Une pluie d'été
2017 - Réalisateur-rice : Pasquier, Arnold
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Producteur vidéo : Arnold Pasquier
Une pluie d'été
2017 - Réalisateur-rice : Pasquier, Arnold
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Producteur vidéo : Arnold Pasquier
Une pluie d'été
Une pluie d’été (2017) est un moyen métrage d’Arnold Pasquier. Il a proposé à 8 danseurs de créer une danse dans ou autour de bâtiments de l’architecte brésilienne Lina Bo Bardi. Il a été tourné à São Paulo et à Uberlândia au Brésil sur l’esplanade du MASP, musée d’art de la ville de São Paulo, dans une halle du SESC Pompeia, centre culturel où se trouve une fontaine, dans le jardin sous la Maison de Verre, où habita le couple Lina Bo et Pietro Maria Bardi, dans la salle du Teatro Oficina, siège de la compagnie de José Celso Martinez Corrêa, dans l’église Espirito Santo do Cerrado à Uberlândia et enfin, autour d’une cascade dans une vallée arborée."
Note d’Arnold Pasquier en 2019 :
"L’été, à São Paulo, il pleut à dix-sept heures. Ce film est une interprétation chorégraphique de l’architecture de Lina Bo Bardi par huit danseurs qui se sont prêtés au jeu d’inventer pour chaque lieu une danse où l’eau, sous toutes ses formes, rencontre un mouvement.
Le film « Une pluie d’été » a été réalisé dans le cadre d’une exposition d’architecture produite par l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville intitulée "Lina Bo Bardi, enseignements partagés". Conçue en partenariat avec l’École d’architecture de la Sapienza de Rome, son originalité tient au fait que l’ensemble des productions (maquettes, mobiliers, structures d’exposition, matériel graphique) a été conçu lors d’enseignements proposés dans ces deux écoles. Cette production a été présentée pendant trois mois dans les espaces d’exposition de l’école de Paris-Belleville (du 26 octobre 2017 au 17 février 2018)."
Pasquier, Arnold
Arnold Pasquier est un vidéaste et réalisateur de cinéma, né en 1968 à Paris. Il est l’auteur d'une œuvre qui couvre les champs de la fiction, du documentaire, de l'essai et du cinéma expérimental. Il partage son activité entre projets personnels, enseignement et collaborations en tant que chef-opérateur et monteur.
Dès ses études d’arts plastiques et de cinéma, il réalise des essais en Super 8 et en vidéo où il mêle journaux filmés et fictions. À vingt ans, il se rapproche de la danse contemporaine et collabore avec des chorégraphes comme documentariste (Mathilde Monnier, Josef Nadj, Dominique Boivin, Christian Rizzo) et comme danseur (Ami Garmon, Régis Huvier, Felix Ruckert, Julie Desprairies).
En 1997, il est résident au Fresnoy, Studio national des arts contemporains à Tourcoing. En 2004, à la faveur d’une bourse « Villa Médicis hors-les-murs» de l’AFAA, il réalise au Brésil le film de long métrage « Celui qui aime a raison ». Cette expérience marque un intérêt pour la représentation de la ville et de l’architecture qui se développera notamment avec « L'Italie » (2012) ou « Borobudur » (2015), et avec plusieurs projets en lien avec l'oeuvre et la pensée de l'architecte Lina Bo Bardi (2016-2019).
Biographie sensible d’Arnold Pasquier par lui-même (2019) :
« Être né rue des Martyrs à Paris ne lui porte pas ombrage. Il passe les premières années de sa vie à jouer, à Paris puis à Yerres, charmante ville de banlieue, avantageusement proche de la capitale. Il aime alors les châteaux-forts et déjà Venise, les ruines, et veut être archéologue. Il incommode les guides de ses questions pressantes et toujours pertinentes lors de visites de sites remarquables, et son père n’hésite pas à le réveiller tôt un dimanche matin pour écouter le cinéaste Jean Renoir parler à la radio. Sa cinéphilie est dévorante et il voue un culte païen à quelques actrices, quelques acteurs, quelques films. Tous les matins sous la douche, il répète la bande-son du film "Les Enfants du paradis". Après s’être essayé à plusieurs sports, c’est la natation qui a ses faveurs et il s’entraine régulièrement au niveau régional puis national. L’option "Arts plastiques" qu’il choisit pour entrer en seconde au Lycée de Montgeron lui offre des rencontres essentielles. Il s’essaye à la création de costumes, tout d’abord pour s’habiller, puis pour agencer des défilés-spectacles qui sont autant d’occasions de convoquer sa cinéphilie et les arts. A Senigallia, en Italie, il rencontre la belle Angela qui est son inspiratrice, son modèle, son actrice. Pour elle, il fait des robes, des films et l'évoque dans son premier roman, "Période Simple", qui rassemble, dans une maison de banlieue, une bande d’amis et d’amants. Sa disparition, sidérante et brutale, remue le champ de ses attentions. Il abandonne la mode qui le lui rend bien, transforme son manuscrit de roman en un scénario de long-métrage et s’adonne plus que jamais aux arts. Il découvre la danse contemporaine dont les spectacles l’enchantent. Il s’en approche en la filmant puis en dansant. La chorégraphie est un contour de son travail et elle s’invite dans l’ensemble d’une œuvre qui croise art vidéo, fiction, documentaire, émission de radio, spectacle. Il collabore régulièrement sur des films comme chef-opérateur ou monteur et enseigne le cinéma dans des écoles d’art, de design et d’architecture. Cette dernière discipline, l'architecture, rassemble en un même lieu ce qui l’attire aujourd’hui : une scène où se construit le rapport entre un lieu et un corps. »
Source : https://arnoldpasquier.com
Une pluie d'été
Direction artistique / Conception : Arnold Pasquier Assisté de Osmar Zampieri
Chorégraphie : Les chorégraphies sont écrites par les interprètes.
Interprétation : Avec Ana Teixeira, Juliana Santos, Gerson Dias, Felipe Stocco, Osmar Zampieri, Arnold Pasquier, Rodrigo Andreolli, Marcos Gallon
Conception vidéo : Étalonnage : Ishrann Silgidjian - Mixage : Rémi Mencucci
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Arnold Pasquier, avec l’aide de l’ENSA-PB, moyens techniques pour le mixage, avec la participation du Fresnoy, Studio national des arts contemporains.
Durée : 41 minutes
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