Cellule
2019 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Nach (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Cellule
2019 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Nach (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Cellule
Des rituels urbains sur les toits de la Porte de Montreuil, à l’affiche d'Éloge du puissant royaume du chorégraphe contemporain Heddy Maalem, Nach dit « explorer le territoire de ses clairs-obscurs intérieurs (…) et jouer avec l’ambiguïté de son corps androgyne, deux êtres qui conversent dans un même corps ». Car, comme tous les krumpers, Nach est elle-même et son avatar, son personnage. Dans son solo Cellule, enfermée, elle s’évade évoquant les films de David Lynch mais aussi les travaux autobiographiques de photographes comme Francesca Woodman, Nan Goldin ou Antoine d’Agata. Des projections vidéos habillent les murs de cette cellule par des jeux de gros plans sur des corps enlacés. Du krump, danse très codifiée et hiérarchisée née à Los Angeles dans les années 2000 suite à des émeutes raciales, Nach présente une version personnelle, libérée du passé mais fidèle aux anciens du mouvement.
Source : Maison de la Danse de Lyon
"PISTE NOIRE
Je suis une guerrière. Je risque.
Jour après jour, je m’invente, je découvre, j’ose, je ne fléchis pas. Je suis seule dans mon identité en suspension. Je suis émue aux larmes. J’empoigne mes tripes, je dévore mes amours.
Je suis multiple, pure, violente, jouissante, souffrante. Mon âme brule, elle est sacrée. Je murmure dans les églises. Je supplie. Je m’empare de ma douleur pour m’en défaire.
Je suis Nach. Un monstre perdu dans les mythes et les cultures.
Je fascine, j’effraye, je dégoûte, je nourris les fantasmes. Je suis une déesse, une putain, une sorcière, la Sainte Vierge.
Je suis laide. Je me shoote à la vie. Je cherche mon rituel à créer. Je me fous de l’Art, seule compte la nécessité."
Source : Nach
Nach
Venue à la danse par le Krump qu’elle découvre en 2008, Nach développe simultanément son rapport à la scène et à la création. Interprète pour différents artistes, elle multiplie les rencontres avec des personnalités de tous horizons comme le chorégraphe Heddy Maalem et le metteur en scène Marcel Bozonnet. Côté musique, on la retrouve auprès de Koki Nakano et Ruth Rosenthal (collectif Winter Family). Côté cinéma, elle mène une aventure singulière avec les étudiants de l’une des écoles du collectif Kourtrajmé. Un travail de transmission portant sur le corps, la posture et l’incarnation, éléments fondateurs dans son propre parcours.
Un basculement s’opère en 2017 avec la création de son premier solo, Cellule, bientôt suivi, en 2019, de Beloved Shadows, pièce réalisée après un voyage au Japon. L’artiste y découvre entre autres certains arts de la scène comme le théâtre Nô et le Bunraku ainsi que la danse Butô.
Plus que jamais convaincue de la nécessité de « faire récit », Nach s’engage davantage dans sa propre voie, celle d’un corps organique, dont la danse puissante et délicate croise d’autres perceptions et gestes artistiques comme les arts visuels, les espaces d’errance, de glissement, la lumière ou encore les mots. Une approche de la création dont témoigne sa conférence dansée Nulle part est un endroit (2021). Résistant aux catégories, son travail interroge aussi bien le féminin que les processus engagés par chacun pour se réapproprier une identité multiple. Questions qu’elle aborde différemment dans sa prochaine création, Elles disent, première pièce de groupe.
Source : Van Van Dance Company
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Cellule
Chorégraphie : Nach
Interprétation : Nach
Scénographie : Emmanuel Tussore
Texte : Nach
Conception vidéo : Nach
Lumières : Emmanuel Tussore
Décors : Boris Munger & Jean- Alain Van
Direction technique : Vincent Hoppe
Son : Vincent Hoppe
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Nach Van Van Dance Company / Coproduction • Espace 1789, Scène conventionnée danse - Saint-Ouen, Maison Daniel Féry – Nanterre, CDCN / Atelier de Paris, Théâtre de Fresnes
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Fabien Plasson, 2019
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