Sunshine (version studio)
2016 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Gat, Emanuel (Israel)
Présentée dans la/les collection(s) : CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Sunshine (version studio)
2016 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Gat, Emanuel (Israel)
Présentée dans la/les collection(s) : CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Sunshine (version studio)
Version studio, sans lumière, sans décor et sans costumes présentée dans le cadre de "La Fabrique" : ateliers, extraits de repertoire, installation vidéos et affiches avec le Ballet de l'Opéra de Lyon le 10 décembre 2016 au CN D à Pantin. Chaque année, le CN D invite une grande compagnie de danse à venir présenter son projet artistique, sous toutes ses facettes, et à prendre possession des espaces du CN D le temps d’une journée, à la rencontre de tous les publics, professionnels et amateurs. Après le Ballet de Lorraine, le CN D invite le Ballet de l’Opéra de Lyon à venir occuper ses lieux. L'occasion de découvrir l’un des plus prestigieux ballets d’Europe à travers des ateliers, projections, extraits de répertoire et performances.
Compagnie de formation classique tournée vers la danse contemporaine, le Ballet de l’Opéra de Lyon, dirigé par Yorgos Loukos, s’est constitué depuis plus de vingt ans un répertoire important (103 pièces, dont 52 créations mondiales), en faisant appel à des chorégraphes privilégiant le langage, le faisant évoluer, inventant son environnement et sa mise en espace.
Sunshine
Puisant dans le langage écrit, Emanuel Gat élabore grâce à cette création un procédé singulier consistant à traduire sous une forme chorégraphique une chanson préalablement choisie par les danseurs. Extrait d’un de ces textes, le mot « sunshine » s’est peu à peu imposé comme le titre de cette pièce pour laquelle Emanuel Gat utilise entre autre la Suite n°2 de la Water Music de Georg Friedrich Haendel.
Source : programme du CN D
Gat, Emanuel
Emanuel Gat est né en Israël en 1969. Sa première rencontre avec la danse a eu lieu à l'âge de 23 ans lors d'un atelier animé par le chorégraphe israélien Nir Ben Gal. Quelques mois plus tard, il rejoint la Liat Dror Nir Ben Gal Company avec laquelle il tourne internationalement. Il commence à travailler comme chorégraphe indépendant en 1994.
Au cours des dix années suivantes, Gat a développé une approche singulière et personnelle de la chorégraphie et de la danse, au travers de nombreux projets, collaborations et processus de création, jetant les bases de sa vision artistique et de son oeuvre à venir.
Il a fondé sa compagnie Emanuel Gat Dance au Centre Suzanne Dellal de Tel Aviv en 2004 et a depuis créé un riche répertoire. Ses premières pièces pour la compagnie sont créées la même année: «Winter Voyage» sur la musique de Franz Schubert et son interprétation originale du chef-d'œuvre de Stravinski “Le sacre du printemps”, qui a reçu le Bessy Award de la meilleure chorégraphie pour ses représentations au Lincoln Center Festival à New York. Il crée ensuite «K626» (2006) et «3for2007» (2007), avant de choisir de s'installer en France, à la Maison Intercommunale de la Danse à Istres.
«Silent Ballet» (2008) est la première pièce créée en France, suivie de «Winter Variations» en 2009 et «Brilliant Corners» en 2011, dont Gat a également composé la partition musicale. À ce moment-là, Emanuel Gat Dance a déjà acquis une reconnaissance internationale pour son mode d’expression unique et tourne régulièrement aux quatre coins du monde, rencontrant également un grand succès critique.
En 2013, Emanuel Gat est nommé artiste associé au Festival Montpellier Danse, où il crée «The Goldlandbergs» et «Corner Etudes», et présente une installation photographique, sa première réalisation en tant que photographe. En 2014, il crée «Plage Romantique» et en 2016, «SUNNY» en collaboration avec le musicien Awir Leon.
En 2017, il développe une collaboration unique avec le Ballet de l'Opéra de Lyon pour la création de «TENWORKS», un programme de dix courtes pièces mélangeant des danseurs des deux compagnies; «DUOS», une série de plusieurs duos est également présentée dans différents lieux publics.
En 2018, Gat est nommé artiste associé à Chaillot - Théâtre national de la Danse à Paris, et au cours de la même année, il collabore avec le prestigieux Ensemble Modern de Francfort et crée "Story Water" pour la Cour d'Honneur du Palais des Papes lors du Festival d'Avignon. La pièce rassemble 12 danseurs et 13 musiciens, sur la musique de Pierre Boulez, Rebecca Saunders et de Gat lui-même.
Au cours des 25 dernières années, le travail d’Emanuel Gat, dansé par un groupe riche et divers de collaborateurs de longue date, a été présenté sur la plupart des grandes scènes de danse du monde.
Parallèlement à son travail chorégraphique, Gat conçoit également les lumières pour toutes ses œuvres, ce qui en fait une partie intégrante de son processus de création.
Ces dernières années, il a développé une pratique photographique et a présenté des installations élaborées à côté de son travail scénique, sous forme de séries de photographies, dédiées et inspirées de pièces spécifiques.
En 2020, en pleine pandémie, Il créé «LOVETRAIN2020», une œuvre pour 14 danseurs sur la musique de Tears For Fears. La première de la pièce se tient entre deux confinements, début octobre et reçoit un excellent accueil du public et des critiques.
Emanuel Gat est actuellement artiste associé à l’Arsenal - Cité Musicale de Metz et crée une nouvelle œuvre sur l’opéra de Puccini «Tosca».
Il est régulièrement invité par des compagnies et des institutions pour lesquelles il crée ou transmet des pièces: en France, il a collaboré avec le Ballet de l'Opéra de Paris, le Ballet du Rhin, le Ballet National de Marseille, le Ballet de Lorraine et le Ballet de l'Opéra de Lyon. Il est également chorégraphe invité de prestigieuses compagnies internationales : la Sydney Dance Company, le Tanztheater Bremen, la Candoco Dance Company, le Ballet du Grand Théâtre de Genève, le Los Angeles Dance Project à l'invitation de Benjamin Millepied, le Czech National Ballet, le Royal Swedish Ballet, le Ballet national polonais, Cedar Lake (NY), Vancouver Ballet British Columbia, le Scottish Dance Theatre et le Staatsballett Berlin.
Tout au long de sa carrière, Gat a développé une riche panoplie d'outils méthodologiques et une approche pédagogique originale de la danse. Il est régulièrement invité à enseigner et à collaborer avec les plus grandes écoles et institutions de danse du monde, et en parallèle, propose à travers sa compagnie Emanuel Gat Dance des programmes réguliers pour permettre aux jeunes danseurs et créateurs de s'immerger dans sa pratique.
Source : Site d'Emanuel Gat
En savoir plus : emanuelgat.com
Centre national de la danse, Réalisation
Depuis 2001, le Centre national de la danse (CND) réalise des captations de ses programmations de spectacle et de pédagogie et crée des ressources à partir de ces représentations filmées (interviews, conférences dansées, rencontres avec des artistes, démonstrations, grandes leçons, colloques spécialisés, montages thématiques, etc.).
Le Ballet de l'Opéra de Lyon
Dès son arrivée en 1969 à la tète de l’ "Opéra Nouveau de Lyon", Louis Erlo donne à la danse une place de choix. Pour la première fois, en dehors de Paris, une maison d’Opéra accorde à sa compagnie de ballet des soirées entières consacrées à la danse.
Dès lors, celle-ci n’a cessé de s’ouvrir à tous les affluents, qu’ils soient fleuves ou rivières, voisins ou lointains, harmonieux ou tumultueux. Mais dans tous les cas, talentueux. Cette vivifiante ouverture au monde, le Ballet de l’Opéra de Lyon l’a vécue d’emblée, avec ses premiers directeurs, l’Italien Vittorio Biagi, puis le yougoslave Milko Speremblek et le né-zélandais Gray Veredon, tous dans la mouvance néo-classique et béjartienne de l’époque.
Mais c’est Françoise Adret qui, à partir de 1985, va donner à la compagnie une tournure résolument plurielle. La "mère Adret" à comme l’appellent affectueusement ses danseurs a un œil, du bagout et un solide carnet d’adresses. Surtout, cette Française qui a beaucoup voyagé a pour mission de donner à cette troupe une dimension nationale et internationale. Elle constitue un répertoire sur un double spectre : les grands chorégraphes internationaux encore peu demandés, (et non des moindres, entre Jiří Kylián, Mats Ek, Nacho Duato ou William Forsythe) et la chance donnée à la "jeune danse française" (Mathilde Monnier, Maryse Delente, Angelin Preljocaj)… Dans toute troupe, il y a des temps de grâce, Mais à Lyon, un moment d’éclat allait changer le cours des choses. En 1985, personne n’imaginait qu’une poupée magique (la Cendrillon de Maguy Marin) ferait faire le tour du monde à la compagnie, avec pas moins de trois tournées aux États-Unis la seule année 1987… Trois ans plus tard, Lyon récidivait en créant la fameuse relecture de Roméo et Juliette par Angelin Prejlocaj. Nouveau défi (c’est, pour le chorégraphe, sa première commande d’importance), et nouvelle pièce mémorable. Les dés étaient jetés…
Lorsqu’en 1991, le Grec Yorkos Loukos alors maître de ballet-directeur succède à Françoise Adret, le pli est pris et se démultiplie jusqu’à aujourd’hui, avec une palette "choré-graphique" d’une grande ouverture d’esprit. Maguy Marin devenue chorégraphe résidente fait encore des étincelles lorsqu’en 1993, elle inaugure le nouvel Opéra de Lyon avec une version déjantée de Coppélia en goguette dans la banlieue lyonnaise. Détours vers l’histoire de la danse, regards sur la danse au présent, visions de ce qu’elle sera demain, pluralité des styles, des âges des chorégraphes, de leurs origines, de leur formation : la force du Ballet de l’Opéra de Lyon, c’est justement de n’avoir pas de spécificité, mais un répertoire extrêmement diversifié revendique Yorgos Loukos. Autant dire que cela attire le public (qui aime la nouveauté) et les jeunes danseurs d’aujourd’hui, adeptes et aguerris aux changements de style. Même les professeurs ne sont pas à demeure, qui changent tous les mois, pour s’interdire toute routine.
Aujourd’hui, la compagnie possède un répertoire de 117 œuvres dont plus de la moitié sont des créations. Lister les chorégraphes venus travailler à Lyon, c’est rappeler l’importance des pionniers de la nouvelle danse française (Mathilde Monnier, Jean-Claude Gallotta) et de leurs jeunes cousins (de Jérôme Bel à Christian Rizzo, Alain Buffard ou Rachid Ouramdane). C’est rejoindre les ténors de la modern dance américaine (Trisha Brown, Merce Cunningham, Lucinda Childs), de l’énergie post-classique (William Forsythe, Benjamin Millepied) et de la "next wave" (comme Otto Ramstad). C’est explorer la musicalité belge (de Keersmaeker) la théâtralité suédoise (Mats Ek), le lyrisme tchèque (Jiří Kylián), la puissance israélienne (Ohad Naharin, Emanuel Gat). C’est habituer son regard aux petits nouveaux (Tania Carvalho, Alessandro Sciarroni, Marina Mascarell..). C’est être… aux confluences d’une danse plus que jamais ouverte sur le monde.
Source : Site de l'Opéra de Lyon
En savoir plus : opera-lyon.com
Sunshine (version studio)
Chorégraphie : Emanuel Gat
Interprétation : Jacqueline Bâby, Kristina Bentz, Adrien Delépine, Edi Blloshmi, Tyler Galster, Ludovick Le Floc'h, Graziella Lorriaux, Raul Serrano Nuñez
Musique additionnelle : D’après Georg Friedrich Haendel, Water Music, suite n°2 en ré majeur, HWV 349 (ouverture et bourrée)
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Enregistré au CN D le 10 décembre 2016 dans le cadre de La Fabrique
Danse et arts numériques
Partenaires artistiques de K. Danse
Les racines de la diversité en danse contemporaine
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La compagnie Vlovajobpru
Amala Dianor : danser pour donner à voir
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
James Carlès
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
La Maison de la Danse de Lyon
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
Pourquoi je danse ?
LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
SOUFFLE OCÉAN INDIEN 1,2,3,4
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1960-1990] Postmodern dance et Black dance, des postures artistiques engagées dans leurs temps
Alors que les différentes visions de la Modern dance développées depuis la fin des années 1920 continuent à être actives, à se transformer et que leur rayonnement à l’international croît, une nouvelle génération de danseurs émerge dans une Amérique en pleine mutation.
La Biennale de la danse
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.