Strata.2 [extrait 2]
2011 - Réalisateur-rice : Pasquier, Arnold
Chorégraphe(s) : D'Urso, Maria Donata (Italy)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Producteur vidéo : Compagnie Disorienta
Strata.2 [extrait 2]
2011 - Réalisateur-rice : Pasquier, Arnold
Chorégraphe(s) : D'Urso, Maria Donata (Italy)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Producteur vidéo : Compagnie Disorienta
Strata.2
Strata.2 de Maria Donata D’Urso est une installation-performance conçue autour d’une structure élastique et déformable. Deux solos pour une même pièce, l’un fonctionnant comme le négatif de l’autre.
« Strata.2 est un dialogue, un jeu, une danse... Un tableau, un diptyque. Ce n’est pas un spectacle, c’est une architecture, une sculpture ; un pas de deux entre la lumière de Wolf Ka et le corps de Maria Donata d’Urso. Une question de gravité, un moment suspendu, où la danseuse joue sa peau... Une passerelle entre ADN et Cosmos, une ode à la tenségrité.
La paternité du terme tensegrity revient à l’architecte visionnaire américain Richard Buckminster Fuller, animé dès le début du vingtième siècle par la vision systémique d’un monde meilleur et durable dans lequel tout se tient, de la même manière que dans ses géodes avant-gardistes, dont l’intégrité de la structure est assurée par des relations de tension et de compression réversibles.
Mais Maria Donata D’Urso, se réfère plus volontiers au terme usité par Kenneth Snelson, un artiste de la Black Mountain School, proche de “Bucky” décrivant ses pièces monumentales comme des “îlots de compression dans un océan de tension”. » Véronique Godé
Note d'Arnold Pasquier : "J’ai rencontré Maria Donata d’Urso alors que je dansais pour Gérard Gourdot au début des années 90. Notre amitié nous a conduits à collaborer régulièrement dans les projets de chacun. Elle m’a proposé de réaliser cette captation de son solo, resserré pour le film."
D'Urso, Maria Donata
Née à Catania, étudie l’architecture et la danse contemporaine à Rome. En 1985 à New York participe à la chorégraphie de Richard Haisma et étudie au Merce Cunningham Studio et à la Nikolais-Murray Louis Dance Company.
Depuis 1988 elle vit à Paris où elle suit une formation en énergétique chinoise et travaille entre autres avec Marco Berrettini, Christian Rizzo, Hubert Colas, Paco Decina, Jean Gaudin, Francesca Lattuada, Arnold Pasquier, Wolf Ka. En 1999, elle crée Pezzo 0, installation en plein air, inspiré de la rencontre avec Laurent Goldring.
En 2004, elle constitue la structure, DisOrienta, pour y développer ses projets personnels : des soli épurés, minimaux, où sont interrogées et réinventées les composantes spatiales habituelles. Son attention se porte sur les lieux limites, absence/présence, dedans/dehors et les surfaces ambiguës, celles de la peau, celles effleurées par le regard.
Elle amorce alors un projet poétique et composite, qu’elle nomme le Triptyque de la peau. Après Pezzo 0 (due) suivront Collection particulière et sa table translucide, Lapsus et sa scénographie circulaire.
Dans Mem_brain, Strata, Strata.2 elle explore l’architecture interne du corps en dialogue avec des constructions non hiérarchisés et mobiles.
Sa dernière création [E]Ma prolonge ce cheminement énigmatique dans le monde des corps.
Maria Donata D’Urso est lauréate à la Villa Kujoyama, Kyoto, Japon en 2012.
Source : Site de la compagnie Disorienta
En savoir plus : disorienta.org
Pasquier, Arnold
Arnold Pasquier est un vidéaste et réalisateur de cinéma, né en 1968 à Paris. Il est l’auteur d'une œuvre qui couvre les champs de la fiction, du documentaire, de l'essai et du cinéma expérimental. Il partage son activité entre projets personnels, enseignement et collaborations en tant que chef-opérateur et monteur.
Dès ses études d’arts plastiques et de cinéma, il réalise des essais en Super 8 et en vidéo où il mêle journaux filmés et fictions. À vingt ans, il se rapproche de la danse contemporaine et collabore avec des chorégraphes comme documentariste (Mathilde Monnier, Josef Nadj, Dominique Boivin, Christian Rizzo) et comme danseur (Ami Garmon, Régis Huvier, Felix Ruckert, Julie Desprairies).
En 1997, il est résident au Fresnoy, Studio national des arts contemporains à Tourcoing. En 2004, à la faveur d’une bourse « Villa Médicis hors-les-murs» de l’AFAA, il réalise au Brésil le film de long métrage « Celui qui aime a raison ». Cette expérience marque un intérêt pour la représentation de la ville et de l’architecture qui se développera notamment avec « L'Italie » (2012) ou « Borobudur » (2015), et avec plusieurs projets en lien avec l'oeuvre et la pensée de l'architecte Lina Bo Bardi (2016-2019).
Biographie sensible d’Arnold Pasquier par lui-même (2019) :
« Être né rue des Martyrs à Paris ne lui porte pas ombrage. Il passe les premières années de sa vie à jouer, à Paris puis à Yerres, charmante ville de banlieue, avantageusement proche de la capitale. Il aime alors les châteaux-forts et déjà Venise, les ruines, et veut être archéologue. Il incommode les guides de ses questions pressantes et toujours pertinentes lors de visites de sites remarquables, et son père n’hésite pas à le réveiller tôt un dimanche matin pour écouter le cinéaste Jean Renoir parler à la radio. Sa cinéphilie est dévorante et il voue un culte païen à quelques actrices, quelques acteurs, quelques films. Tous les matins sous la douche, il répète la bande-son du film "Les Enfants du paradis". Après s’être essayé à plusieurs sports, c’est la natation qui a ses faveurs et il s’entraine régulièrement au niveau régional puis national. L’option "Arts plastiques" qu’il choisit pour entrer en seconde au Lycée de Montgeron lui offre des rencontres essentielles. Il s’essaye à la création de costumes, tout d’abord pour s’habiller, puis pour agencer des défilés-spectacles qui sont autant d’occasions de convoquer sa cinéphilie et les arts. A Senigallia, en Italie, il rencontre la belle Angela qui est son inspiratrice, son modèle, son actrice. Pour elle, il fait des robes, des films et l'évoque dans son premier roman, "Période Simple", qui rassemble, dans une maison de banlieue, une bande d’amis et d’amants. Sa disparition, sidérante et brutale, remue le champ de ses attentions. Il abandonne la mode qui le lui rend bien, transforme son manuscrit de roman en un scénario de long-métrage et s’adonne plus que jamais aux arts. Il découvre la danse contemporaine dont les spectacles l’enchantent. Il s’en approche en la filmant puis en dansant. La chorégraphie est un contour de son travail et elle s’invite dans l’ensemble d’une œuvre qui croise art vidéo, fiction, documentaire, émission de radio, spectacle. Il collabore régulièrement sur des films comme chef-opérateur ou monteur et enseigne le cinéma dans des écoles d’art, de design et d’architecture. Cette dernière discipline, l'architecture, rassemble en un même lieu ce qui l’attire aujourd’hui : une scène où se construit le rapport entre un lieu et un corps. »
Source : https://arnoldpasquier.com
Strata.2
Direction artistique / Conception : Maria Donata D’Urso
Chorégraphie : Maria Donata D’Urso
Interprétation : Maria Donata D’Urso
Scénographie : Conception dispositif : Giuseppe Frigeni, Wolf Ka, Maria Donata D’Urso
Conception vidéo : Création vidéo générative : Wolf Ka
Lumières : Giuseppe Frigeni
Costumes : Création tissu morphogénèse : Veronika Gross
Décors : Projet et construction : Jérôme Dupraz, Maryline Gillois
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Compagnie DISORIENTA
Durée : 40 minutes
Danse et arts numériques
Partenaires artistiques de K. Danse
La compagnie Dyptik
Les racines de la diversité en danse contemporaine
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
James Carlès
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
Le Butô
Une découverte de la danse japonaise du Butô.
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.