi désigné. Dans la légende de Sidi Ahmed Ou Moussa, le sage parvient au ciel, mais regardant alors la terre et ses hommes, il préfère revenir. Son chemin, entre autres, m'a incité à prendre le motif du retour comme élément principal de l'écriture.
J'ai aimé l'idée de ce retour vers la terre-mère, retour où naissance et mort se rejoignent, retour comme orientation de l'existence.
J'aime aussi rêver à ces vers de T.S. Eliot : " Nous ne cesserons pas notre exploration Et le terme de notre quête Sera d'arriver là d'où nous étions partis".
Source : Aurélien Bory, septembre 2013, Cie 111
Bory, Aurélien
Aurélien Bory est né à Colmar en 1972. Ses études de physiques à l’Université de Strasbourg l’amènent à travailler dans le domaine de l’acoustique architecturale. Il interrompt ce parcours scientifique en 1995 et intègre le studio de création au sein du Lido, Centre des arts du cirque, à Toulouse. Il rencontre au Théâtre Garonne Mladen Materic, auprès duquel il se forme, et intègre sa troupe, le Théâtre Tattoo.
Il fonde la Compagnie 111 en 2000 à Toulouse. Il développe un théâtre physique, singulier et hybride, à la croisée de nombreuses disciplines (théâtre, cirque, danse, musique, arts visuels). De La trilogie sur l’espace, projet fondateur marqué par la collaboration avec le new-yorkais Phil Soltanoff, à sa dernière création aSH (2018) en passant par Espæce (2016) créée pour la 70e édition du Festival d’Avignon, son répertoire de onze spectacles est largement diffusé sur la scène internationale.
Aurélien Bory est soutenu par de nombreux théâtres, notamment le TNT – Théâtre national de Toulouse et le Grand T théâtre de Loire-Atlantique à Nantes où il a été artiste associé entre 2011 et 2016. Sa réflexion sur l’espace l’amène à investir de nouveaux champs artistiques tels que l’Opéra, les arts plastiques, l’architecture et l’urbanisme. Il mène à Toulouse une préfiguration artistique et architecturale pour inventer un nouveau de lieu de création dans les murs de l’ancien Théâtre de la Digue.
Sources : Site de la Compagnie 111
En savoir plus : cie111.com
Groupe acrobatique de Tanger
Direction artistique: Sanae El Kamouni
Année de création: 2003
Le Groupe Acrobatique de Tanger s’est formé sous l’impulsion de Sanae El Kamouni en 2003 avec l’ambition de rassembler une troupe d’acrobates traditionnels marocains en vue de créer un spectacle de cirque contemporain. Aujourd’hui, le Groupe Acrobatique de Tanger tourne dans le monde entier. Au Maroc il existe une pratique ancestrale de l’acrobatie, où les artistes reproduisent toujours les mêmes figures, sans possibilité de création. Sanae El Kamouni vient bouleverser cette pratique et lui amène un souffle nouveau. Après sa rencontre avec Aurélien Bory (Compagnie 111), ils parcourent tous deux le Maroc à la recherche d’acrobates et rencontrent les Hammich à Tanger, une famille d’acrobates. De cette rencontre naît Taoub (2004) qui tourne pendant six ans dans plus de vingt pays. Le groupe cultive un art de la voltige unique au monde, issu de la tradition amazighe de Sidi Ahmed Ou Moussa datant du XVIe siècle. Cette pratique est constituée de pyramides humaines, d’origine guerrière, qui servaient à franchir les murailles, et de figures circulaires, telle que la roue arabe. Ce savoir-faire ancestral se renouvèle aujourd’hui grâce au contact de la chorégraphie occidentale. Les acrobates poursuivent leur parcours et invitent Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot (metteurs en scène et circassiens) à créer Chouf Ouchouf (2010). Ils nous proposent une virée au cœur d’un souk labyrinthique, à travers une scénographie ingénieuse. Ces artistes de haut vol posent leurs valises à Toulouse en 2010. Aurélien Bory renouvèle sa collaboration en 2013 en créant "Azimut". En 2016 c’est Abdeliazide Senhadji (Compagnie XY) qui se joint à eux pour une nouvelle création.
Source: 17e Biennale danse (2016) - dossier de presse
Compagnie 111
Direction artistique: Aurélien Bory
Année de création: 2000
La scène est un espace. On peut le délimiter comme le rectangle du plateau et le volume d’air correspondant. Cet espace est le seul support de l’art où l’on ne peut échapper aux lois de la mécanique générale. Cette spécificité est importante. Les corps, les objets sont soumis à la gravité sans échappatoire possible. Ma proposition est de saisir les moyens du corps et les moyens du plateau, quels qu’ils soient, pour envisager ce problème. Le corps, l’objet sont pertinents pour parler de gravité. La relation entre l’individu et l’espace, avec tout ce qui la compose, constitue alors ce qui m’intéresse d’aborder sur un plateau.
Notre théâtre appréhende la scène en tant qu’espace physique et y inscrit des actions physiques. L’acteur est étymologiquement celui qui fait. Une pièce est une série d’actions. Au cirque, l’extraordinaire est annoncé. Au théâtre non. Il s’invite par surprise. Dans l’idée du cirque, on vient voir l’être extraordinaire, alors qu’au théâtre, c’est notre semblable que l’on regarde. La scène est un monde. L’acteur se situe dans cet espace, et l’interrogation porte sur la place de l’homme dans le monde. Je pars de la relation entre ces deux éléments : l’espace scénique comme monde, et les acteurs comme figures de l’homme ordinaire.
La question de l’espace pose celle de la limite. La limite est l’inconnue même. Elle aiguise notre sens de la découverte. Elle incarne l’endroit de la création. Notre théâtre est traversé par plusieurs disciplines, cirque, danse, arts visuels, musique, mais notre intérêt pour le renouvellement de la forme, pour l’indéterminé, est plus grand que l’appartenance à une discipline quelle qu’elle soit. Je préfère que la forme s’échafaude à la lisière des choses.
Je travaille à partir de contextes différents. Toutes mes collaborations s’envisagent de cette manière : une hybridation de pratiques ayant un champ de convergences. Chaque création s’inscrit ainsi dans la rencontre avec un autre contexte: celui d’un artiste, d’un lieu, d’une pratique, d’un milieu. Dans chaque cas, la démarche reste la même : c’est dans le déplacement des choses qu’on peut les amener aux bords, à l’endroit du questionnement.
Source : Site de la Cie 111
En savoir plus : cie111.com
Azimut
Direction artistique / Conception : Aurélien Bory
Interprétation : Groupe acrobatique de Tanger : Mustapha Aït Ouarakmane, Mohammed Hammich, Amal Hammich, Yassine Srasi, Achraf Mohammed Châaban, Adel Châaban, Abdelaziz El Haddad, Samir Lâaroussi, Younes Yemlahi, Jamila Abdellaoui / Younes Hammich (chef du Groupe acrobatique de Tanger) / Sanae El Kamouni (Directrice du Groupe acrobatique de Tanger)
Mise en scène : Aurélien Bory
Scénographie : Aurélien Bory
Musique originale : Joan Cambon
Musique live : Najib El Maïmouni Idrissi, Raïs Mohand (chanteurs)
Lumières : Arno Veyrat, Olivier Dupré
Costumes : Sylvie Marcucci avec Clotilde Elne et Amélie Mistler
Décors : Pierre Dequivre et l'atelier de la fiancée du pirate (et machinerie)
Son : Stéphane Ley, Edouard Heneman
Autres collaborations : Arno Veyrat et Sylvie Ananos (régie générale) / Mickaël Godbille, Tristan Baudoin et Thomas Dupeyron (Plateau et manipulation) / Taïcir Fadel (recherche et adaptation) / Marc Bizet (Vol) / ICE Alain Abidbol (bureau d'études)
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production, diffusion Florent Piraud et Alexandra Cahen (Grand Théâtre de Provence), Florence Meurisse et Christelle Lordonné (compagnie 111 - Aurélien Bory), Sanae El Kamouni et Marie Reculon (Scènes du Maroc) Production déléguée Grand Théâtre de Provence [Aix-en-Provence] Coproduction Grand Théâtre de Provence [Aix-en-Provence], Marseille-Provence 2013 - Capitale européenne de la culture, compagnie 111 - Aurélien Bory, Scènes du Maroc, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg, Le Grand T théâtre de Loire-Atlantique Nantes, Le Volcan scène nationale du Havre, CIRCa Auch Gers Midi-Pyrénées, Théâtre du Rond-Point Paris, Agora pôle national des arts du cirque Boulazac-Aquitaine, la Filature scène nationale de Mulhouse Avec le soutien Conseil Général des Bouches-du-Rhône - Centre départemental de créations en résidence, Assami, Deloitte, Fondation Deloitte et Fondation BNP Paribas Avec l'aide L'Usine scène conventionnée pour les arts dans l'espace public Tournefeuille Toulouse Métropole La compagnie 111 - Aurélien Bory est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication - Direction Régionale des Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées, la Région Midi- Pyrénées et la Ville de Toulouse, et reçoit le soutien du Conseil Général de Haute-Garonne. Elle bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets. La compagnie 111 - Aurélien Bory est associée au Grand T théâtre de Loire-Atlantique Scènes du Maroc bénéficie du soutien de la Fondations BNP Paribas et de la Fondation BMCI pour le développement de ses projets et reçoit le soutien de l'Institut Français du Maroc.
Danse et arts numériques
Noé Soulier : Repenser le mouvement
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
James Carlès
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
La Fondation BNP Paribas
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
Danse et arts plastiques
Danse et arts plastiques sont parfois en collaboration sur scène. Ce Parcours ne peut aborder toutes les formes de leurs relations ; il tente seulement de montrer l'importance de la création plastique dans certaines chorégraphies.
Danses de mains
Ce parcours présente différents extraits vidéo où les mains sont au cœur du mouvement.
Danse dehors
La scène d’un théâtre et le studio ne sont pas les seuls lieux de travail ou de représentation d’une pièce chorégraphique. Parfois, les danseurs et les chorégraphes dansent à l’extérieur.
La chorégraphie Belge contemporaine
Ce parcours présente les différents chorégraphes qui ont marqué le territoire belge.
L’espace scénique
Un spectacle de danse se déroule dans une zone spatiale définie ou non. Ce parcours permet de comprendre l’occupation de l’espace scénique en danse.
COLLECTION BAGOUET
Les arts du mouvement
Des genres et des styles
La danse est un terme bien vaste qui comprend beaucoup de spécificités. Ils dépendent de la culture d’un pays, d’une époque, d’un lieu. Ce Parcours propose une visite entre les genres et les styles de la danse.
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1960-1990] Postmodern dance et Black dance, des postures artistiques engagées dans leurs temps
Alors que les différentes visions de la Modern dance développées depuis la fin des années 1920 continuent à être actives, à se transformer et que leur rayonnement à l’international croît, une nouvelle génération de danseurs émerge dans une Amérique en pleine mutation.