A fuego lento
1996 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Berbessou, Catherine (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 1996
Producteur vidéo : Biennale de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
A fuego lento
1996 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Berbessou, Catherine (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 1996
Producteur vidéo : Biennale de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
A fuego lento
Les partenaires ne tournent pas l'un autour de l'autre : leurs pas vont et reviennent au lieu de tourner sur place, comme continuellement poussés à vouloir s'échapper, à se détourner mais sans jamais réussir à se détacher de la force d'attraction qui les relie.
Les danseurs se laissent et se rattrapent au lieu de vraiment danser ensemble ; plutôt que l'un avec l'autre, ils dansent l'un contre l'autre, hésitant entre la proximité et la lutte que laisse entendre l'expression. Le tango se propose comme le lien d'une rencontre : la loi de la gravité du tango veut que l'attraction des deux partenaires ne soit pas seulement un prétexte (on danse ensemble parce qu'on s'attire) mais une condition du tango : on se doit d'être attiré pour danser. IIs se rencontrent, s'enlacent, se défont et se refont...
Pierre Monette
La rencontre avec le Tango Argentin et son univers a fait naître une envie qui me tient à cœur et à laquelle je travaille depuis 1994 : associer mon expérience en Contemporain et en Tango pour en faire un spectacle, non pas comme une simple démonstration de style ou un plagia du Tango, mais comme une réflexion sur la solitude, le couple, le désir, la violence, la complicité, le mal-être actuel qui nous pousse vers un retour à la danse à deux. L'univers et l'origine du Tango sont très adaptés à cette expression. Cette création sera l'aboutissement d'une osmose entre deux mondes artistiques fascinants et le fruit d'une recherche active de toute une équipe.
Catherine Berbessou
Source : Site de la Compagnie
En savoir plus : quatzarts.free.fr
Berbessou, Catherine
Catherine Berbessou commence son parcours professionnel à l’Ecole des Rencontres Internationales de Danse Contemporaine avec Françoise et Dominique Dupuy. Très vite elle est danseuse dans la Cie l’Esquisse (Joëlle Bouvier, Régis Obadia) puis rejoint la Cie Claude Brumachon. En 1993, elle fonde sa propre Cie et crée pour la Biennale Nationale de la Danse du Val de Marne « A Table ». C’est aussi l’année où elle s’enflamme pour le tango argentin qu’elle pratique à Buenos Aires avec de grands maîtres. En 1996, elle crée « A Fuego Lento », spectacle sur l’univers du tango à travers une dramaturgie contemporaine coproduit par la Biennale de Danse de Lyon. En 1997, elle assiste en qualité de chorégraphe le comédien Jacques Gamblin pour son spectacle « Le Touché de la hanche ». En 1999, elle crée « Valser » présenté entre autres au Festival d ‘Avignon et au Festival de Marseille. En 2000, elle travaille en collaboration avec le réalisateur Sébastien Jaudeau sur le film « Intrusion » et présente son nouveau spectacle « Rencontre Exceptionnelle ». En 2002, la Cie retrouve le Théâtre des Gémeaux à Sceaux en résidence de création pour « Fleur de Cactus ». En 2009, elle participe au duo « In I » d’Akram Khan et Juliette Binoche sur la partie tango argentin. En 2010, elle chorégraphie un solo pour la comédienne Armelle Deutsch dans « Pigalle la nuit » de Hervé Hadmar. En 2014, elle remonte « Valser » pour les danseurs du Ballet du Capitole de Toulouse (le spetacle entrera dans son répertoire) à la demande de Kader Belarbi. En 2017, elle crée « Tu, el cielo y tu » présenté à la biennale du Val-de-Marne. Depuis 2003, elle se consacre à l’enseignement et la pratique du tango argentin avec Federico Rodriguez Moreno en France et à l’étranger, et chorégraphie pour de nombreux festivals de tango argentin.
Source: Site de la Compagnie Catherine Berbessou
En savoir plus
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Compagnie Quat'zarts
C'est en 1990 que la Compagnie voit le jour sous le nom de sa chorégraphe Catherine Berbessou.
En 1993, la Compagnie obtient une subvention du ministère et le soutien de la Biennale du Val de Marne pour A Table, pièce danse contemporaine pour quatre danseurs.
En 1996, le Tango fait son entrée dans la Compagnie et obtient la confiance de la Biennale de danse à Lyon et le soutien de l'Adami, ainsi que la collaboration de la Maison de la Musique à Nanterre et de l'Espace Carpeaux pour le prêt des studios de répétitions.
Ainsi naît le spectacle A Fuego Lento qui connaît un beau succès et l'appui du Théâtre de la Ville à Paris.
En 1998, la Compagnie s'installe en résidence aux Gémeaux Scène Nationale à Sceaux pour 7 mois.
La création Valser est présentée les 12 et 13 mars 1999. Ce spectacle est coproduit par les Gémeaux, obtient le soutien de l'Adami, de la Caisse des Dépôts et Consignations, de l'Afaa et obtient l'aide à la création de la Drac d'Ile de France, ministère de la Culture et de la Communication.
En 1999, la résidence aux Gémeaux est reconduite pour une année et va pemettre la réalisation d'un film Intrusion en collaboration avec Sébastien Jaudeau présenté lors de la soirée Rencontre Exceptionnelle présentée les 28,29,30 Mars 2000 à Sceaux .
En 2000 et 200, la Compagnie obtient une aide compagnie sur deux ans de la Drac Ile de France ministère de la Culture et de la Communication, et se consacre à la diffusion de A Fuego lento et Valser.
En 2002, La Compagnie retrouve le Théâtre des Gémeaux à Sceaux en résidence de création où est présenté Fleur de Cactus les 8,9,10 Mars. Co-produit par Sceaux, le théâtre de la Ville, Forbach , le Festival de Marseille, Lyon et avec le soutien de la Drac Ile de France et de l'Adami.
Source : Site de la Compagnie
En savoir plus : quatzarts.free.fr
A fuego lento
Chorégraphie : Catherine Berbessou
Assistance à la chorégraphie : Federico Rodriguez Moreno
Interprétation : Corinne Barbara, Catherine Berbessou, Teresa Cuhna, Moira Castellano, Federico Rodriguez Moreno, Alejandro Angelica, Eric Affergan, Julie Boute
Scénographie : Marc Oliviero
Lumières : Sylvie Debare, Marc Oliviero
Costumes : Yasmine Simon
Son : Jean Claude Reynaud
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Biennale de la danse 1996
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Biennale de la danse - Charles Picq, 1996
Danse et arts numériques
La compagnie Dyptik
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
40 ans de rock et danse
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
Danse et musique
Le rapport entre musique et création chorégraphique se décline différemment selon les courants, selon les siècles.
EIVV 2022 Danse avec la caméra
Sacré Sacre
Classique, tellurique, chamanique, révolutionnaire ? Le 29 mai 1913, la première du "Sacre du printemps" de Nijinski fit scandale. Ce webdoc vous raconte l'histoire de cette pièce majeure qui a inspiré tant de chorégraphes.
Écrire le mouvement
Pourquoi je danse ?
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Danses de mains
Ce parcours présente différents extraits vidéo où les mains sont au cœur du mouvement.
Danse dehors
La scène d’un théâtre et le studio ne sont pas les seuls lieux de travail ou de représentation d’une pièce chorégraphique. Parfois, les danseurs et les chorégraphes dansent à l’extérieur.
L’espace scénique
Un spectacle de danse se déroule dans une zone spatiale définie ou non. Ce parcours permet de comprendre l’occupation de l’espace scénique en danse.
Des genres et des styles
La danse est un terme bien vaste qui comprend beaucoup de spécificités. Ils dépendent de la culture d’un pays, d’une époque, d’un lieu. Ce Parcours propose une visite entre les genres et les styles de la danse.
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.