Voice Noise
2024 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Martens, Jan (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2020 > 2024
Voice Noise
2024 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Martens, Jan (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2020 > 2024
Voice Noise
Pièce de rupture aux yeux de Jan Martens, VOICE NOISE réunit six danseurs et danseuses pour façonner un paysage sonore composé de quelques-unes des grandes interprètes et compositrices de notre temps. Se demandant comment certaines ont été réduites au silence, le chorégraphe questionne à sa façon, pop et précise, une histoire contemporaine.
« Le silence est le cosmos de la femme. » Cette affirmation de Sophocle, l’autrice Anne Carson en fait un des axes de son essai, The Gender of Sound (1992), cherchant à comprendre comment la culture patriarcale a réduit les femmes au silence « en associant idéologiquement le son des femmes à la monstruosité, au désordre et à la mort ». Jan Martens, chorégraphe phare de la nouvelle scène flamande, s’empare à son tour de cet état des lieux, invitant au plateau des voix de femmes novatrices, inconnues ou oubliées de ces cent dernières années de l’histoire de la musique. La danse, incarnée par six interprètes, sera dès lors le véhicule de ces récits de vie, voix humaine entre cri, murmure, chant et contestation. Délaissant les grands ensembles, Jan Martens revient ici à l’essentiel, le mouvement dans le partage. Steven Michel, Courtney May Robertson et Loeka Willems, complices de toujours, avec Sue-Yeon Youn, Elisha Mercelina et Mamadou Wagué font de VOICE NOISE une odyssée réparatrice.
Martens, Jan
Jan Martens (°1984, Belgique) a étudié à l’Académie de danse Fontys à Tilburg aux Pays-Bas et a achevé sa formation de danse en 2006 au Conservatoire royal d’Anvers (École supérieure Artesis). Depuis 2010, il crée sa propre œuvre chorégraphique qui, chemin faisant, est portée à la scène avec une régularité croissante devant des publics nationaux et internationaux.
L’œuvre de Jan Martens se nourrit de la conviction que chaque corps est en mesure de communiquer et a quelque chose à raconter. La communication directe se traduit par une forme transparente. Son œuvre est comme une retraite où la notion du temps redevient tangible et qui offre de la latitude à l’observation, l’émotion et la réflexion. Pour atteindre cet objectif, il ne conçoit pas tant son propre vocabulaire gestuel, mais travaille et réutilise des idiolectes existants dans un contexte différent afin de permettre à de nouvelles idées d’émerger. Dans chaque nouvelle œuvre, il tente de redessiner la relation entre public et performeur.
Le premier spectacle de Jan Martens, I CAN RIDE A HORSE WHILST JUGGLING SO MARRY ME (2010), brossait le portrait d’une génération de jeunes femmes dans une société dominée par les réseaux sociaux. Ensuite, il a réalisé deux duos à Frascati à Amsterdam : A SMALL GUIDE ON HOW TO TREAT YOUR LIFETIME COMPANION (2011), sélectionné par la plate-forme Aerowaves en 2011 et SWEAT BABY SWEAT (2011), sélectionné par les festivals Dansdagen 2012 et Circuit X 2013. Ensuite, il a créé trois productions sur la beauté non conventionnelle avec des performeurs dont les corps ne répondent pas aux critères habituels de la danse contemporaine : BIS (2012) pour Truus Bronkhorst alors âgé de 62 ans, LA BÊTE (2013) pour la jeune actrice Joke Emmers, et VICTOR (2013), un duo pour un garçon et un adulte que Jan Martens a créé en collaboration avec le metteur en scène Peter Seynaeve.
En 2014, Jan Martens a choisi le saut comme un mouvement central du spectacle de groupe THE DOG DAYS ARE OVER (2014) qui a été sélectionné Het Theaterfestival Vlaanderen. Le spectacle est toujours en tournée, de même que le solo ODE TO THE ATTEMPT (2014) et le projet THE COMMON PEOPLE (2016), un spectacle qui est à la fois une expérience sociale et un atelier créé en collaboration avec le metteur en scène Lukas Dhont. En 2017, Jan Martens crée RULE OF THREE, une collaboration avec l’artiste acousticien états-unien NAH. Dans PASSING THE BECHDEL TEST (2018), Jan Martens choisit résolument d’utiliser uniquement la parole et les 13 jeunes de fABULEUS s’emparent des mots d’un grand éventail d’écrivaines et de penseures pour aborder des thèmes comme les stéréotypes et le féminisme. Début 2019, lostmovements a eu sa première. Les cheminements artistiques des danseurs et chorégraphes Marc Vanrunxt et Jan Martens se sont régulièrement croisés par le passé et se retrouvent sur un solo pour Jan Martens. Marc Vanrunxt était déjà présent au début des années quatre-vingt, aux prémices de la nouvelle vague de la danse flamande.
En 20/21, Martens se concentre sur la première de any attempt will end in crushed bodies and shattered bones (première le 18 juillet 2021 au Festival d’Avignon). Une pièce de groupe pour dix-sept danseurs âgés de 16 à 69 ans. Il travaille également sur le solo ELISABETH GETS HER WAY qu’il dansera lui-même (première le 12 juillet 2021 au Julidans, Amsterdam).
Jan Martens réalise aussi souvent des spectacles invités comme MAN MADE (2017) pour le Dance On Ensemble, et accompagne en outre de jeunes créateurs dans la réalisation de leurs productions. Martens a remporté le prix Prins Bernard du Fonds culturel néerlandais du Nord-Brabant en 2014 et le prestigieux prix Charlotte Köhler en 2015. Il est « artiste associé » à DE SINGEL (Anvers, BE).
Source : https://www.grip.house/
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Voice Noise
Chorégraphie : Jan Martens
Interprétation : Elisha Mercelina, Steven Michel, Courtney May Robertson, Mamadou Wagué, Loeka Willems, Sue-Yeon Youn
Scénographie : Joris van Oosterwijk
Lumières : Jan Fedinger
Costumes : Sofie Durnez
Autres collaborations : Regards extérieurs : Marc Vanrunxt, Rudi Meulemans et Femke Gyselinck
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production GRIP. Coproduction La Comédie de Clermont-Ferrand ; Maison de la danse, Lyon – Pôle européen de production ; De Singel international arts center ; Théâtre de Liège ; Julidans ; Le Manège – scène nationale de Reims ; Romaeuropa festival ; Teatro Municipal do Porto ; Scène Nationale de Forbach ; Charleroi-Danse ; Festspielhaus St-Pölten. Résidences La Comédie de Clermont-Ferrand ; DE SINGEL ; Charleroi Danse. Diffusion internationale: A Propic – Line Rousseau en Marion Gauvent. Avec le support financier de: le gouvernement Flamand, le Tax Shelter du gouvernement fédéral belge via BNPPFFF.
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