Quando l'uomo principale è una donna
2004
Chorégraphe(s) : Fabre, Jan (Belgium) Gruwez, Lisbeth (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2004
Producteur vidéo : Maison de la Danse;Biennale de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Quando l'uomo principale è una donna
2004
Chorégraphe(s) : Fabre, Jan (Belgium) Gruwez, Lisbeth (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2004
Producteur vidéo : Maison de la Danse;Biennale de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Quando l'uomo principale è una donna
Chorégraphes Jan Fabre et Lisbeth Gruwez
Interprète Lisbeth Gruwez
Quando l'uomo principale è una donna s'inspire des femmes-pinceaux ou performances anthropométriques d'Yves Klein. Or, contrairement à ceux de Klein qui sont souvent dénués de toute expression, les « tableaux » de Fabre ont non seulement un visage éloquent, mais aussi une odeur obstinée. L'interprète évolue sous un dôme de bouteilles d'où s'échappe de l'huile d'olive, d'abord au compte-gouttes, puis par filets formant des flaques et transformant la scène en une véritable patinoire. Cette huile a des connotations à la fois médicinales, cosmétiques et chrétiennes. L'olivier symbolise la Mère-Terre, séculaire mais indestructible. Il est le baume du monde. Jadis, ses fruits servaient aussi de moyen de contraception. L'ambiguïté est donc une fois de plus au rendez-vous. Le leitmotiv musical est la célèbre chanson "Volare" (ohoh) de Domenico Modugno : un hommage à l'oeuvre de Klein, et en particulier à sa photo Leap into the Void. Pour Fabre, ce solo est une préparation rituelle au saut suprême qui nous reconduira au matriarcat. La force de ce solo réside dans les perpétuels glissements : celui de l'homme se transformant en femme, de l'être humain se changeant en animal, de la ligne droite se cintrant pour former un cercle, de la danseuse rampante se redressant, comme un arbre qui ne cesse de se ramifier, comme un cygne qui s'est autofécondé. Mais aussi celui de la douce brise se transformant soudain en un vent de tempête qui vient perturber l'ambiance estivale, typiquement italienne, qui règne sur la scène. Ou encore celui de l'interprète qui, tout à ses transformations rituelles, se glisse abruptement dans la peau d'une prestidigitatrice et d'une jongleuse. Tout en chantonnant, elle passe d'un sexe à l'autre, se transformant subrepticement en un être hermaphrodite, un ange asexué.
Sung-Im Her est née en 1976. Elle a étudié la danse moderne à l'Université de Han-Sung à Séoul, après quoi, elle fut danseuse et chorégraphe en résidence au Ji-Gu Dance Theatre de Séoul. Depuis 2004, elle a perfectionné sa formation à PARTS à Bruxelles. Elle travaillé avec Jan Fabre pour Quando l'uomo principale è una donna et la reprise de Je suis Sang. Récemment, elle a travaillé avec la compagnie Alias (Genève) et sur des projets chorégraphiques personnels.
Source : www.troubleyn.be
Générique
Chorégraphie Jan Fabre, Lisbeth Gruwez Dramaturgie Miet Martens Interprète Lisbeth Gruwez Scénographie Jan Fabre Costumes Daphne Kitschen Lumières Jan Fabre, Pieter Troch Musique Maarten Van Cauwenberghe Production Troubleyn (Anvers) Coproduction Théâtre de la Ville (Paris), de Singel (Anvers)
Avec le soutien de Festival Iberoamericano de Teatro de Bogota, Gouvernement de Flandre Accueil Théâtre le Point du Jour, Biennale de la Danse Production vidéo Biennale de la Danse - Maison de la Danse - réalisation : Charles Picq
Mise à jour : février 2012
Fabre, Jan
Depuis plus de 35 ans, Jan Fabre (né à Anvers en 1958) occupe une place prépondérante en tant que l’un des acteurs majeurs les plus innovants de la scène artistique contemporaine à l’échelle internationale. En sa qualité d’artiste plasticien, d’homme de théâtre et d’auteur, il a créé un univers extrêmement personnalisé régi par ses propres règles, lois, personnages, symboles et motivations. Influencé par le travail de l'entomologiste Jean-Henri Fabre (1823-1915), l’artiste fut dès le plus jeune âge fasciné par les insectes et autres créatures. Fin des années septante, il entama une formation à l’Académie royale des Beaux-Arts d’Anvers ainsi qu’à l’Institut municipal des Arts et Métiers d’Anvers et explora les manières d’impliquer le corps humain dans sa quête artistique. De 1976 à nos jours, ses propres performances et actions ont toujours constitué une partie essentielle de son parcours artistique. Le mode d’expression de Jan Fabre comporte une grande diversité de matériaux et s’inscrit dans un monde qui lui est totalement propre et peuplé de corps évoluant dans un parfait équilibre entre contraires, de manière à pouvoir définir l’existence naturelle. La métamorphose constitue l'un des concepts clés du mode de pensée de Fabre où le monde animal est constamment en interaction avec le genre humain. Son univers s’exprime tant au travers de ses textes d’auteur que de ses notes nocturnes qui ont été éditées sous la forme d’un "Journal de Nuit". En tant qu’artiste conciliant, il a réuni la performance artistique et le théâtre. Jan Fabre a modifié l’idiome du théâtre en mettant le real time et le real action sur le podium. Après son œuvre historique de huit heures "C'est du théâtre comme c'était à espérer et à prévoir" (1982) et sa production de quatre heures "Le pouvoir des folies théâtrales" (1984), son œuvre s’est élevée à un tout autre niveau avec la performance aussi monumentale qu’exceptionnelle "Mont Olympe - pour glorifier le culte de la tragédie - une performance de 24 heures"(2015).
Source : Site Jan Fabre / Angelos
En savoir plus
Gruwez, Lisbeth
Lisbeth Gruwez étudie la danse contemporaine à P.A.R.T.S. de 1997 à 1998 et débute sa carrière professionnelle chez Ultima Vez, dans le cadre du projet "Pasolini Of Heaven and Hel" et "Away From Sleeping Dogs" avec Iztock Kova.
Lisbeth Gruwez travaille avec Jan Fabre depuis 1999. Elle est à l'affiche de "As Long As the World Needs a Warrior's Soul", puis de "Je suis sang", la création présentée à la Cour d'Honneur d'Avignon. En 2001, elle se produit dans "Les Guerriers de la beauté", un film de Pierre Coulibeuf consacré à l'oeuvre de Jan Fabre.
En 2002, elle joue dans "Images of Affection" pour la Needcompany/Jan Lauwers. En 2003, Lisbeth Gruwez danse avec Ellen Grace Berkey dans "Few Things" et "Cry Me a River" de Riina Saastamoinen. En 2003 toujours, elle danse dans "See-Sick", une production de Polydans, ainsi que dans "Foi", une production des Ballets C. De la B./ Sidi Larbi.
En 2004, Jan Fabre crée pour Lisbeth Gruwez le solo "Quando l'uomo principale è una donna". Elle s'est également produite récemment dans l'installation "DON'T", un projet réalisé en collaboration avec Peter Verhelst.
Source : Site de la cie Voetvolk
En savoir plus : voetvolk.be
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