Une danse blanche avec Eliane
20062006
Chorégraphe(s) : Giron, Sylvie (France) Bagouet, Dominique (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
Une danse blanche avec Eliane
20062006
Chorégraphe(s) : Giron, Sylvie (France) Bagouet, Dominique (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
Une danse blanche avec Eliane
Solo créé le 4 janvier 1980 pour le gala de préfiguration de la Maison de la danse de Lyon, inspiré de Suite pour violes Sous la blafarde et Danses blanches. Recréé par Sylvie Giron, le 13 juin 2000 pour les nuits des 20 ans à la Maison de la Danse de Lyon.
Source : programme saison 2006 - 2007
À propos de Une Danse Blanche avec Eliane / Transmission hiver 2000
En 1980, Dominique Bagouet créait Une danse blanche avec Eliane pour la soirée de préfiguration de la Maison de la Danse à Lyon.
Cette pièce était formée de trois extraits de chorégraphies plus anciennes, remises en jeu pour l'occasion dans une autre relation à l'espace, à la musique, et inévitablement donc à l'interprétation.
En 2000, pour le gala des 20 ans de la Maison de la Danse, il m'a été proposé de reprendre cette danse en compagnie d'Eliane Lencot, musicienne et partenaire d'origine de la pièce.
C'était l'occasion de faire un point sur un univers qui m'était cher et dans lequel j'avais baigné longtemps.
Nous avons aussi tourné ce solo/duo dans Matière première en 2002.
Tout naturellement, j'ai pensé qu'il était temps de transmettre cette pièce à des danseurs d'aujourd'hui, pour ce qu'elle a de fondamentalement humain, rigoureux et ludique à la fois.
Rigoureux dans l'écriture, la danse s'affirmant comme un langage à part entière.
Ludique pour la place donnée à l'interprète.
Source : Sylvie Giron, Novembre 2005 (programme CCN - Ballet de Lorraine)
Giron, Sylvie
Sylvie Giron danse pendant dix ans dans la compagnie Bagouet, et aussi dans celles de Daniel Larrieu, Geneviève Sorin et Jean-Marc Forêt, Catherine Diverrès, Susan Buirge, Bernard Glandier, Philippe Decouflé, Mathilde Monnier, Thomas Lebrun et Foofwa d'Imobilité.
Elle est, avec Bernard Glandier, co-responsable du secteur pédagogique et de la cellule d'insertion professionnelle du Centre chorégraphique national de Montpellier-Dominique Bagouet de 1991 à 1993. Elle enseigne régulièrement dans diverses compagnies contemporaines ou classiques, dans des conservatoires régionaux et nationaux, lors de stages pour danseurs contemporains et pour comédiens.
Membre fondateur de l'association Les Carnets Bagouet, elle participe à plusieurs reprises de chorégraphies de Dominique Bagouet.
Sylvie Giron signe quelques chorégraphies dont "Ballade", solo pour le Festival Le Choré-Graphique de Tours en 1996, "Plupart du temps", pour le Festival Danse(s) à Brest au Quartz en 1998 ; "Ici et là", co-signature avec Yann Raballand, en octobre 2005 ; Petits matins, trio avec Daniel Larrieu et Jean-Charles Di Zazzo comme interprètes à ses côtés, en 2007 ; "Dedans dehors", promenade chorégraphique en lieux naturels en 2008 ; "Conférence dansée" avec Jean-Charles Di Zazzo en 2009 au LUX de Valence ; "Une parcelle" en 2010 au théâtre Magnan de Nice ; "Des danses blanches", d'après une chorégraphie de Dominique Bagouet, à Montpellier. Elle est également chorégraphe de la comédie musicale J"eanne et le garçon formidable" d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau (1998). Elle signe aussi les esquisses de danse de "Drôle de Félix" en 2000 et les séquences dansées de "Crustacées et Coquillages" en 2005, des deux mêmes réalisateurs.
Source : Site de la compagnie Les carnets Bagouet
En savoir plus
Bagouet, Dominique
Angoulême, 9 juillet 1951 - Montpellier, 9 décembre 1992
Elève de Rosella Hightower à Cannes dès 1965, il reçoit un enseignement classique et trouve son premier engagement chez Alfonso Cata au Ballet du Grand Théâtre de Genève en 1969. L'année suivante, il danse dans la compagnie de Félix Blaska puis entre aux Ballets du XXème siècle de Béjart à Bruxelles. L'expérience dure deux ans et se prolonge dans le groupe Chandra (où travaillait aussi Maguy Marin).
De retour à Paris en 1974, Dominique Bagouet prend des cours avec Carolyn Carlson et Peter Goss. Il danse aussi dans les compagnies de Joseph Russillo, Anne Béranger et Peter Goss. Il part quelques mois aux Etats-Unis où il découvre les techniques issues des écoles américaines, entre autres avec Jennifer Muller et Lar Lubovitch.
En 1976, à son retour en France, il présente sa première chorégraphie : « Chansons de nuit » au Concours de Bagnolet et remporte le premier prix avec mention « recherche ». Il fonde alors sa propre compagnie. Pour la faire vivre, il va enchaîner les créations à un rythme très soutenu qu'il déplore. Jusqu'en 1979, il crée quatorze pièces, parfois dans l'urgence et pas toujours de façon satisfaisante.
Avec « Sous la blafarde », le jeune chorégraphe commence à s'imposer et trouve un havre : la ville de Montpellier qui accueille la compagnie et lui donne les moyens d'exister puisqu'il est invité à mettre sur pied et à diriger le Centre chorégraphique régional de Montpellier. Il créera d'ailleurs dans cette ville le Festival International Montpellier Danse qu'il dirigera jusqu'en 1982.
Dominique Bagouet va alors créer certaines des pièces les plus marquantes de la chorégraphie contemporaine française, d' « Insaisies »(1982) jusqu'à « Necesito, pièce pour Grenade » (1991), ultime commande réalisée pour célébrer le 500ème anniversaire de la ville espagnole.
Avec des pièces comme « Déserts d'amour » (1984), « Le Crawl de Lucien » (1985) ou « Assaï » (1986), Dominique Bagouet impose clairement sa personnalité et son style. Il compose le mouvement de très nombreux petits gestes (jeux des pieds et des mains, inclinaison particulière du torse...) sans aucun maniérisme et d'une redoutable précision.
Autre constante, le chorégraphe a toujours su s'entourer d'artistes au talent reconnu. Il y eut Tristan Murail pour«Déserts d'amour », Pascal Dusapin pour « Assaï », Christian Boltanski pour « Le Saut de l'ange » (1987), ou l'actrice Nelly Borgeaud pour le superbe « Meublé sommairement » (1989), adaptation chorégraphique d'un roman d'Emmanuel Bove.
Avec Charles Picq, il a réalisé deux films : « Tant mieux, tant mieux ! » (1983) et « Dix anges, portraits » (1988) d'après « Le Saut de l'ange ».
S'il y avait un style Bagouet, il résiderait également dans cette curiosité qui a marqué toute une génération.
En 1993, les danseurs de sa compagnie fondent Les Carnets Bagouet afin de préserver et transmettre le patrimoine artistique du chorégraphe. Ils proposent le répertoire à d'autres compagnies et de nombreuses écoles.
Source : Philippe Verrièle - Extrait de « 99 biographies pour comprendre la jeune danse française », Les Saisons de la danse-hors série été 97.
En savoir plus : www.lescarnetsbagouet.org
CCN - Ballet de Lorraine
Dirigé depuis juillet 2011 par Petter Jacobsson, le Centre Chorégraphique National - Ballet de Lorraine est dédié aux écritures chorégraphiques contemporaines depuis l’obtention du label de CCN en 1999.
Il est pensé comme le lieu de tous les possibles en matière de recherche, d’expérimentation et de création artistiques. Il se veut une plate-forme ouverte aux différentes disciplines, un espace de rencontres des multiples visions de la danse d’aujourd’hui. Le CCN – Ballet de Lorraine, et ses 26 danseurs, forment ainsi l’une des compagnies chorégraphiques contemporaines de création et de répertoire les plus importantes d’Europe, présentant des œuvres marquantes de chorégraphes majeurs.
En savoir plus : http://ballet-de-lorraine.eu
Une danse blanche avec Eliane
Chorégraphie : Dominique Bagouet
Interprétation : Simon Courchel
Musique originale : Eliane Lencot, Jo Privat, Jean Didion (accordéon)
Costumes : D'après Christine Le Moigne / réalisé par l'atelier Couture du Ballet de Lorraine
Autres collaborations : Transmission Sylvie Giron pour la danse et Eliane Lencot pour la musique // Avec la collaboration des carnets Bagouet - Remerciements aux Editions Universelles
Danse et arts numériques
Partenaires artistiques de K. Danse
La compagnie Dyptik
Les racines de la diversité en danse contemporaine
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
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40 ans de rock et danse
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Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
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Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
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Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
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