21 études à danser
1999 - Réalisateur-rice : De Mey, Thierry
Chorégraphe(s) : De Mey, Michèle Anne (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse
Producteur vidéo : Astragale asbl
21 études à danser
1999 - Réalisateur-rice : De Mey, Thierry
Chorégraphe(s) : De Mey, Michèle Anne (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse
Producteur vidéo : Astragale asbl
21 études à danser
THIERRY DE MEY
film / 1999 / 21'
21 études à danser a reçu une mention spéciale par le Top Award au Moving Pictures festival de Toronto (1999), le FIPA d'argent de Biarritz (2000), le prix de la SABAM et le prix Cinérgie du Festival International du film de Bruxelles (2000) et le deuxième prix du Springdanse fest (1999, Utrecht).
En terminologie musicale, le terme étude désigne des pièces conçues pour l'approche d'un problème spécifique : études pour les arpèges, pour la main gauche, etc…. La question abordée ici est comment faire fusionner film de danse et éléments de fiction. Quel ton, quelle proportion dorée permettrait de raconter/ danser des histoires en évitant le recours tant aux moyens de la comédie musicale qu'à ceux du ballet ? De nouvelles manières de raconter des histoires : certes un défi majeur pour la danse aujourd'hui. Vingt et une micro fictions par quatre danseuses de la Cie Michèle Anne De Mey où très vite l'aspect didactique de l'expérimentation cède le pas au plaisir d'une poétique ludique : un mélange inédit de tendre insolence et de rigoureuse élégance.
Dernière mise à jour : novembre 2012
De Mey, Michèle Anne
Chorégraphe belge, Michèle Anne De Mey (Bruxelles – 1959) étudie de 1976 à 1979 à Mudra, l’école fondée par Maurice Béjart à Bruxelles.Elle signe sa première chorégraphie Passé Simple en 1981 et donne une nouvelle orientation à la danse contemporaine qu’elle poursuivra avec les duos Ballatum (1984) et Face à Face (1986).
En 1983, elle est l’une des quatre membres fondatrices de la compagnie Rosas. Elle collabore durant 6 ans à la création et à l’interprétation de plusieurs pièces d’Anne Teresa De Keersmaeker dont Fase (1982), Rosas danst Rosas (1983), Elena’s Aria (1984) et Ottone, ottone (1988).Bien qu’une attention particulière soit toujours portée au lien entre la danse et la musique, la structure chorégraphique des créations de Michèle Anne De Mey nourrit un contenu dramaturgique fort et place le danseur dans un rapport scène/public spécifique et novateur.
En 1990, à l’occasion de la création de Sinfonia Eroica, elle fonde sa propre compagnie Astragale. Viennent ensuite une trentaine de créations rencontrant chacune un succès international. On citera entre autre Châteaux en Espagne (1991), Pulcinella (1994), Love Sonnets (1994), Cahier (1995), Katamenia (1997), Utopie (2001), Raining Dogs (2002), 12 Easy Waltzes (2004). Michèle Anne De Mey développe également un important travail pédagogique (à Amsterdam,à l’INSAS Bruxelles, au CNDC d’Angers, à l’École en Couleurs de Bruxelles).
Son travail chorégraphique est le point de départ de la réalisation de plusieurs films dont Love Sonnets et 21 Études à danser de Thierry De Mey, Face à Face d’Eric Pauwels. Créant son univers chorégraphique à partir de musiques fortes et de compositeurs de renom, elle travaille également avec Robert Wyatt et Jonathan Harvey. Depuis plusieurs années, elle développe des collaborations étroites avec d’autres artistes comme le plasticien – scénographe Simon Siegmann, Stéphane Olivier, membre du collectif Transquinquennal et Grégory Grosjean avec qui elle signe le duo 12 Easy Waltzes. En 2006 elle recrée Sinfonia Eroica, une de ses pièces phares des années 90, une parade éclatante, insolente et solaire sur fond de symphonie héroïque de Beethoven. Depuis lors, la pièce s’est produite plus de 100 fois, partout dans le monde. En 2007 elle crée P.L.U.G. sur la mécanique de l’accouplement et en 2009, elle présente le solo Koma, dans le cadre du festival Made in Korea initié par BOZAR.
Ce solo fait partie d’une série de quatre dont les trois autres sont de Sidi Larbi Cherkaoui, Arco Renz et Thomas Hauert. En 2009, elle crée également Neige, le pendant lunaire de Sinfonia Eroïca porté par la 7e Symphonie de Beethoven. À l’occasion du festival VIA 2011, elle crée avec Jaco Van Dormael et en collectif avec Grégory Grosjean, Thomas Gunzig, Julien Lambert, Nicolas Olivier et Sylvie Olivé, Kiss & Cry. En mai 2012, elle présente Lamento, un solo créé pour et interprété par la danseuse Gabriella Iacono à partir du Lamento d’Arianna de Monteverdi.
Après le succès retentissant de Kiss & Cry, ses plus de 300 représentations en 9 langues différentes dans une vingtaine de pays, devant plus de 180.000 spectateurs, Michèle Anne De Mey et son équipe de concepteurs de génie crée Cold Blood dans le cadre de Mons 2015 Capitale Européenne de la culture. Cold Blood est créé en décembre 2015 et connaît depuis lors, le même succès mondial que Kiss & Cry.
Michèle Anne De Mey quitte alors la direction de Charleroi Danses et refonde sa compagnie Astragales. C’est en octobre 2016 au Théâtre National qu’elle crée Amor un spectacle poétique et puissant où Michèle Anne seule en scène nous donne à vivre son expérience intime proche de l’EIM : expérience imminente de la mort.
En 2019 à l’opéra de Liège, elle chorégraphie des extraits de ballets pour une nouvelle version de l’Aïda de Verdi, mis en scène par Stefano Mazzonis. Pour cette création, assistée de Fatou Traoré elle s’entoure de danseurs et de circassiens.
En novembre 2019, la chorégraphe présente sa nouvelle création au Théâtre des Martyrs, « River » une fiction dansée. S’ensuit la création des chorégraphies pour l’opéra Somnambula à l’Opéra Royal de Wallonie en collaboration avec Jaco Van Dormael, qui, lui, assure la mise en scène. La Première devait avoir lieu en mars 2020, mais a été reportée suite au confinement.
A défaut de ne pouvoir présenter ses créations et éprouvant l’envie de pousser plus loin la recherche de la rencontre entre fiction et danse, elle tourne son premier court-métrage en 2021, en collaboration avec le jeune chef opérateur, Gaspard Pauwels. Fiction dansée , est interprété par Violette Wanty et Aurélien Oudot, tout deux danseurs et acrobates. Le film s’inspire du confinement et du huis-clos. Il raconte l’histoire d’un frère et un sœur enfermés dans la maison familiale. Fiction dansée est sélectionné au Brussels Short Film Festival (BSFF) dans la catégorie Sélection Nationale. Sortie le 29 avril 2023 à Flagey.
En 2022 elle présente son spectacle Sinfonia Eroica à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège. Couronnée de succès dès sa création en 1990, ce spectacle est devenu un classique de la danse contemporaine. Véritable appel à la danse, il prend une dimension nouvelle, accompagné par l’Orchestre de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège, sous la direction d’Ayrton Desimpelaere.
Le Ballet Am Rhein de Dusseldorf l’a invitée à chorégraphier l’un des quatre tempéraments du spectacle créé par George Balanchine. Michèle Anne De Mey explorera le tempérament flegmatique aux côtés d’autres chorégraphes de renom, Hélène Blackburn, John Numeier et Demis Volpi, qui se consacrent respectivement à la colère, la mélancolie, et le caractère sanguin. La première a lieu en juin 2022.
Blue smile, chorégraphie de Michèle Anne De Mey pour cinq danseurs* de la BODHI PROJECT dance company (SEAD-Salzburg)
Dans blue smile, Michèle Anne De Mey explore la manière de concilier notre profond désir d’appartenance avec notre peur de l’exclusion ? Que signifie être un individu au sein d’un groupe ? Comment pouvons-nous, avec toutes nos différences, devenir Nous ?
Avec des enregistrements rares des chansons les plus légendaires de Joplin, blue smile est une chorégraphie radicale et nuancée qui se compose d’un vocabulaire de mouvements précis et unique. La pièce est le portrait d’une communauté en pleine mutation, une danse de l’interdépendance et un chant d’émancipation.
Source et en savoir plus : https://www.astragales.be/fr/
De Mey, Thierry
Thierry De Mey, né en 1956, est compositeur et réalisateur de films. L'intuition du mouvement guide l'ensemble de son travail, lui permettant d'aborder et d'intégrer différentes disciplines. Le postulat préalable à son écriture musicale et filmique veut que le rythme soit vécu dans le(s) corps et qu'il soit révélateur du sens musical pour l'auteur, l'interprète et le public.
Il a développé un système d'écriture musicale du mouvement, à l'œuvre dans certaines de ses pièces où les aspects visuels et chorégraphiques sont d'importance égale au geste producteur de son : Musique de tables (1987), Silence must be ! (2002), Light Music créé à la Biennale Musiques en scène de Lyon en 2004.
Une grande partie de sa production musicale est destinée à la danse et au cinéma. Pour les chorégraphes Anne Teresa De Keersmaeker, Wim Vandekeybus et sa sœur Michèle Anne De Mey, il fut souvent bien plus qu'un compositeur, mais aussi un précieux collaborateur dans l'invention de « stratégies formelles » ? pour reprendre une expression qui lui est chère. Ses principales réalisations et compositions sont Rosas danst Rosas, Amor constante, April me, Kinok (chorégraphies A. T. De Keersmaeker) ; What the body does not remember et Les porteuses de mauvaises nouvelles, Le poids de la main (chorégraphies de W. Vandekeybus), Dantons Töd (dir. Bob Wilson), Musique de tables, Frisking pour percussions, un quatuor à cordes, Counter Phrases, etc.
Il a participé à la fondation de Maximalist ! et de l'ensemble Ictus qui a créé plusieurs de ses pièces (dir : G. E. Octors). Sa musique a été interprétée par de grands ensembles tels que le Quatuor Arditti, le Hilliard ensemble, le London Sinfonietta, l'Ensemble Modern, le musikFabrik et l'Orchestre Symphonique de Lille. Les installations de Thierry De Mey où interagissent musique, danse, vidéo et processus interactifs ont été présentées dans des manifestations telles que les biennales de Venise, de Lyon et en de nombreux musées. Son travail a été récompensé de prix nationaux et internationaux (Bessie Awards, Eve du Spectacle, Forum des compositeurs de l'Unesco, FIPA…). Le film/installation Deep in the woods (2002-2004) réunit plus de 70 danseurs/chorégraphes. Pour le film Counter Phrases (2003-2004), 9 compositeurs répondent à son invitation danse/film : S. Reich, F. Romitelli, M. Lindberg, T. Hosokawa, G. Aperghis, J. Harvey, L. Francesconi, R. De Raaf et S. Van Eycken. En 2003, le processus de travail avec A. T. De Keersmaeker a fait l'objet d'un documentaire "Corps accord" produit par Arte, qui a par ailleurs diffusé et coproduit la plupart de ses films.
En 2006, il a réalisé une installation d'après le conte de Perrault, Barbe Bleue, et un film, One Flat Thing reproduced sur la chorégraphie de William Forsythe, diffusé sur Arte. En 2007, pour la Biennale de Charleroi Danses, il crée From Inside, une installation interactive en forme de triptyque. A l'occasion de la Biennale 09 Charleroi Danses, il crée Equi Voci, polyptique de films de danse accompagné d'un orchestre comprenant entre autres Prélude à la mer, film basé sur l'une des plus belles chorégraphies d'Anne Teresa De Keersmaeker qu'il a tourné en Mer d'Aral en octobre 2009. Son dernier film en date, La Valse, chorégraphiée par Thomas Hauert et ZOO, vient compléter et clore ce projet. Enfin, sa nouvelle installation Rémanences, réalisée grâce à un procédé de captation par caméra thermique est créée en mars 2010 en Belgique et en France aux festivals VIA et EXIT.
Thierry De Mey a été artiste associé à Charleroi Danses, Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de 2005 à 2016.
Sa création, Taxinomie du geste, a été créée en novembre 2013 à l'occasion de la Biennale de Charleroi Danses.
Source : Charleroi Danses
21 études à danser
Chorégraphie : Michèle Anne De Mey
Musique originale : Thierry de Mey
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Production Astragale asbl Co-production Le Fresnoy - studio national des arts contemporains
La compagnie Dyptik
Les racines de la diversité en danse contemporaine
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
La Maison de la Danse de Lyon
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
Danse et musique
Le rapport entre musique et création chorégraphique se décline différemment selon les courants, selon les siècles.
Pourquoi je danse ?
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.
Danses de mains
Ce parcours présente différents extraits vidéo où les mains sont au cœur du mouvement.
La chorégraphie Belge contemporaine
Ce parcours présente les différents chorégraphes qui ont marqué le territoire belge.
L’espace scénique
Un spectacle de danse se déroule dans une zone spatiale définie ou non. Ce parcours permet de comprendre l’occupation de l’espace scénique en danse.
COLLECTION BAGOUET
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.
SOUFFLE OCÉAN INDIEN 1,2,3,4
Le ballet poussé à bout
L'évolution du ballet, de sa forme romantique au néo-classique.
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.