Ashbury Street
2012 - Réalisateur-rice : Gauducheau, François
Chorégraphe(s) : Brumachon, Claude (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , 24images - Scènes d'écran
Producteur vidéo : 24 images productions, collection scène d'écran
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Ashbury Street
2012 - Réalisateur-rice : Gauducheau, François
Chorégraphe(s) : Brumachon, Claude (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , 24images - Scènes d'écran
Producteur vidéo : 24 images productions, collection scène d'écran
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Ashbury
ASHBURY ST. / Création 2012
Chorégraphie Claude Brumachon
Réalisation François Gauducheau
Chorégraphie pour 14 danseurs
Ashbury St., c'est d'abord une rue de San Francisco qui a vu naître le mouvement hippie des années 60. C'est donc un symbole, celui de toute une époque. En prenant ce titre, le chorégraphe Claude Brumachon et ses quatorze danseurs arpentent la rue où Janis Joplin a traîné ses boots, avec les Capricorns Girls, là où Grateful Dead a donné ses premiers concerts. Une chorégraphie ponctuée de tensions, de contre-culture, de doute, d'énergie, d'action, de déceptions, de combats qui annoncent d'autres rêves, d'autres innocences, d'autres révoltes…
Sur scène, de belles chaises où sont dessinées des fleurs de couleurs vives servent de décor mobile aux interprètes: barricades, salle de fête extravagante, cadre intime pour rencontres amoureuses… Dans leurs costumes tout aussi délirants, les danseurs sont animés par une danse dynamique et follement joyeuse. Entre espoir et désespoir, cette pièce psychédélique est une belle ode à la jeunesse, qui n'a pas d'époque.
A la tête du Centre Chorégraphique National de Nantes depuis plus de vingt ans, les deux directeurs complices, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche se revendiquent aussi chercheurs de mouvements énergiques et poétiques, signes de leur engagement très productif à la création.
Leur danse est très figurative, explicite et brutale, loin des démarches conceptuelles, à l'image de Ashbury St. qui explore les corps, les pulsions et montre un sens profond de l'humanité. Voilà pourquoi on les aime et que chaque rendez-vous à La Coursive est attendu.
Source : CCN de Nantes
Générique
Chorégraphie: Claude Brumachon
Assistant: Benjamin Lamarche
Répétiteur: Vincent Blanc
Danseurs: Grégory Alliot, Steven Chotard, Fabienne Donnio, Lise Fassier, Mickaël Frappat, Elisabetta Gareri, Julien Grosvalet, Benjamin Lamarche, Julien Massard, Martin Mauriès, Jess Lyon, Valére Soulard, Alice Tremblay, Lenka Vagnerova
Lumière: Olivier Tessier
Bande son: Claude Brumachon
Musiques: Robert Wyatt, The Doors, Janis Joplin, Haendel…
Décor - réalisation des chaises atelier technique du Grand T
Costumes: Claude Brumachon et les danseurs du CCNN
Documentaire réalisé par François Gauducheau - Production 24 images production / Scènes d'écran
Mise à jour : janvier 2013
Brumachon, Claude
Claude Brumachon est né en 1959, à Rouen. Après avoir suivi les cours aux Beaux-Arts où le dessin l’emmène sur le chemin des corps, il découvre la danse à dix-sept ans avec les Ballets de La Cité dirigés par Catherine Atlani, il y restera deux ans. En 1981, Claude Brumachon rencontre Benjamin Lamarche à Paris, ils commencent aussitôt une recherche commune et originale. Ensemble, ils partent à l’exploration de ce monde nouveau qui s’ouvre par le corps dansant. Claude Brumachon entre 1980 et 1983 travaille avec Chirstine Gérard (La Pierre Fugitive), Karine Saporta ( ) et Brigitte Farges. N’appartenant à aucune école particulière et n’en refusant aucune, Claude et Benjamin scellent leur entente avec un premier duo: Niverolles Duo du col en 1982. Avec leur premier groupe, la compagnie les Rixes en 1984, ils inventent une écriture chorégraphique stylisée véhémente et passionnelle ; un geste acéré, vif, une tendresse tourmentée. Ils s’entourent de danseurs, d’un compositeur, d’une maquilleuse, d’un costumier. Fonder une troupe, la mener vers la création. En quatre ans, le chorégraphe crée dix pièces dont deux majeures (1988) : Texane (primée au concours de Bagnolet) et Le Piédestal des vierges qui imposent leur style à une gestuelle reconnaissable. Elle enchaîne rapidement des séquences de mouvements tranchés, acérés, découpant le corps et l’espace. La réputation du chorégraphe s’installe. En 1989 émerge Folie, de nouveau un très grand succès. Succès qui sera renouvelé 7 ans plus tard, en 1996, avec Icare, solo (présenté au 50ème festival d’Avignon) écrit pour Benjamin Lamarche. Parfois tâtonnant, parfois fonçant, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche imaginent et inventent de nouveaux mondes. Jamais il n’y a entre eux le moindre doute, les doutes sont dans la danse, dans le comment faire, dans l’incessant questionnement du pourquoi ce corps mouvant qui obsède l’esprit. L’enseignement de leur danse se fait avec l’apprentissage, les cours sont là autant pour transmettre ce tout nouveau savoir, que pour l’affiner. Des moments pour unir le groupe sous une gestuelle commune. Comprendre passe aussi par faire comprendre. Expression du désir – passionnel – et de la sensualité débordante parfois au point qu’on a pu la qualifier de violente, leurs pièces sont des récits de l’indicible, des miroirs de mondes intérieurs déchaînés, poussés jusqu’au bout de leur loi. Claude Brumachon et Benjamin Lamarche se font chercheurs de mouvements poétiques et énergiques. Ils créent une danse tour à tour énergique et tourmentée, lyrique et passionnée, élevée et romantique puis terrestre et lourde de sens. Des errances de Molière, ils font avec Histoire d’Argan le visionnaire (2007) un spectacle lumineux et facétieux en hommage à l’artiste. De la société de consommation, ils font un Festin (2004) charnel et sensuel où la proximité éclate au visage du spectateur. Avec Phobos (2007), ils s’aventurent dans les peurs irrationnelles, universelles ou futiles. Claude et Benjamin créent à partir du corps pour le corps avec le corps. Leurs danses sont autant d’histoires de groupes qui se partagent l’espace de vie, que de solitude face au monde. Une recherche autour d’un geste irrationnel qu’ils appellent le geste juste, nécessaire et non gratuit.
Un geste chargé d’une histoire indicible qui devient l’instant-même et dans un constat, parfois amer, offre une vision de l’homme dans sa complexité. Claude Brumachon a signé plus de soixante-dix chorégraphies originales avec ses propres danseurs, des danseurs d’autres ballets français ou étrangers, des écoles et également avec des enfants. Claude Brumachon fut directeur du Centre Chorégraphique National de Nantes de 1992 à 2015 accompagné par Benjamin Lamarche qui fut co-directeur de 1996 à 2015.
Source : Brumachon-Lamarche
En savoir plus :
Gauducheau, François
François Gauducheau est né à Nantes. Après des études de Lettres et une année de coopération en Afrique, il s'installe à Paris et démarre la réalisation documentaire à l'ORTF. De 1970 à 1980, il réalise de nombreux films en particulier pour l'émission "Le jour du Seigneur" : France, Afrique, Inde, Asie, les sujets sont variés mais à forte couleur sociale et humaine.
Obligé de revenir à Nantes au début des années 80 pour des raisons familiales, il intègre une société locale, Vidéo 44, qui avec les outils de la vidéo légère alors naissante, produit et réalise de nombreux films institutionnels, principalement pour les collectivités locales.
Mais quelques années plus tard, le désir de refaire du documentaire est le plus fort et François Gauducheau crée GF. Production, sa propre société qui lui permet à la fois de vivre de son métier de réalisateur et de replonger à nouveau dans le monde du documentaire.
En 1997 il crée l'Association des Producteurs audiovisuels de Pays de la Loire.
Cependant le métier de producteur devenant trop prenant, il cède son entreprise au Groupe Her-bak et revient au statut d'auteur-réalisateur indépendant.
Depuis, François Gauducheau réalise de nombreux documentaires pour la télévision. Il collabore avec les sociétés de production régionales : Pois-chiche films, 24 Images, Odysséus productions, Plan Large, Aligal, Aber images…
Ses films sont diffusés sur Arte, Planète, France 2, France 3 régionale et nationale, Odyssée, Histoire,TV Rennes, Télénantes….
Pour gagner encore en souplesse et en liberté, il crée en 2008 avec quelques amis proches une structure associative, Primavista, qui permet de réaliser des essais, des captations de spectacles artistiques, des courts métrages avec son propre matériel de tournage et de montage.
Depuis juillet 2010, il est membre du conseil d'administration de l'Association Télénantes qui élabore et porte devant le CSA le dossier de la future télévision locale nantaise.
Source : Site de François Gauducheau
En savoir plus :
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