Not ending
2022 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Julien, Tatiana (France)
Présentée dans la/les collection(s) : CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Not ending
2022 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Julien, Tatiana (France)
Présentée dans la/les collection(s) : CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Not ending
Danser Encore
Pendant deux jours, le Ballet de l’Opéra de Lyon essaime des solos dans les espaces du CN D, pour un parcours chorégraphique noué autour de la rencontre entre un interprète du ballet et un chorégraphe. Reflétant la diversité des écritures contemporaines, Danser Encore nous fait plonger dans la fabrique vivante de la danse. Lancé en 2020 par Julie Guibert, directrice du Ballet de l’Opéra de Lyon, le cycle Danser Encore repose sur le désir de mettre en avant la singularité des danseurs et danseuses du Ballet, et de soutenir la création chorégraphique dans le contexte de la pandémie en misant sur le dialogue fertile entre interprètes et créateurs. À partir de l’écriture de solos sur mesure, Danser Encoreexpose un travail à quatre mains, tout en donnant à voir la variété de la création chorégraphique contemporaine. Après la conception de seize solos originaux, le Ballet de l'Opéra de Lyon continue à creuser les ramifications de ce format, afin de créer des objets chorégraphiques utilisant toutes les ressources du corps, de l’image et du mouvement. Déployés dans les espaces du Centre national de la danse pendant deux jours, une dizaine de solos occupent les studios et l’atrium – révélant la fragilité, la légèreté, la densité, le relief de chaque interprète et l’élan de son désir de danse.
Not ending
Tenu dans le flux continu d’un battement, circulaire et permanent, Not ending est un solo pensé d’un trait, où le mouvement qui ne se finit pas est celui d’un cycle, qu’il soit celui de la nature ou du féminin enchanteur, une sorte de légèreté sous les pieds et d’abandon aux éléments, une célébration du vivant.
Source : programmes du CND et de l'Opéra de Lyon
Julien, Tatiana
Diplômée du CNSMDP et de l’université́ Paris VIII, Tatiana Julien est interprète pour la Cie 7273, Nathalie Pernette, Thomas Lebrun, Sylvain Prunenec, Olivia Grandville et Boris Charmatz.
En 2011, elle fonde sa compagnie, la C’Interscribo. À la croisée des langages, la compagnie explore des formes spectaculaires hybrides pour plateau et in-situ, mêlant professionnels et amateurs, et qui s’interrogent sur l’engagement de l’artiste dans le monde et la place du spectateur/ citoyen. Les créations, souvent adaptées à l’architecture des lieux, proposent des dispositifs engageant pour le public et déploient le fantasme d’une danse qui se contamine, partout, tout le temps, une danse qui suscite de l’empathie. Le son, la lumière, et le texte sont des éléments primordiaux. Le corps s’engage dans ces paysages immersifs comme un cri perçant, traversé par son contexte, chargé d’une force vitale persistante.
Les premières créations de la compagnie, la Mort & l’Extase, Douve, Ruineset Initio, opéra chorégraphiquesont d’abord des formes aux abords de l’expressionnisme, dans une écriture chorégraphique ciselée, verbale et incarnée. Les dernières pièces Turbulence– installation chorégraphique au casque pour espaces non-dédiés -, et Soulèvement– un solo sur la résistance en dispositif bi-frontal -, poursuivent l’exploration d’une danse manifeste, pleine et engagée, cette fois sous des formes plus performatives et avec l’intégration du public dans la scénographie.
Dans le cadre du projet européen « Dancing Museums » la compagnie invente un temps fort pour la danse intitulé la Cité (éphémère) de la danse. Elle y invite différents chorégraphes à performer l’utopie d’une cité de la danse en lien avec les habitants. Tatiana Julien a créé au Musée du Louvre la performance Prière de ne pas détruireet Monumentadans la Nef du Grand Palais. Elle a également performé à la National Gallery à Londres, au musée Boijmans à Rotterdam, à la Gemälde Galerie à Vienne, au museo Civico, au musée d’Arte Sella en Italie, et à l’INHA à Paris.
Tatiana Julien est artiste associée à la Maison de la Culture d’Amiens – Pôle européen de création et de production et à l’Espace des Arts, scène nationale Chalon-sur-Saône. Elle est également artiste compagnon au Théâtre du Beauvaisis, scène nationale.
Source : Compagnie C’Interscribo.
En savoir plus :Site de la compagnie
Centre national de la danse, Réalisation
Depuis 2001, le Centre national de la danse (CND) réalise des captations de ses programmations de spectacle et de pédagogie et crée des ressources à partir de ces représentations filmées (interviews, conférences dansées, rencontres avec des artistes, démonstrations, grandes leçons, colloques spécialisés, montages thématiques, etc.).
Le Ballet de l'Opéra de Lyon
Dès son arrivée en 1969 à la tète de l’ "Opéra Nouveau de Lyon", Louis Erlo donne à la danse une place de choix. Pour la première fois, en dehors de Paris, une maison d’Opéra accorde à sa compagnie de ballet des soirées entières consacrées à la danse.
Dès lors, celle-ci n’a cessé de s’ouvrir à tous les affluents, qu’ils soient fleuves ou rivières, voisins ou lointains, harmonieux ou tumultueux. Mais dans tous les cas, talentueux. Cette vivifiante ouverture au monde, le Ballet de l’Opéra de Lyon l’a vécue d’emblée, avec ses premiers directeurs, l’Italien Vittorio Biagi, puis le yougoslave Milko Speremblek et le né-zélandais Gray Veredon, tous dans la mouvance néo-classique et béjartienne de l’époque.
Mais c’est Françoise Adret qui, à partir de 1985, va donner à la compagnie une tournure résolument plurielle. La "mère Adret" à comme l’appellent affectueusement ses danseurs a un œil, du bagout et un solide carnet d’adresses. Surtout, cette Française qui a beaucoup voyagé a pour mission de donner à cette troupe une dimension nationale et internationale. Elle constitue un répertoire sur un double spectre : les grands chorégraphes internationaux encore peu demandés, (et non des moindres, entre Jiří Kylián, Mats Ek, Nacho Duato ou William Forsythe) et la chance donnée à la "jeune danse française" (Mathilde Monnier, Maryse Delente, Angelin Preljocaj)… Dans toute troupe, il y a des temps de grâce, Mais à Lyon, un moment d’éclat allait changer le cours des choses. En 1985, personne n’imaginait qu’une poupée magique (la Cendrillon de Maguy Marin) ferait faire le tour du monde à la compagnie, avec pas moins de trois tournées aux États-Unis la seule année 1987… Trois ans plus tard, Lyon récidivait en créant la fameuse relecture de Roméo et Juliette par Angelin Prejlocaj. Nouveau défi (c’est, pour le chorégraphe, sa première commande d’importance), et nouvelle pièce mémorable. Les dés étaient jetés…
Lorsqu’en 1991, le Grec Yorkos Loukos alors maître de ballet-directeur succède à Françoise Adret, le pli est pris et se démultiplie jusqu’à aujourd’hui, avec une palette "choré-graphique" d’une grande ouverture d’esprit. Maguy Marin devenue chorégraphe résidente fait encore des étincelles lorsqu’en 1993, elle inaugure le nouvel Opéra de Lyon avec une version déjantée de Coppélia en goguette dans la banlieue lyonnaise. Détours vers l’histoire de la danse, regards sur la danse au présent, visions de ce qu’elle sera demain, pluralité des styles, des âges des chorégraphes, de leurs origines, de leur formation : la force du Ballet de l’Opéra de Lyon, c’est justement de n’avoir pas de spécificité, mais un répertoire extrêmement diversifié revendique Yorgos Loukos. Autant dire que cela attire le public (qui aime la nouveauté) et les jeunes danseurs d’aujourd’hui, adeptes et aguerris aux changements de style. Même les professeurs ne sont pas à demeure, qui changent tous les mois, pour s’interdire toute routine.
Aujourd’hui, la compagnie possède un répertoire de 117 œuvres dont plus de la moitié sont des créations. Lister les chorégraphes venus travailler à Lyon, c’est rappeler l’importance des pionniers de la nouvelle danse française (Mathilde Monnier, Jean-Claude Gallotta) et de leurs jeunes cousins (de Jérôme Bel à Christian Rizzo, Alain Buffard ou Rachid Ouramdane). C’est rejoindre les ténors de la modern dance américaine (Trisha Brown, Merce Cunningham, Lucinda Childs), de l’énergie post-classique (William Forsythe, Benjamin Millepied) et de la "next wave" (comme Otto Ramstad). C’est explorer la musicalité belge (de Keersmaeker) la théâtralité suédoise (Mats Ek), le lyrisme tchèque (Jiří Kylián), la puissance israélienne (Ohad Naharin, Emanuel Gat). C’est habituer son regard aux petits nouveaux (Tania Carvalho, Alessandro Sciarroni, Marina Mascarell..). C’est être… aux confluences d’une danse plus que jamais ouverte sur le monde.
Source : Site de l'Opéra de Lyon
En savoir plus : opera-lyon.com
Not ending
Chorégraphie : Tatiana Julien
Interprétation : Jacqueline Bâby
Musique originale : Gaspard Guilbert
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Enregistré au CND le 14 octobre 2022 dans le cadre de "Danser Encore", un parcours chorégraphique composé de solos et proposé par le Ballet de l'Opéra de Lyon
À corps et à cris
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Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
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Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
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Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
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Explication du terme « état de corps » pour la danse.