Les amants d'un jour
1997 - Réalisateur-rice : Lubtchansky, William
Chorégraphe(s) : Reynaud, Anne-Marie (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , CNC - Images de la culture
Producteur vidéo : Heure d'été productions ; Qwazi Qwazi film ; Arte
Les amants d'un jour
1997 - Réalisateur-rice : Lubtchansky, William
Chorégraphe(s) : Reynaud, Anne-Marie (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , CNC - Images de la culture
Producteur vidéo : Heure d'été productions ; Qwazi Qwazi film ; Arte
Les amants d'un jour
Une femme fait briller des verres, tandis qu'au loin, un couple enlacé danse avec langueur. Etreintes, roulades au sol, et puis soudain, un lit suspendu les accueille. Nous sommes loin du tempo intérieur proposé par Edith Piaf, que l'on imagine facilement, robe noire et mains tendues, contant l'histoire d'amour au dénouement tragique de ce couple qui se donne la mort dans une chambre d'hôtel.
Source : Ministère de la Culture
Reynaud, Anne-Marie
Née en 1945, Anne-Marie Reynaud – familière depuis l’âge de 7 ans de la méthode Irène Popard qui lui est conseillée par son médecin de famille – multiplie dans sa jeunesse les expériences : danseuse à 25 ans, engagée dans diverses initiatives mêlant les disciplines artistiques, à Saint-Étienne et à Paris dans le mouvement d’agitation intellectuelle et politique qui marque les années 60, puis découvrant la technique Nikolaïs qui est pour elle une vraie révélation, et rejoignant enfin en 1973 « Les Ballets de la Cité » de Catherine Atlani.
Fin 1974, elle intègre le Groupe de recherche théâtrale de l’Opéra de Paris (G.R.T.O.P.) créé par Rolf Liebermann pour Carolyn Carlson et John Davis, et participe aux mémorables « L’Or des fous, Les Fous d’or » présentés au Théâtre de la Ville à Paris, ou « X Land » au Palais des Papes d’Avignon (1975).
Au sein du G.R.T.O.P., l’envie vient à Anne-Marie Reynaud et Odile Azagury d’une danse « moins onirique », plus réaliste et plus engagée. De là va naître l’aventure collective du « Four Solaire ». Jusqu’en 1984, Anne-Marie Reynaud va être l’animatrice inlassable de ce groupe d’artistes, en phase avec son époque. À ce moment-là, la chorégraphe est nommée directrice du Centre chorégraphique régional de Bourgogne à Nevers, où elle présente la dernière création du collectif : « Trompe cœur » .
Si le nom « Four Solaire » reste adjoint au label Centre chorégraphique régional jusqu’à sa transformation en Centre chorégraphique national (1989), c’est bien une autre période qui s’ouvre alors pour Anne-Marie Reynaud. Le « collectif » cède du terrain au chorégraphe individuel, auteur autant que coordinateur, comme c’est le cas aussi dans bien d’autres compagnies dans une époque où la politique publique de la danse tend à favoriser l’inscription territoriale de jeunes personnalités singulières, emblématiques de la « nouvelle danse », en leur offrant des lieux de création et de diffusion nouveaux.
A Nevers, jusqu’en 1994, A.-M. Reynaud va produire maintes pièces chorégraphiques – dont « Drama », « Double tour » ou « Bal de masques » – en s’associant très souvent avec des artistes d’autres disciplines, musiciens, plasticiens, acteurs, etc.
Parallèlement à des aventures solitaires ou des pas de côté moins connus, comme sa collaboration avec Bernard Lavilliers (1987), sa mise en scène de la cérémonie de clôture des 8e Jeux du Pacifique à Nouméa (1987), ou celle des 2e Jeux de la Francophonie à Evry (1994), ou encore, la même année, sa participation aux 4e Nuits fantastiques du Loto, la chorégraphe développe de nombreux projets avec des amateurs auxquels elle tient particulièrement. A partir de 1995, elle dirige le festival "Iles de Danses" au sein de l’organisme "Ile de France Opéra et Ballet", avant d’être nommée à la tête de l'Institut de pédagogie et de recherche chorégraphique (qui deviendra le département Pédagogie et Formation) du Centre national de la Danse en 1998.
Toujours prête à danser, elle chorégraphie aussi à l’occasion, comme pour le danseur Pedro Pauwels, un des solos de « Cygn etc. » (2000), ou « Pliages » (2005). Elle décède le 26 mai 2009.
Laurent Sebillotte - CN D Centre national de la danse
Lubtchansky, William
Les amants d'un jour
Chorégraphie : Anne-Marie Reynaud
Interprétation : Yanno Iatrides, Antonin Lambert, Céline Praden-Kanagasabai
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : CNC, ministère de la Culture (DMD), ministère des Affaires étrangères, Procirep
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Heure d'été productions, Qwazi Qwazi film, Arte
Une danse, le temps d'une chanson
L'idée a tout pour plaire : avec la complicité d'un réalisateur, un chorégraphe joue le jeu en mettant en danse avec talent un air puisé dans le répertoire de la chanson française, où le plus souvent, poésie rime avec drôlerie et tendresse. Aucune de ces danses ne s'apparente à un clip censé illustrer la chanson, mais elles constituent toujours une proposition chorégraphique originale. Chansons de geste version contemporaine, elles permettent d'accéder en quelques minutes aux univers fort diversifiés des chorégraphes. Prenez une chanson, ses couplets et son refrain, le timbre de la voix de l'interprète, le sujet ou l'ambiance évoqués, et voyez quelles images, quelles couleurs, quelles figures et quels rythmes, la danse pourrait leur donner.
Conçu par Patrice Nezan, la collection Une danse le temps d'une chanson comprend les vidéos : Barbara, Jolie Môme, La Chanson des vieux amants, La Complainte du progrès, Ta Katie t'a quitté, Les Amants d'un jour et Tout morose.
Danse et arts numériques
Partenaires artistiques de K. Danse
La compagnie Dyptik
Les racines de la diversité en danse contemporaine
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La compagnie Vlovajobpru
Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
James Carlès
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
Le Butô
Une découverte de la danse japonaise du Butô.
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.