Relâche
2014 - Réalisateur-rice : Riolon, Luc
Chorégraphe(s) : Börlin, Jean (Sweden) Jacobsson, Petter (Sweden) Wavelet, Christophe (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
Producteur vidéo : 24 images
Relâche
2014 - Réalisateur-rice : Riolon, Luc
Chorégraphe(s) : Börlin, Jean (Sweden) Jacobsson, Petter (Sweden) Wavelet, Christophe (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
Producteur vidéo : 24 images
Relâche
Ballet instantanéiste en deux actes, un Entr’acte cinématographique et la Queue du chien
Le désir de présenter Relâche, ce spectacle légendaire de l’histoire des avant-gardes jamais repris depuis sa création, pour l’offrir au public nancéen trouve sa source dans l’amitié de près de trois décennies qui m’a lié au Professeur Bengt Häger. Bengt était le «bras droit» de Rolf de Maré, et son influence fut décisive lors de la création du Dansmuseet, le musée de la danse de Stockholm. Il fut pour moi un soutien sans faille tout au long de ma carrière artistique, depuis mes jeunes années à Stockholm et jusqu’à sa mort, survenue il y a deux ans. Ensemble, nous évoquions souvent la brève et éblouissante aventure des Ballet Suédois dans le Paris des années 1920. Parmi toutes leurs créations, celle qui n’a cessé de m’intriguer le plus est restée Relâche. Quant à l’étonnant film qui lui fait escorte, Entr’acte, les occasions n’ont pas manqué pour moi de le voir et de le revoir, au gré de ses projections dans les musées et les cinémathèques. Il m’a donc semblé que l’heure était venue de réinscrire cette œuvre dans le contexte géographique et culturel qui la vit naître : celui de la France. Au terme d’une année de recherches dans de nombreuses collections publiques et privées, c’est grâce aux ressources conjuguées du CCN - Ballet de Lorraine et de l’Orchestre symphonique et lyrique de Nancy, placé pour l’occasion sous la talentueuse direction d’Aurélien Azan-Zilienski que ce spectacle peut à nouveau briller de tous ses feux.
Petter Jacobsson
Apportez des lunettes noires et de quoi vous boucher les oreilles, avertissait un encart publicitaire paru dans une livraison de la célèbre revue d’avant-garde 391.
Avec l’humour insolent qui caractérise ses auteurs, le ballet est intitulé Relâche. Ce ballet instantanéiste en deux actes et un entr’acte cinématographique sont une commande de l’imprésario et mécène Rolf de Maré, le Diaghilev scandinave. Son principal maître d’oeuvre, Francis Picabia, figure majeure du mouvement Dada et complice de longue date de Marcel Duchamp. Son complice est Erik Satie, pianiste du légendaire cabaret Montmartrois le Chat noir. C’est lui qui, un an avant sa mort et avec une intrépidité intacte, en assure la réalisation musicale et Jean Börlin en conçoit la chorégraphie.
Quant au jeune René Clair, futur auteur d’À nous la liberté, il porte à l’écran un scénario conçu pour l’occasion par Picabia. Voici Entr’acte, l’un des tout premiers films surréalistes. Enchâssé dans le spectacle, sa projection elle aussi fait sensation. Car c’est bien la première fois qu’un spectacle destiné à la scène fait ainsi dialoguer le cinéma avec la danse, les arts visuels et la musique. Pour mieux confier au public le soin d’en résoudre l’énigme. En effet, de quoi y a-t-il Entr’acte pour qui fait Relâche ? C’est au terme d’une durable et passionnante recherche que le CCN – Ballet de Lorraine le fait aujourd’hui entrer à son répertoire. Pour vous en restituer l’intensité.
Christophe Wavelet
Source : CCN - Ballet de Lorraine
Börlin, Jean
Jean Börlin est un danseur et chorégraphe suédois né à Härnösand le 13 mars 1893 et mort à New York le 6 décembre 1930. Il a travaillé avec Michel Fokine qui fut son professeur.
Jean Börlin était très apprécié de Michel Fokine, qui dira plus tard du danseur suédois « Il est celui qui me ressemble le plus ! Une nature ! Une extase ! Le sacrifice fanatique d'un corps meurtri afin de donner le maximum de l'expression chorégraphique ».
Danseur du Ballet royal suédois, il rompt ses rapports avec celui-ci pour entrer aux Ballets suédois de Rolf de Maré. Cette étape marquera ses débuts de chorégraphe, puisque la grande majorité des chorégraphies des Ballets suédois portent son nom. Il danse pour la compagnie à une époque où elle est en constante concurrence avec les Ballets russes de Serge de Diaghilev.
Il figure dans le ballet Relâche d'Erik Satie créé en décembre 1924 à Paris, et également dans le film Entr'acte de René Clair, avec la musique de Satie.
Jean Börlin est emporté par la maladie en 1930, alors qu'il n'avait que 37 ans.
Source : Fracademic
Jacobsson, Petter
Né à Stockholm, Petter Jacobsson commence la danse dès l’âge de trois ans et poursuit ses études à l’École du Royal Swedish Ballet. Il est ensuite diplômé de la Vaganova Academy à St. Petersburg en 1982.
Danseur Etoile au Sadler’s Wells Royal Ballet à Londres de 1984 à 1993, il voyage à travers le monde aussi bien en dansant les grands rôles classiques, qu’en se produisant en tant qu’artiste invité avec de nombreuses compagnies internationales.
En 1993, il s’installe à New York où il commence une carrière de danseur indépendant en collaborant avec Twyla Tharp, Merce Cunningham au sein de son Repertory Understudy Group, Irene Hultman et Deborah Hay.
Au milieu des années 90, Petter et Thomas Caley commencent à travailler comme équipe créative, en chorégraphiant des pièces pour Martha@Mother, le Joyce Soho à New York et l’opéra Staden au Royal Opera House - Stockholm, dans le cadre de Stockholm, capitale européenne de la Culture, en 1998.
En 1999, lorsque Petter est nommé directeur artistique du Royal Swedish Ballet à Stockholm, ils s’installent en Europe pour poursuivre leur collaboration artistique. Une réalisation exceptionnelle de leur travail pour le Royal Swedish Ballet consiste alors à créer deux immenses happenings, In nook and crannies 2000 and 2001. Le projet intègre le Royal Ballet, l’Opéra et l’Orchestre, ainsi que des artistes indépendants dans des espaces inhabituels de cette institution, utilisés exceptionnellement comme lieux de spectacles. Petter est désigné chorégraphe de l’année 2002 par la Société des chorégraphes suédois pour son travail de modernisation de la compagnie.
Après des années de collaboration, Petter et Thomas montent leur compagnie de danse indépendante en 2005 – leur travail inclut Nightlife, Unknown partner, Flux, No mans land- no lands man,The nearest nearness –, en 2002, ils reçoivent un « Goldmask » de la meilleure chorégraphie pour la comédie musicale Chess avec Björn Ulveus et Benny Andersson (ABBA).
En 2011, Petter prend la direction du CCN – Ballet de Lorraine à Nancy, avec Thomas Caley, et ils chorégraphient ensemble pour la compagnie. Leur projet pour le CCN convie une grande variété de talents artistiques venus du monde entier. Chaque créateur invité participe au questionnement actif d’un thème spécifique. La saison de La 12/13, Tête à tête à têtes 13/14, Live 14/15, Folk + Danse = (R)évolution 15/16 et Des plaisirs inconnus 16/17. Pour assurer une forme d’art vivant et non fixe, ils continuent leurs recherches à travers des installations comme pour le Musée d’Art Moderne à Paris, le Centre Pompidou à Metz, ou l’initiative originale que sont les LAB-BLA-BAL, consistant en une série d’expérimentations open house art, d’ateliers et de discussions donnés au centre chorégraphique.
Source : Ballet de Lorraine
En savoir plus : http://ballet-de-lorraine.eu
Wavelet, Christophe
Critique d’art et curator, Christophe Wavelet a codirigé les activités du projet Quatuor Knust(1993-2001), siégé aux comités de rédaction des revues Vacarme et Mouvement, veillé aux activités du pôle international de la recherche au Centre national de la danse, puis dirigé le LiFE– Lieu international des Formes Emergentes (2005-2010), institution dédiée à la production et à la diffusion des scènes contemporaines de l’art. Ses articles et essais sont publiés dans de nombreuses revues et à l’occasion de catalogues d’expositions. Accordant la priorité à des projets de nature discursive venant de différentes aires culturelles, il est, en 2012 et 2013, lauréat de l’Akademie Schloss Solitude, et a travaillé à l’écriture d’un essai ainsi qu’à la traduction française des Ecrits de l’artiste brésilien Helio Oiticica. Il a également assuré la conception et le commissiariat artistique du prorgramme "Scènes du geste" au CND en novembre 2015.
Clair, René
Lorsque René-Lucien Chomette pousse ses premiers cris, le 11 novembre 1898 à Paris, le cinéma est son aîné de 3 ans, et ils attendront quelques temps avant de se rencontrer. Elevé dans la capitale française, il devient ambulancier volontaire au crépuscule de la Première Guerre Mondiale, et s’essaye ensuite au journalisme, dans les colonnes de "L’Intransigeant", où il signe ses articles sous le nom de "René Després". Une activité qu’il continue, quelques années plus tard, en dirigeant le supplément cinéma de la revue "Théâtre et Comoedia illustré".
Entre temps, il devient René Clair et fait ses premiers pas devant la caméra, en décrochant des rôles dans Le Lys de la vie ou Parisette, réalisés en 1921, et ne met pas longtemps à vouloir passer derrière, puisque c’est en 1923 qu’il réalise Paris qui dort, moyen métrage teinté de fantastique où il affiche déjà la poésie qui caractérisera son cinéma. Mais c’est surtout l’année suivante qu’il signe son premier coup d’éclat : sollicité par le Théâtre des Champs-Elysées pour leur livrer un court métrage à diffuser pendant l’entracte d’un ballet, il fait scandale avec son "Entr’acte" d’inspiration dadaïste.
Plus classiques, même s’ils confirment le goût de leur auteur pour le fantastique, Le Voyage imaginaire (1925) et La Proie du vent (1926) calment un peu le jeu, tout comme ses adaptations, muettes, époque oblige, d’Eugène Labiche que sont Un chapeau de paille d'Italie (1927) et Les Deux timides (1929). Mais c’est l’arrivée du parlant qui va donner un coup de fouet à la carrière de René Clair, dont le nom commence à traverser les frontières suite à la sortie de Sous les toits de Paris (1930), où le fantastique a laissé place à un discours social et au réalisme poétique, dont il est l'une des figures aux côtés de Julien Duvivier et Marcel Carné.
Une tendance que confirment Le Million et, surtout, A nous la liberté, satire dans laquelle la Tobis, sa société de production allemande, verra un précurseur des Temps modernes de Charles Chaplin (1936), ce que René Clair a toujours réfuté. Il faut dire qu’à cette époque, ce dernier a d’autres soucis en tête, et notamment les échecs du Dernier Milliardaire (1934) et Fausses Nouvelles (1936), à peine rattrapés par le succès de Fantôme à vendre (1935), qu’il tourne à Londres. De retour dans l’Hexagone, il voit le tournage de son film suivant interrompu par la Seconde Guerre Mondiale et s’enfuit à New York, après des passages par l’Espagne et le Portugal.
Réfugié outre-Atlantique, le cinéaste profite de l’accueil qui lui est réservé pour se refaire une santé en signant quatre longs métrages, parmi lesquels Ma femme est une sorcière (1942), où il iconise l'actrice Veronica Lake, et Dix petits Indiens (1945), considéré comme l’une des plus fidèles adaptations des "Dix petits nègres" d’Agatha Christie. Le conflit et cette parenthèse enchantée terminés, René Clair regagne la France, où il renoue avec le succès, grâce au Silence est d'or (1947), puis La Beauté du Diable (1949), transposition du mythe de "Faust" sur grand écran, où il entame une collaboration avec Gérard Philipe.
Les deux hommes ne mettent pas longtemps à se retrouver, puisque l’acteur est ensuite à l’affiche des Belles de nuit (1952), où débute une certaine Brigitte Bardot, et Les Grandes manoeuvres (1955), premier film en couleurs de René Clair, qui décroche le Prix Louis-Delluc par la même occasion, et dirige ensuite Georges Brassens (dans son propre rôle) le temps de Porte des Lilas, d’après un roman de René Fallet. Premier cinéaste élu à l’Académie Française, en 1960, il subit toutefois de plein fouet l’avènement de la Nouvelle Vague, qui en fait une de ses têtes de turc.
Devenu plus rare, il participe à des films à sketches (La Française et l'amour et Les Quatre vérités), puis signe ses deux derniers longs métrages en solo (Tout l'or du monde avec Bourvil et Les Fêtes galantes avec Jean-Pierre Cassel), avant de se consacrer au théâtre et à la bande-dessinée, pour répondre à une demande de l’Académie Française. Décédé le 15 mars 1981, il s’illustre une dernière fois dans le domaine cinématographique au Festival de Cannes de 1974 où, en tant que Président du Jury, il offre le Grand Prix et celui du Scénario à deux américains en pleine ascension : Francis Ford Coppola et Steven Spielberg. Un juste retour des choses pour ce réalisateur français à qui Hollywood avait permis de s’illustrer.
Source : Maximilien Pierrette
Picabia, Francis
Francis Picabia naît à Paris le 22 janvier 1879, 82 rue des Petits Champs.
C'est dans cette même maison qu’il meurt, le 30 Novembre 1953 (aujourd'hui rue Danielle Casanova).
Durant les soixante-quatorze années de sa vie, Picabia explore la plupart des mouvements artistiques de son temps, un exploit aussi exceptionnel que l’époque elle-même. Si son enfance est confortable d’un point de vue matériel, elle est perturbée affectivement.«Entre ma tête et ma main» dit-il en 1922, «il y a toujours l’image de la mort». Jeune, il est l’enfant terrible, plus tard il devient le parfait rastaquouère, le blagueur ou l’aventurier étincelant : c’est la façade publique de sa personnalité complexe.
Source : Site internet des archives de Francis Picabia
En savoir plus : www.picabia.com
Satie, Erik
Erik Satie est un compositeur français de la fin du XIXème et du début du XXème siècle ; il se rattache à la musique moderne. Il est connu pour son style particulier, caustique et personnel, dirigé notamment contre les conventions du romantisme.
Satie commence l’apprentissage de la musique auprès de l’organiste de Honfleur, puis entre au Conservatoire de Paris où il obtient des résultats médiocres. Ses premières mélodies sont publiées dès 1887 par son père (Gymnopédies); dès cette période, Satie est précurseur dans plusieurs domaines qui s'épanouiront bien plus tard : musique graphique (absence de barres de mesure) et conceptuelle, musique de collage.
Il s’installe à Montmartre et travaille comme pianiste-accompagnateur au cabaret Le Chat Noir, où il se lie avec Mallarmé, Verlaine, ou Claude Debussy. Il compose des pièces selon ses amitiés du moment : Le Fils des Etoiles pour la Rose-Croix, Uspud (ballet chrétien) avec le poète Contamine, Danses gothiques puis Vexations en rapport avec son amante Suzanne Valadon. Quelque temps après avoir formé l’Eglise Métropolitaine d’art de Jésus-Conducteur, il se consacre brusquement à l’univers du music-hall. A 39 ans, il décide d’obtenir un diplôme à la Schola Cantorum de Vincent d’Indy, où il décroche la mention Très Bien, comme pour contredire ses détracteurs (Trois morceaux en forme de poire ). Au moment de la Guerre, il fait la connaissance de Jean Cocteau, avec qui collabore dans le cadre d’un ballet puis dans le contexte de l’éclosion du Groupe des Six (Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc, Germaine Taillefferre).
Toute sa vie, Satie s’est inscrit contre le conformisme artistique du moment (romantisme, impressionnisme, wagnérisme), en adhérant par exemple au mouvement du dadaïsme, ou en se tenant à l'écart de la vie mondaine parisienne et en méprisant ouvertement les critiques musicaux de son temps. Sa renommée de provocateur dépasse parfois le vrai rôle que sa musique, à la fois avant-gardiste et accessible et épurée, a joué au seuil du XXe siècle.
Source : France Musique
Riolon, Luc
Après des études de mathématiques supérieures et de médecine, Luc Riolon débute la réalisation dans le cadre de sa faculté de médecine, puis rencontre les chorégraphes des années 1980 (Maguy Marin, Mark Tompkins, Josef Nadj, Daniel larrieu, Odile Duboc, Josette Baiz, Angelin Preljocaj, etc.) avec qui il tourne de nombreux films (recréation pour la caméra, captations). Dans les années 1980 avec le chorégraphe américain Mark Tompkins il introduit la vidéo sur la scène, retransmettant en direct sur des écrans géants les images qu'il tourne avec sa caméra en étant sur le plateau avec les danseurs, mélangeant images sur bande et direct.
Avec Daniel Larrieu, il participe à la création du spectacle Waterproof, chorégraphie contemporaine qui se déroule dans une piscine, en filmant en direct les danseurs évoluant dans l'eau et mixant les images en direct avec des images subaquatiques préenregistrées.
Puis il collabore pendant 10 ans avec Eve Ruggieri pour son émission « Musiques au cœur ». Il tourne avec elle de nombreux documentaires sur la musique classique, l'opéra et la danse.
À partir de 1999 il réalise des documentaires de vulgarisation scientifique, en suivant les travaux de chercheurs de terrain attachés à la résolution d’une énigme particulière. Ces deux domaines artistiques et scientifiques qui peuvent sembler bien séparés l’un de l’autre mais sont pourtant, au regard de Luc Riolon, animés de la même démarche. Le désir de comprendre le monde, que ce soit par l’art ou par la recherche scientifique, et restituer cette découverte au plus grand nombre. Parmi ses documentaires scientifiques récents, on peut citer par exemple « Tchernobyl, une histoire naturelle ?», « L’Énigme du Caïman Noir », « Voyage en eau trouble » ou « Delta du Nil : La fin du miracle ». Ces documentaires de vulgarisation scientifique ont récemment reçu des prix dans des festivals en France, comme à l’étranger.
Source: Vimeo
Relâche
Direction artistique / Conception : Conception 1924 : Francis Picabia
Chorégraphie : Jean Börlin // Reprise 2014 : Petter Jacobsson et Thomas Caley
Interprétation : CCN - Ballet de Lorraine
Conseil artistique / Dramaturgie : Recherche historique et dramaturgie : Christophe Wavelet
Scénographie : Annie Tolleter
Musique originale : Erik Satie
Conception vidéo : René Clair
Lumières : Eric Wurtz
Costumes : Atelier costumes du CCN - Ballet de Lorraine Avec la participation des élèves de la section broderie du Lycée Lapie de Lunéville
Autres collaborations : Recherches historiques sur les années 1920 : Carole Boulbès
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Alors que les différentes visions de la Modern dance développées depuis la fin des années 1920 continuent à être actives, à se transformer et que leur rayonnement à l’international croît, une nouvelle génération de danseurs émerge dans une Amérique en pleine mutation.