Pas à pas
1982 - Réalisateur-rice : Delouche, Dominique
Chorégraphe(s) : Neumeier, John (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture
Producteur vidéo : films du Prieuré, cinémathèque française
Pas à pas
1982 - Réalisateur-rice : Delouche, Dominique
Chorégraphe(s) : Neumeier, John (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture
Producteur vidéo : films du Prieuré, cinémathèque française
Pas à pas
"C'est la structure, il faut travailler maintenant" sont les seuls mots qu'échangent Dupond et Neumeier en voix off après une danse à l'état brut. Instantané filmé dans le processus d'élaboration du duo entre le maître et l'esclave de Petrouchka sur la musique de Stravinski. Ces images crues, sans commentaire, permettent au spectateur de plonger en direct dans l'écriture du chorégraphe allemand.
Source : Patrick Bossatti
Neumeier, John
Après des études de danse classique dans sa ville natale, John Neumeier obtient un diplôme en arts, littérature et théâtre. Il travaille avec Vera Volkova puis part suivre les cours du Royal Ballet School de Londres. Il est découvert en 1963 par Maria Haydée et Ray Bara qui le recommandent à John Cranko, fondateur du Ballet de Stuttgart. Celui-ci l’embauche comme premier danseur. John Neumeier s'illustre rapidement en créant ses propres chorégraphies. En 1969, Ulrich Erfuth l'engage à la tête du Ballet de Francfort. Il se fait remarquer en remaniant Roméo et Juliette et Daphnis et Chloé. Sa version du Sacre de Printemps marque les esprits par son originalité. En 1973, il quitte Francfort pour la direction de l’Opéra de Hambourg. Il se livre à des interprétations de grands ballets classiques : Illusions sur le lac des cygnes, La Belle au bois dormant, Don Quichotte. Il monte Othello à l’Opéra national de Bavière, West Side Story et On the Town de Leonard Bernstein à Hambourg. John Neumeier ne délaisse pas pour autant la scène. Il tient souvent le rôle principal de La Passion selon saint Mathieu, et Maurice Béjart compose pour lui Les Chaises, d’après la pièce de Ionesco, en 1984. Depuis 1998, il se partage entre l'Opéra de Hambourg et l’Opéra national de Paris, qui intègre à son répertoire sa cinquième chorégraphie, ‘3e Symphonie de Mahler’, en 2009. Considéré comme un chorégraphe néoclassique, John Neumeier démontre ainsi savoir s’ouvrir aux langages contemporains.
Source : Le Figaro
Delouche, Dominique
"Venu de l’Ecole des Beaux-Arts et pourvu d’une excellente formation musicale, il fut l’assistant de Fellini et auteur de courts métrages couronnés dans tous les festivals avant de passer à la réalisation d’œuvres plus importantes dont l’élégance et le raffinement font ouvertement penser à Ophuls. Nul mieux que lui n’a su capter en images la Danse et rendre sensible sur le plan visuel le charme de la musique." Jean Tulard (Dictionnaire des Cinéastes)
« Esprit classique, Dominique Delouche s'intéresse à la logique qui détermine les vocations et à la singularité des destinées qu'elles entraînent. Il ne s'est jamais contenté, comme tant d'autres, de filmer la danse ou l'opéra. Dès le commencement, son regard précis et passionné s'est consacré à l'observation des mécanismes subtils qui permettent aux gestes et à la voix d'atteindre leur métamorphose et à la mémoire d'en transmettre le secret. Seule une éthique rigoureuse et un amour absolu des interprètes guident cette démarche constamment aux prises avec l'invisible. » Patrick Bensard
Après des études de piano et de chant aux Beaux-Arts, Dominique Delouche fut l’assistant de Federico Fellini de 1955 à 1960 (« Les Nuits de Cabiria »). Il réalise son premier film « Le Spectre de la Danse » en 1960. Jusqu’en 1985, il produit et réalise d’autres court-métrages de danse dont « Aurore » et « La dame de Monte Carlo ». En 1968, il met en scène Danielle Darrieux dans une adaptation de la nouvelle de Stefan Zweig « 24h de la vie d’une femme » (Festival de Cannes 1968), et dans la comédie musicale « Divine » en 1975. Il réalise d’autres long-métrages comme « Une étoile pour l’exemple » (1988), « L’homme de désir » (1970). En 1971, il monte et filme pour la télévision française l’opéra « La Voix humaine » (texte de Cocteau, musique de Poulenc) avec la soprano Denis Duval avec qui il travailera de nouveau sur "Denise Duval revisitée, ou la "voix" retrouvée" (1999). Le dernier film de son répertoire est « Balanchine in Paris » (2011). Gabriel Dussurget dans les années 1970 ("Béatris, "Esther" et "Didon et Enée") ouvrit à Dominique Delouche les portes de la mise en scène d'opéra ; relayé par Rolf Libermann à l'Opéra de Paris en 1978 pour la production de "Werther" (mise en scène, décors, costumes).
Source : Site de Dominique Delouche
En savoir plus : dominique.delouche.pagesperso-orange.fr
Pas à pas
Chorégraphie : John Neumeier
Interprétation : John Neumeier, Patrick Dupond
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Films du Prieuré, Cinémathèque française
Le Spectre de la danse
Le Spectre de la danse est le titre du film que Dominique Delouche réalise sur la danse classique en 1961. Pour ce réalisateur qui s'attache à montrer les étoiles sous un jour différent sans entacher leur aura et leur image désincarnée, ce film fait figure de manifeste. Le titre est ensuite repris comme générique de la série de sept courts métrages réalisés entre 1961 et 1986 :
Le spectre de la danse
L'Adage
Aurore
Autour de la Sylphide
Le Cygne
Leçon de ténèbres
Pas à pas
Les racines de la diversité en danse contemporaine
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
James Carlès
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
30 ANS DE GRENADE
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
COLLECTION BAGOUET
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1960-1990] Postmodern dance et Black dance, des postures artistiques engagées dans leurs temps
Alors que les différentes visions de la Modern dance développées depuis la fin des années 1920 continuent à être actives, à se transformer et que leur rayonnement à l’international croît, une nouvelle génération de danseurs émerge dans une Amérique en pleine mutation.
Carolyn Carlson, a woman of many faces
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
Danser pour exister
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
Dansons Maintenant ! Festival de danse contemporaine au Bénin
La relecture des œuvres
Certains grands spectacles sont revisités à travers les siècles. Voici deux exemples de pièces relues par différents chorégraphes.