Wasla, ce qui relie
1998 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Fattoumi, Héla (Tunisia) Lamoureux, Éric (France)
Présentée dans la/les collection(s) : VIADANSE Direction Fattoumi/Lamoureux - CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort
Producteur vidéo : Compagnie Fattoumi-Lamoureux;Biennale de danse de Lyon;Théâtre de la Ville (Paris)
Wasla, ce qui relie
1998 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Fattoumi, Héla (Tunisia) Lamoureux, Éric (France)
Présentée dans la/les collection(s) : VIADANSE Direction Fattoumi/Lamoureux - CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort
Producteur vidéo : Compagnie Fattoumi-Lamoureux;Biennale de danse de Lyon;Théâtre de la Ville (Paris)
Wasla (ce qui relie)
La singularité de notre danse repose sur une " identité - relation " toujours en mouvement, façonnée par les échanges qui fondent notre histoire. Notre collaboration artistique permet d'ouvrir un espace commun, véritable foyer d'interactions dans lequel nous confrontons nos particularités par de multiples croisements qui peuvent être assimilés à une forme de " créolisation " au sens où l'entend Edouard Glissant.
Le thème de la Méditerranée associé plus particulièrement au monde arabo-musulman est indéniablement porteur d'une charge émotive profonde pour nous du fait même de cette " identité - relation " qui fait s'entrecroiser nos deux modes d'être au monde, marqués par nos racines, orientales pour Héla Fattoumi, occidentales pour Eric Lamoureux. Il convoque une mosaïque de goûts, de saveurs, de souvenirs, d'expériences sensibles, de frissons de vie qui sont inscrits dans notre danse depuis le début de façon souterraine, comme une " trace - mémoire ".
Participer à la Biennale de Danse de Lyon nous donne l'occasion de nous concentrer avec un autre degré de conscience sur ces notions de " trace - mémoire, identité - relation, créolisation ". Toujours par la mise en jeu des corps, nous espérons révéler combien ces notions participent à la réalité complexe qui relie les deux rives de la méditerranée.
Wasla sera une soirée composée de deux parties. Un solo d'Héla Fattoumi que nous mettrons en chantier dès le mois de mai. A partir de celui-ci, de ce qu'il nous livrera, nous créerons une pièce courte pour six danseurs introduction ou réponse à ce solo.
Nous aborderons la danse orientale pendant le processus de création afin de provoquer sur un terrain inconnu l'intelligence sensible du corps. La vibration, l'ondulation, le tremblement du bassin, des épaules sont des sensations que nous avons envie de traverser pour découvrir les résonances singulières qu'elles provoqueront.
Pour la musique, nous travaillerons avec Christophe Sechet, dans le même esprit, en tentant de nous confronter à la diversité des formes qu'elles soient traditionnelles (musique Arabo-Andalouse, Dhikr...) ou contemporaines (Anouar Brahem, Nidaa Abou Mrad...).
Dernière mise à jour : avril 2012
Fattoumi, Héla
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la Compagnie FATTOUMI/LAMOUREUX en 1988. Leur première pièce Husaïs est couronnée du prix de la 1ère œuvre au concours international de Bagnolet en 1990, suivie du trio Après-midi prix Nouveaux Talents Danse de la SACD en 1991. Ces deux œuvres les propulsent parmi les leaders d’une nouvelle génération de la création contemporaine et leur apportent une reconnaissance internationale.
Un espace de recherche dont la source est l’entremêlement de leurs particularités. De pièce en pièce, ils sondent inlassablement l’intelligence sensible du corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser) en mouvement. Durant cette première période plusieurs pièces marquantes voient le jour dans la continuité d’Husaïs : Si loin que l’on aille (Théâtre de la Bastille et Théâtre de la Ville, 1992) ; Fiesta (Commande du Festival d’Avignon, 1992) ; Asile Poétique (Théâtre de la Ville, 2000) à partir des textes du poète Antonio Ramos Rosa ; Wasla, Ce qui relie… (Biennale de Lyon, 1998) ; Vita Nova (Grande Halle de la Villette, 2000) avec la 11ème promotion du Centre National des Arts du Cirque. Ces pièces affirment un travail chorégraphique relié aux notions de maîtrise/non maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif, faisant surgir une danse dont la charge expressive est traversée par une « énergie graphique ».
Nommés à la direction du CCN de Caen/Basse-Normandie en 2004, ils poursuivent alors leur démarche à travers des pièces plus portées sur des sujets à forte tonalité sociétale. Ce seront La Madâ’a (Arsenal de Metz, 2004) avec les frères Joubran, virtuoses palestiniens du oud ; Pièze (Unité de pression) et La danse de Pièze (Festival Dialogue de corps, Ouagadougou, 2006 et Théâtre de la Bastille), autour de la notion d’ « homosensualité » dans le monde arabo-musulman ; Just to dance… (Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, 2010), pièce autour de la notion de « créolisation » développée par Édouard Glissant ; MANTA, solo créé au Festival Montpellier Danse 2009 puis en tournée internationale (Tokyo, Séoul, Berlin, Tunis, Bruxelles, Stockholm, Oslo), à partir de la problématique que soulève le port du niqab ; Lost in burqa, (Festival danse d’ailleurs, 2011) performance pour 8 interprètes réalisée à partir des « vêtements-sculptures » de la plasticienne marocaine Majida Khattari ; Masculines (Arsenal de Metz, 2013) sur les représentations du féminin de part et d’autre de la Méditerranée.
Ils réactivent une recherche chorégraphique se ressourçant au potentiel expressif et poétique de la danse. Une douce imprudence co-signée avec Thierry Thieû Niang (Festival Ardanthé 2013, Théâtre National de Chaillot, 2014) sur la notion du « Care » ; Waves commande pour le NorrlandsOperan et son Orchestre symphonique dans le cadre de Umeå 2014, capitale européenne de la Culture pour laquelle ils s’associent avec le chanteur et compositeur suédois Peter von Poehl.
Ils s’aventurent régulièrement hors des théâtres pour réagir in-situ à d’autres contextes de réactivité. En février 2009, ils signent la performance Stèles dans le cadre d’une « Nocturne » exceptionnelle, commande du Musée du Louvre. En 2008 il créent Promenade au Grand Palais et imaginent un dialogue avec les sculptures monumentales de Richard Serra. En janvier 2012 ils créent Circle invitant le public au centre d’un dispositif circulaire où la danse s’enivre à l’énergie mêlée de 26 danseurs professionnels et amateurs. En 2013, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, ils investissent l’exposition « Un été au bord de l’eau » du Musée des Beaux-Arts de Caen pour une Flânerie chorégraphique.
Création du Festival Danse d’Ailleurs (2005) Dès 2005, ils initient le Festival Danse d’Ailleurs qui a vocation à remettre en perspective la notion d’universalisme en questionnant les cadres référents de la modernité en art selon les horizons culturels. Les quatre premières éditions ont fait focus sur des artistes issus du vaste et divers continent africain et ont valu à ce jeune festival un rayonnement international grandissant, les éditions suivantes ont ouvert le spectre jusqu’en Asie en lien avec le Festival Hot Summer in Kyoto au Japon.
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux sont fortement engagés dans différentes instances à la promotion et à la défense de l’art chorégraphique. De 2001 à 2004, Héla Fattoumi est vice-présidente Danse de la SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). Elle est à ce titre chargée de la programmation du « Vif du sujet » au Festival d’Avignon. De 2006 à 2008, elle préside l’ACCN (Association des Centres Chorégraphiques Nationaux). Présidence reprise de 2010 à 2013 par Éric Lamoureux, qui assure depuis la vice-présidence. Depuis septembre 2013 Héla Fattoumi est présidente déléguée à la prospective au SYNDEAC.
Ils sont nommés à la direction du Centre chorégraphique National de Franche Comté à Belfort en mars 2015. Dès leur nomination à la direction du CCNFCB ils rebaptisent l’institution VIADANSE, dans la perspective d’impulser une nouvelle dynamique et de faciliter l’appropriation par le public du projet et de l’institution.
Ils enrichissent leur répertoire grâce à la création de plusieurs spectacles dont
•OSCYL en lien avec les arts plastiques, traversé par la notion d’altérité qui constitue un fil conducteur dans le parcours des deux créateurs. Ils s’aventurent ainsi à la croisée des disciplines dans une tentative de décloisonnement entre la danse, les arts plastiques, le théâtre d’objets, le théâtre de marionnettes.
Création en Septembre 2017 pour l’ouverture du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville Mézières. Avant-première au Festival International de Roverreto (Italie) puis le Théâtre National de Chaillot
•BNETT WASLA relié au désir de poursuivre la transmission d’un répertoire aux jeunes génération. les deux chorégraphes réinventent une partition pour quatre femmes, danseuses du jeune Ballet National Tunisien. Ainsi ils s’engagent dans une véritable expérience intergénérationnelle et transculturelle, puisant dans l’intime et le singulier vers le collectif, traversé des enjeux liés à l’émancipation de la femme.
Création pour l’ouverture de la cité de la Culture de Tunis.
• SWING Museum, spectacle jeune et tout public. SWING Museum propose un voyage imaginaire, à la croisée de la danse, de l’art dadaïste, des marionnettes et de l’imagerie vidéo. Ce conte féerique au décor mouvant s’appuie sur une trame narrative, l’aventure surprenante d’un gardien de musée qui fait un rêve éveillé
Création en février 2018 au festival À pas contés CDCN Dijon, soutenue par le Festival international MOMIX de Kingersheim.
• AKZAK, l’impatience d’une jeunesse reliée, autour du rapport danse/musique. Guidés par le double élan « aller vers et accueillir », les deux chorégraphes embarquent 12 danseurs venus d’Afrique et d’Europe vers une pièce chorégraphique chorale, en dialogue avec une composition musicale originale de et par le percussionniste virtuose Xavier Desandre Navarre. Création les 25 et 26 septembre 2020 aux Zébrures d’Automne, Les Francophonies, Des écritures à la scène, Limoges.
En lien avec les musiques actuelles :
• SYMPATHETIC MAGIC avec le chanteur pop Peter von Poehl (collaboration entamée avec WAVES)
• L’évènement MOUVEMENTS Interstices chorégraphiques à l’occasion des 30 ans du festival les Eurockéennes. Une collection de 19 films courts, réunissant de nombreux chorégraphes et danseurs représentatifs de la richesse et de la diversité du champ chorégraphique et offrant ainsi à la danse un espace de visibilité hors norme. coproduction : Ministère de la Culture, Territoire de Musique, Arte Concert, VIADANSE, Sequence.
Ils créent trois autres formes en lien avec les musées et/ou l’espace public :
• OSCYL Variation
• SUPERPOSE et BETWEEN.
Ces différents formats et leur diversité ont offert l’opportunité d’aller à la rencontre du public en faisant varier les contextes de réceptivité. Ils ont également permis de démultiplier les possibilités de diffusion
Ils créent trois spectacles avec les amateurs de toutes générations
• CIRCLE, PULSE, JONCTION. Ils ont été de formidables activateurs de lien via l’engagement dans des expériences humaines et artistiques.
Ils initient TERRITOIRES DANSÉS EN COMMUN - un projet d’éducation artistique et culturelle à l’échelle transfrontalière
Soucieux de développer un réseau actif de personnes ressources dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle à l’échelle du territoire transfrontalier, afin de multiplier les possibilités d’intervention artistique en milieu scolaire au-delà même des frontières nationales, VIADANSE, avec le soutien du Fonds de Coopération Belfort – Canton du Jura, de la DRAC Bourgogne Franche-Comté, du Rectorat de l’Académie de Besançon et du Département de l’enseignement de la République et Canton du Jura, met en place un ambitieux programme de formation de personnes ressources de part et d’autre de la frontière (Territoire de Belfort, Pays de Montbéliard, Canton du Jura et Jura bernois en Suisse).
Le dépôt d’un dossier de financement dans le cadre du dispositif Interreg France-Suisse, validé le 7 décembre 2018, permet à ce projet une ambition et une pérennité pour les trois prochaines années, jusqu’en décembre 2021.
Lamoureux, Éric
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la Compagnie FATTOUMI/LAMOUREUX en 1988. Leur première pièce Husaïs est couronnée du prix de la 1ère œuvre au concours international de Bagnolet en 1990, suivie du trio Après-midi prix Nouveaux Talents Danse de la SACD en 1991. Ces deux œuvres les propulsent parmi les leaders d’une nouvelle génération de la création contemporaine et leur apportent une reconnaissance internationale.
Un espace de recherche dont la source est l’entremêlement de leurs particularités. De pièce en pièce, ils sondent inlassablement l’intelligence sensible du corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser) en mouvement. Durant cette première période plusieurs pièces marquantes voient le jour dans la continuité d’Husaïs : Si loin que l’on aille (Théâtre de la Bastille et Théâtre de la Ville, 1992) ; Fiesta (Commande du Festival d’Avignon, 1992) ; Asile Poétique (Théâtre de la Ville, 2000) à partir des textes du poète Antonio Ramos Rosa ; Wasla, Ce qui relie… (Biennale de Lyon, 1998) ; Vita Nova (Grande Halle de la Villette, 2000) avec la 11ème promotion du Centre National des Arts du Cirque. Ces pièces affirment un travail chorégraphique relié aux notions de maîtrise/non maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif, faisant surgir une danse dont la charge expressive est traversée par une « énergie graphique ».
Nommés à la direction du CCN de Caen/Basse-Normandie en 2004, ils poursuivent alors leur démarche à travers des pièces plus portées sur des sujets à forte tonalité sociétale. Ce seront La Madâ’a (Arsenal de Metz, 2004) avec les frères Joubran, virtuoses palestiniens du oud ; Pièze (Unité de pression) et La danse de Pièze (Festival Dialogue de corps, Ouagadougou, 2006 et Théâtre de la Bastille), autour de la notion d’ « homosensualité » dans le monde arabo-musulman ; Just to dance… (Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, 2010), pièce autour de la notion de « créolisation » développée par Édouard Glissant ; MANTA, solo créé au Festival Montpellier Danse 2009 puis en tournée internationale (Tokyo, Séoul, Berlin, Tunis, Bruxelles, Stockholm, Oslo), à partir de la problématique que soulève le port du niqab ; Lost in burqa, (Festival danse d’ailleurs, 2011) performance pour 8 interprètes réalisée à partir des « vêtements-sculptures » de la plasticienne marocaine Majida Khattari ; Masculines (Arsenal de Metz, 2013) sur les représentations du féminin de part et d’autre de la Méditerranée.
Ils réactivent une recherche chorégraphique se ressourçant au potentiel expressif et poétique de la danse. Une douce imprudence co-signée avec Thierry Thieû Niang (Festival Ardanthé 2013, Théâtre National de Chaillot, 2014) sur la notion du « Care » ; Waves commande pour le NorrlandsOperan et son Orchestre symphonique dans le cadre de Umeå 2014, capitale européenne de la Culture pour laquelle ils s’associent avec le chanteur et compositeur suédois Peter von Poehl.
Ils s’aventurent régulièrement hors des théâtres pour réagir in-situ à d’autres contextes de réactivité. En février 2009, ils signent la performance Stèles dans le cadre d’une « Nocturne » exceptionnelle, commande du Musée du Louvre. En 2008 il créent Promenade au Grand Palais et imaginent un dialogue avec les sculptures monumentales de Richard Serra. En janvier 2012 ils créent Circle invitant le public au centre d’un dispositif circulaire où la danse s’enivre à l’énergie mêlée de 26 danseurs professionnels et amateurs. En 2013, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, ils investissent l’exposition « Un été au bord de l’eau » du Musée des Beaux-Arts de Caen pour une Flânerie chorégraphique.
Création du Festival Danse d’Ailleurs (2005) Dès 2005, ils initient le Festival Danse d’Ailleurs qui a vocation à remettre en perspective la notion d’universalisme en questionnant les cadres référents de la modernité en art selon les horizons culturels. Les quatre premières éditions ont fait focus sur des artistes issus du vaste et divers continent africain et ont valu à ce jeune festival un rayonnement international grandissant, les éditions suivantes ont ouvert le spectre jusqu’en Asie en lien avec le Festival Hot Summer in Kyoto au Japon.
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux sont fortement engagés dans différentes instances à la promotion et à la défense de l’art chorégraphique. De 2001 à 2004, Héla Fattoumi est vice-présidente Danse de la SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). Elle est à ce titre chargée de la programmation du « Vif du sujet » au Festival d’Avignon. De 2006 à 2008, elle préside l’ACCN (Association des Centres Chorégraphiques Nationaux). Présidence reprise de 2010 à 2013 par Éric Lamoureux, qui assure depuis la vice-présidence. Depuis septembre 2013 Héla Fattoumi est présidente déléguée à la prospective au SYNDEAC.
Ils sont nommés à la direction du Centre chorégraphique National de Franche Comté à Belfort en mars 2015. Dès leur nomination à la direction du CCNFCB ils rebaptisent l’institution VIADANSE, dans la perspective d’impulser une nouvelle dynamique et de faciliter l’appropriation par le public du projet et de l’institution.
Ils enrichissent leur répertoire grâce à la création de plusieurs spectacles dont
•OSCYL en lien avec les arts plastiques, traversé par la notion d’altérité qui constitue un fil conducteur dans le parcours des deux créateurs. Ils s’aventurent ainsi à la croisée des disciplines dans une tentative de décloisonnement entre la danse, les arts plastiques, le théâtre d’objets, le théâtre de marionnettes.
Création en Septembre 2017 pour l’ouverture du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville Mézières. Avant-première au Festival International de Roverreto (Italie) puis le Théâtre National de Chaillot
•BNETT WASLA relié au désir de poursuivre la transmission d’un répertoire aux jeunes génération. les deux chorégraphes réinventent une partition pour quatre femmes, danseuses du jeune Ballet National Tunisien. Ainsi ils s’engagent dans une véritable expérience intergénérationnelle et transculturelle, puisant dans l’intime et le singulier vers le collectif, traversé des enjeux liés à l’émancipation de la femme.
Création pour l’ouverture de la cité de la Culture de Tunis.
• SWING Museum, spectacle jeune et tout public. SWING Museum propose un voyage imaginaire, à la croisée de la danse, de l’art dadaïste, des marionnettes et de l’imagerie vidéo. Ce conte féerique au décor mouvant s’appuie sur une trame narrative, l’aventure surprenante d’un gardien de musée qui fait un rêve éveillé
Création en février 2018 au festival À pas contés CDCN Dijon, soutenue par le Festival international MOMIX de Kingersheim.
• AKZAK, l’impatience d’une jeunesse reliée, autour du rapport danse/musique. Guidés par le double élan « aller vers et accueillir », les deux chorégraphes embarquent 12 danseurs venus d’Afrique et d’Europe vers une pièce chorégraphique chorale, en dialogue avec une composition musicale originale de et par le percussionniste virtuose Xavier Desandre Navarre. Création les 25 et 26 septembre 2020 aux Zébrures d’Automne, Les Francophonies, Des écritures à la scène, Limoges.
En lien avec les musiques actuelles :
• SYMPATHETIC MAGIC avec le chanteur pop Peter von Poehl (collaboration entamée avec WAVES)
• L’évènement MOUVEMENTS Interstices chorégraphiques à l’occasion des 30 ans du festival les Eurockéennes. Une collection de 19 films courts, réunissant de nombreux chorégraphes et danseurs représentatifs de la richesse et de la diversité du champ chorégraphique et offrant ainsi à la danse un espace de visibilité hors norme. coproduction : Ministère de la Culture, Territoire de Musique, Arte Concert, VIADANSE, Sequence.
Ils créent trois autres formes en lien avec les musées et/ou l’espace public :
• OSCYL Variation
• SUPERPOSE et BETWEEN.
Ces différents formats et leur diversité ont offert l’opportunité d’aller à la rencontre du public en faisant varier les contextes de réceptivité. Ils ont également permis de démultiplier les possibilités de diffusion
Ils créent trois spectacles avec les amateurs de toutes générations
• CIRCLE, PULSE, JONCTION. Ils ont été de formidables activateurs de lien via l’engagement dans des expériences humaines et artistiques.
Ils initient TERRITOIRES DANSÉS EN COMMUN - un projet d’éducation artistique et culturelle à l’échelle transfrontalière
Soucieux de développer un réseau actif de personnes ressources dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle à l’échelle du territoire transfrontalier, afin de multiplier les possibilités d’intervention artistique en milieu scolaire au-delà même des frontières nationales, VIADANSE, avec le soutien du Fonds de Coopération Belfort – Canton du Jura, de la DRAC Bourgogne Franche-Comté, du Rectorat de l’Académie de Besançon et du Département de l’enseignement de la République et Canton du Jura, met en place un ambitieux programme de formation de personnes ressources de part et d’autre de la frontière (Territoire de Belfort, Pays de Montbéliard, Canton du Jura et Jura bernois en Suisse).
Le dépôt d’un dossier de financement dans le cadre du dispositif Interreg France-Suisse, validé le 7 décembre 2018, permet à ce projet une ambition et une pérennité pour les trois prochaines années, jusqu’en décembre 2021.
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Wasla, ce qui relie
Chorégraphie : Héla Fattoumi/Eric Lamoureux
Interprétation : Héla Fattoumi
Scénographie : Raymond Sarti
Musique originale : Christophe Séchet
Conception vidéo : Réalisation vidéo : Charles Picq
Lumières : Xavier Lazarini
Costumes : Sandrine Pelletier
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Cie Fattoumi-Lamoureux, Biennale de la Danse de Lyon, Théâtre de la Ville (Paris)
La compagnie Dyptik
La part des femmes, une traversée numérique
EIVV 2022 Danse avec la caméra
Hip hop / Influences
Ce Parcours présente un aperçu des racines de la danse Hip Hop.
Une scène artistique hip hop en France
La Biennale de la danse
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.