Plan B
2015 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Bory, Aurélien (France) Soltanoff, Phil (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Plan B
2015 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Bory, Aurélien (France) Soltanoff, Phil (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Plan B
PLAN B ?
C’est une expression utilisée essentiellement dans les polars ou les films d’actions. On passe au plan B quand le plan A n’a pas marché. Tout cela me plaît énormément : bâtir un plan, en prévoir un de rechange, en sachant que si ce dernier échoue également, il n’y aura pas de “plan C”. Les personnages de Plan B sont dans cet état d’esprit, d’action, d’espoir, de fragilité. Seuls avec leurs plans…
PLAN DE MASSE ?
Plan B est le deuxième spectacle d’une trilogie, qui met en rapport le jonglage et l’acrobatie avec des contraintes d’espace. Dans IJK, le travail sur le cube, sur le volume, avait révélé le rythme et la musicalité du jonglage et proposait de cette discipline une perception différente : au lieu de le donner à voir, de l’aborder par son côté visuel, nous proposions de l’entendre. Avec Plan B, c’est le plan que nous explorons. Ce qui place la scénographie au centre de notre travail. Cette géométrie particulière impose un certain rapport au mouvement et à l’acrobatie, en lien ténu avec les lois de la physique. Nous tentons de l’investir de la manière la plus large possible, et de percevoir quels rêves, quelles qualités, quels écueils se cachent derrière ce dialogue avec la gravité.
PLAN-SÉQUENCE ?
La décomposition du mouvement nous renvoie au cinéma et à la photo, avec par exemple les travaux de Muybridge ou Marey – qui d’ailleurs se sont beaucoup intéressés à l’acrobatie. Pour le cinéma, je pourrais citer Méliès, qui a utilisé les artifices du cinéma au service de la magie et de l’illusion. Nous lui faisons un clin d’œil dans Plan B, à ceci près que chez nous l’artifice ne disparaît pas derrière l’illusion : à l’inverse, il s’agit même de mettre en évidence le dispositif, d’en souligner sa simplicité, la pauvreté des moyens techniques, pour ne retenir que son contenu poétique. Différents moments du spectacle sont inspirés du cinéma, citant par exemple Keaton, qui reste la référence de l’acteur, dans le sens où son travail a consisté à s’emparer de plusieurs pratiques artistiques. Cette démarche nous est chère : convoquer sur le plateau la musique, l’acrobatie, le jonglage et la danse, comme des moyens de mener à bien notre travail d’acteurs.
PLAN D’ATTAQUE ?
Concrètement, mon rôle a été de concevoir et d’imaginer les principaux axes de Plan B. Puis de réunir l’équipe artistique. J’ai alors eu l’idée de proposer la mise en scène à Phil Soltanoff, non habitué à ce type de projet. C’est un travail d’équipe. Les acteurs sont polyvalents. La lumière, le son sont très présents. Tous participent à la création à partir des contraintes de départ, principalement celles de la scénographie. Ce qui produit une matière artistique, sur laquelle s’appuie Phil Soltanoff pour développer la mise en scène.
Source : Entretien avec Aurélien Bory par Stéphane Boitel (Journal du Théâtre Garonne, janvier 2003)
Bory, Aurélien
Aurélien Bory est né à Colmar en 1972. Ses études de physiques à l’Université de Strasbourg l’amènent à travailler dans le domaine de l’acoustique architecturale. Il interrompt ce parcours scientifique en 1995 et intègre le studio de création au sein du Lido, Centre des arts du cirque, à Toulouse. Il rencontre au Théâtre Garonne Mladen Materic, auprès duquel il se forme, et intègre sa troupe, le Théâtre Tattoo.
Il fonde la Compagnie 111 en 2000 à Toulouse. Il développe un théâtre physique, singulier et hybride, à la croisée de nombreuses disciplines (théâtre, cirque, danse, musique, arts visuels). De La trilogie sur l’espace, projet fondateur marqué par la collaboration avec le new-yorkais Phil Soltanoff, à sa dernière création aSH (2018) en passant par Espæce (2016) créée pour la 70e édition du Festival d’Avignon, son répertoire de onze spectacles est largement diffusé sur la scène internationale.
Aurélien Bory est soutenu par de nombreux théâtres, notamment le TNT – Théâtre national de Toulouse et le Grand T théâtre de Loire-Atlantique à Nantes où il a été artiste associé entre 2011 et 2016. Sa réflexion sur l’espace l’amène à investir de nouveaux champs artistiques tels que l’Opéra, les arts plastiques, l’architecture et l’urbanisme. Il mène à Toulouse une préfiguration artistique et architecturale pour inventer un nouveau de lieu de création dans les murs de l’ancien Théâtre de la Digue.
Sources : Site de la Compagnie 111
En savoir plus : cie111.com
Soltanoff, Phil
Phil Soltanoff est un artiste hybride qui mélange et incorpore la danse, le théâtre, les arts visuels et les nouvelles technologies de façon à bousculer les formes familières et les étiquettes artistiques habituelles. Il est le directeur artistique de Mad dog, compagnie de théâtre expérimental. Parmi ses travaux, on trouve "LA Party" (programmée au festival Under The Radar en 2009) ; "Sitstandwalkliedown", créée spécifiquement pour un espace public de Governor Island, New-York, à la demande du festival Sitelines 2010 ; et "I/O", une collaboration avec l’artiste sonore Joe Diebes où 6 chanteurs lyriques dialoguent avec un ordinateur.
En 2002, Phil Soltanoff entame une collaboration avec Aurélien Bory et la Compagnie 111 pour une trilogie sur l’espace avec "Plan B" et "Plus ou moins l’infini". Sa collaboration avec le Festival Fusebox comprend le "12nineteen Library", une installation créée pour le Musée d’Arts de Austin et qui a reçu le prix Austin Critics Table Award en 2009. Phil Soltanoff est soutenu par le fond MAP, le Doris Duke Creative Exploration Fund, le fond Franco-Americain pour le Spectacle vivant (FACE), le Trust for Mutual Understanding, et le Newman’s Own. En 2009, la Mellon Foundation a récompensé le Center Theatre Group de Los Angeles pour encourager la création d’œuvres originales, notamment de Phil Soltanoff et son collaborateur Jim Findley. La première de leur dernière œuvre a eu lieu au CTG de Los Angeles en 2011. En 1999, Phil et l’artiste Hanne Tierney créent à Brooklyn l’espace d’exposition et de performances Five myles qui a reçu le prestigieux Obie Award en 2000.
Source : Théâtre du Rond-Point (Paris)
En savoir plus : cie111.com
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Plan B
Direction artistique / Conception : Aurélien Bory
Interprétation : Mathieu Bleton, Itamar Glucksmann, Jonathan Guichard, Nicolas Lourdelle
Mise en scène : Phil Soltanoff, Hugues Cohen (assistance)
Scénographie : Aurélien Bory
Musique originale : Phil Soltanoff, Olivier Alenda, Aurélien Bory
Musique additionnelle : Ryoji Ikeda, Lalo Schiffrin
Conception vidéo : Pierre Rigal (technique)
Lumières : Arno Veyrat, Carole China (régisseur)
Costumes : Sylvie Marcucci
Décors : Christian Meurisse, Harold Guidolin, Pierre Dequivre / Isadora de Ratuld (Peintures, patines)
Son : Joël Abriac (régie)
Autres collaborations : Olivier Alenda, Aurélien Bory, Loïc Praud, Alexandre Rodoreda (création des rôles) / Olivier Alenda, Loïc Praud (répétitions) / Arno Veyrat (Régie générale) / Thomas Dupeyron (régie plateau) / Florence Meurisse (Directrice des productions) / Christelle Lordonné (Administratrice de production) / Marie Reculon (Chargée de production) / Barbara Suthoff (Développement en international) Dorothée Duplan et Flore Guiraud assistées d’Eva Dias (Plan Bey) (Presse)
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production Compagnie 111 – Aurélien Bory / Coproduction de la création Théâtre Garonne – scène européenne/Toulouse, Théâtre de la Digue/Toulouse, Le Train Théâtre – scène conventionnée Portes lès Valence / Aide à la création Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse/Midi-Pyrénées, Service culturel de l’Ambassade de France à New-York, TnBA – Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine / Soutiens Ministère de la culture et de la communication – Direction Générale de la Création Artistique, Convention Institut Français/Ville de Toulouse, ADAMI / Coproduction de la reprise en 2012 Le Grand T – Théâtre de Loire-Atlantique/Nantes, Le Théâtre du Rond-Point/Paris Aide à la reprise en 2012 Théâtre Garonne – scène européenne/Toulouse, TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées, L’Usine – scène conventionnée pour les arts dans l’espace public/Tournefeuille Toulouse Métropole
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Danse et arts numériques
Noé Soulier : Repenser le mouvement
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
La Fondation BNP Paribas
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
Pantomimes
Présentation de la pantomime dans les différents courants de la danse.
Danse et arts plastiques
Danse et arts plastiques sont parfois en collaboration sur scène. Ce Parcours ne peut aborder toutes les formes de leurs relations ; il tente seulement de montrer l'importance de la création plastique dans certaines chorégraphies.
Pourquoi je danse ?
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Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Danses de mains
Ce parcours présente différents extraits vidéo où les mains sont au cœur du mouvement.
La danse contemporaine italienne : les années deux mille
Panorama des pratiques de danse contemporaine en Italie dans les années 2000.