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2005 - Réalisateur-rice : Urréa, Valérie
Chorégraphe(s) : Tompkins, Mark (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
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2005 - Réalisateur-rice : Urréa, Valérie
Chorégraphe(s) : Tompkins, Mark (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
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Alors que fleurissent aujourd’hui les reprises, interrogeant sur un mode réflexif différentes zones de l’histoire de la danse, les HOMMAGES de Mark Tompkins, créés entre 1989 et 1998, activent un autre regard sur certaines de ses figures marquantes ; regard qui n’est pas tant historique et réflexif qu’intensif et joyeusement décalé. Qu’est-ce que le corps de Mark Tompkins fait de ces spectres, que nous connaissons principalement aujourd’hui au travers de photographies, de films, de fragments d’images ; comment met-il en jeu l’imaginaire attaché à ces icônes ? Valeska Gert, Joséphine Baker, Vaslav Nijinski – mais aussi Harry Sheppard, danseur noir américain et mentor de Mark Tompkins – : ce sont avant tout des corps singuliers, qui par la puissance de leur incarnation se dérobent à toute forme de reproduction. Les invoquer, c’est s’exposer au risque du décalage, de l’à-peu-près, du sacrilège. Mais s’exposer, c’est justement l’enjeu de ces portraits – où affleurent un autoportrait du danseur en tant qu’être traversé. Sans chercher à éviter la copie dégradée, le kitsch, les faux-semblants, débusquant les clichés et les mythologies, Mark Tompkins donne à voir un écart qui vaut en même temps comme fantasme et principe de vérité. Usant de tous les artifices du cabaret, du travestissement, du chant, de la musique, il passe d’un corps à un autre – homme ou femme, blanc ou noir – mû par le plaisir de faire comme si : de pousser la chansonnette avec Joséphine Baker, de grimacer avec Valeska Gert, de sauter avec Nijinski. Il se donne autant à voir accompagné de ces figures que nous accompagnant vers elles – nous laissant profiter pour un instant de cette petite déchirure dans le temps...
“Je passais le “mid life crisis”, j’avais douze ans, la nuit, je ne pouvais pas dormir. J’étais agitée, énervée, jusqu’au moment où ma tension intérieure a explosé. Soudain, j’ai vu clairement, directement, nettement, que moi aussi je mourrai un jour (...) cette pensée me poursuivait, je devenais folle. Je hurlais d’épouvante comme un animal (...). Alors j’ai fait une sorte de dépression. Je restais assise sur une chaise pendant des heures et je ne savais pas quoi faire. J’étais complètement malade. Et alors les gens m’ont poussée sur scène. J’ai été obligée de monter sur scène, que je le veuille ou non ”
Valeska Gert
Source : site de la compagnie http://www.idamarktompkins.com
Tompkins, Mark
Danseur, chorégraphe et pédagogue américain, Mark Tompkins vit en France depuis 1973. Après une série de solos et spectacles collectifs, il fonde en 1983 la compagnie I.D.A., International Dreems Associated. Au fil du temps, sa manière unique de fabriquer des objets performatifs non identifiés est devenue sa signature.
Solos, pièces de groupe, concerts et spectacles mêlant la danse, la musique, le chant, le texte, la vidéo, sont les étapes de ce parcours initié au début des années 70 et poursuivi avec la complicité du scénographe et costumier Jean-Louis Badet depuis 1988. Il mène aussi une recherche sur l'improvisation et la composition instantanée à travers son enseignement et des performances avec d'autres danseurs, musiciens, éclairagistes et vidéastes.
Lauréat du Concours de Bagnolet en 1984, il réalise un triptyque Trahisons - Men, Women, Humen, inspiré par l'étude du corps humain en mouvement du photographe Eadward Muybridge, présenté dans son intégralité au Festival Montpellier Danse en 1987. L'année suivante, il crée au Festival d'Avignon Nouvelles d'après le roman IDA de Gertrude Stein.
De 1990 à 1992, il produit La Plaque Tournante, une série de spectacles site spécifiques comprenant la danse, la musique, la vidéo et la lumière, avec sa compagnie et des artistes locaux dans dix villes européennes.
Mark Tompkins accompagne d'autres artistes en tant que regard extérieur. Depuis 2013, il accompagne le collectif FIRE ! dans un projet d'improvisation danse et musique comme parrain et regard extérieur.
Il est parfois interprète pour d'autres artistes : Journal d'Inquiétude de Thierry Bae en 2007 ; récitant chanteur dans mon amour de Christian Rizzo en 2008 ; lecteur dans Conférence sur rien de Joanne Leighton en 2010 ; chanteur danseur dans le concert de Sarah Murcia, NEVER MIND THE FUTURE d'après les Sex Pistols, avec son groupe Caroline et le pianiste Benoît Delbecq...
Source : Mark Tompkins
Urréa, Valérie
Après avoir suivi des cours à l’Ecole nationale Louis Lumière, Valérie Urréa affirme dès 1987 son engouement pour les arts visuels et le spectacle vivant. Documentaires, captations, fictions, de Bruit Blanc à L’Homme qui danse, ses films principalement coproduits par ARTE, interrogent tous des sujets aussi sensibles que l’autisme, la masculinité, ou les questions de la race, à travers des visions artistiques. Plusieurs fois primés, ses films sont régulièrement présentés dans des festivals internationaux. Par deux fois, elle a été artiste invitée à la commission Image Mouvement de la Délégation des Arts plastiques. Parallèlement, elle a enseigné plusieurs années les relations entre images et spectacle vivant à l’Ecole de cinéma de Marrakech (l'ESAV).
Source : Valérie Urréa
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Chorégraphie : Mark Tompkins
Interprétation : Mark Tompkins
Scénographie : Jean-Louis Badet
Musique additionnelle : Fred Astaire chante Irving Berlin, Cole Porter et John Kern
Costumes : Jean-Louis Badet
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Spectacle créé le 12 juin 1998, pour le Festival Le Chorégraphique, CCN de Tours.
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Spectacle enregistré au Nouvel Olympia de Tours en février 2004 au cours du tournage du film écrit par Rosita Boisseau et Valérie Urréa "L'homme qui danse" (2004, 59 min)
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