Projet de la matière [transmission 2015]
2015 - Réalisateur-rice : Zeriahen, Karim
Chorégraphe(s) : Duboc, Odile (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , Danse en amateur et répertoire
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Projet de la matière [transmission 2015]
2015 - Réalisateur-rice : Zeriahen, Karim
Chorégraphe(s) : Duboc, Odile (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , Danse en amateur et répertoire
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Projet de la matière [transmission 2015]
Chorégraphie Odile Duboc
Extrait chorégraphique remonté par la compagnie Équinoxe (La Rochelle), coordinatrices artistiques Marion Bati (directrice artistique des Éclats, pôle régional dédié à la danse contemporaine en Poitou-Charentes), Armelle Quentin (coordinatrice du projet pour la compagnie Équinoxe) , dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2014)
Le groupe
À La Rochelle, la compagnie Équinoxe a découlé, depuis bientôt cinq ans, des stages proposés par les Éclats chorégraphiques (qui organisent également un festival dans la région Poitou-Charentes). Fort d’une dizaine de membres, ce collectif d’artistes est animé de sensibilités qui dépassent la seule référence à la danse. Sa grande diversité lui permet d’aborder des registres variés, et il a d’abord préféré élaborer ses propres chorégraphies collectives, surtout destinées à des performances de rue. En 2013, une reprise des « Tournesols » de Dominique Petit constitue la première participation au dispositif de Danse en amateur et répertoire, respectueuse d’une écriture chorégraphique fixée, quand « Projet de la matière » offre aujourd’hui son écriture moins stricte.
La chorégraphe
Odile Duboc (1941-2010) a exercé une très forte influence sur la danse contemporaine. À partir de 1983, elle codirige la compagnie Contre Jour avec la créatrice lumières Françoise Michel et de 1990 à 2008, elle dirige le CCN de Belfort duquel bon nombre de ses interprètes figurent aujourd’hui parmi les chorégraphes novateurs de premier plan. Son travail porte singulièrement sur l’incorporation du ressenti du lien dynamique aux éléments. En 1993, « Projet de la matière » fut emblématique de cette esthétique moins soucieuse de rendu formel que de profondeur du mouvement. La patiente élaboration de cette pièce passa par le contact avec des objets de texture matérielle originale, puis en leur absence, la restitution des mouvements ainsi inspirés.
L’intervenante
Stéphane Imbert conduit la transmission de « Projet de la matière » à la compagnie Équinoxe. Il avait rejoint Odile Duboc en 1990, pris part à la création de cette pièce comme à toutes jusqu’en 2000, avant de devenir assistant, chargé de la pédagogie et d’assurer des reprises, seul permanent du CCN de Belfort. Il amène les amateurs à traverser les procédés éprouvés à la création de la pièce, même si les durées disponibles sont sans commune mesure. Il s’agit de revivre une expérience de la sensation singulièrement individuelle, par la recherche du lâcher-prise, la quête d’authenticité, l’acceptation de la gravité. Un instant musical du corps est attendu, du passage d’une suspension à une autre suspension.
GÉNÉRIQUE
Création du 3 au 6 mars 1993 à la Maison des arts et de la culture à Créteil, commande de la 7e Biennale nationale de danse du Val-de-Marne
Pièce pour 9 danseurs Brigitte Asselineau, Laure Bonicel, Boris Charmatz, Vincent Druguet, Dominique Grimonprez, Françoise Grolet, Stéphane Imbert, Anne-Karine Lescop, Pedro Pauwels (puis Sylvain Prunenec)
Bande son originale Olivier Renouf
Lumières Françoise Michel
mise à jour : mai 2016
Duboc, Odile
Née en 1941, Odile Duboc baigne dès son plus jeune âge dans la danse classique avant de découvrir d'autres formes de danse. Dans les années 1970, elle crée à Aix-en-Provence sa propre école : les Ateliers de la danse. En 1983, elle crée à Paris, avec la créatrice lumières Françoise Michel, une compagnie baptisée « Contre Jour », en clin d'œil à leur collaboration. Elle est nommée en 1990 directrice du Centre chorégraphique national (C.C.N.) de Franche- Comté à Belfort, après le grand succès de sa pièce « Insurrection » (1989).
Au sein du C.C.N., elle crée plusieurs œuvres chorégraphiques très remarquées comme «Projet de la matière» (1993), «Trois boléros» (1996) ou «Rien ne laisse présager de l'état de l'eau» (2005), tout en honorant diverses commandes extérieures, avec Ludovic Lagarde notamment, tant dans le monde théâtral qu'à l'opéra, ou encore pour d'autres compagnies de danse (Ballet de l'Opéra de Paris, Ballet du Rhin, Opéra de Lyon, etc.).
Avec son équipe du Centre chorégraphique de Belfort, elle organise aussi de nombreuses actions favorisant le développement de la culture chorégraphique auprès des divers publics de la danse, et crée des événements dont certains associent de nombreux amateurs (« La Pierre et les songes » par exemple, en 2007).
Elle quitte le 31 décembre 2008 la direction du Centre chorégraphique national de Franche- Comté, auquel a été attaché pendant toute cette période le nom de sa compagnie, et prépare en 2009 la reprise de la pièce phare « Insurrection ».
Elle est décédée à Paris le 23 avril 2010 alors qu'elle préparait une création au Centre Pompidou sur une partition de Pierre Boulez.
Source : document de présentation des fonds d'archives et collections particulières, CND, 2010
Zeriahen, Karim
Un autre mouvement
Des images du spectacle vivant au vivant des images, le réalisateur et artiste vidéaste Karim Zeriahen semble avoir trouvé le chemin le plus court. Depuis le début des années 90, où il embarque sur la tournée Sud-Américaine du Cargo avec Philippe Decouflé, il met en mouvement l'art de la scène, la danse contemporaine le plus souvent.
Karim Zeriahen entame un compagnonnage fructueux avec Mathilde Monnier installée à Montpellier. Stop, Videlilah ou Le jour de nuit, courts films adaptés de créations de la chorégraphe puis La place du singe, captation d'un duo vivifiant où Mathilde Monnier y donne la réplique à l'écrivaine Christine Angot sont les témoins de ces échanges. A chaque fois la caméra de Karim Zeriahen investit ses territoires en mouvement, une gestuelle non pas figée mais magnifiée.
Le chorégraphe Herman Diephuis rejoint bien vite cette galerie de portraits dansants. On aura vu également des documentaires qui d'Albert Maysles à Hubert de Givenchy de Joe Dalessandro à Paul Morrissey imposent la signature de Karim Zeriahen. Une manière de filmer à la gestuelle assurée. Aujourd'hui, le réalisateur s'attache dans un projet nouveau à "aller chercher au delà des traits physiques dans les infimes mouvements du langage du corps". Soit une collection de portraits filmés comme autant de pièces uniques qui ne sont pas sans rappeler la tradition des portraits de maîtres ou de commande. Ces tableaux vivants voient les modèles poser devant la caméra de Karim Zeriahen pendant un temps donné quasiment immobiles laissant apparaître d'infimes traces de respiration, de battements de cils, de mouvements d'yeux. Filmés puis retransmis en boucle sur une écran plat doté d'une carte mémoire.
Avec cette collection en train de se constituer, Karim Zeriahen s'interroge, à sa façon documentaire autant que plasticienne, sur ce monde virtuel abreuvé d'images. En prenant le temps de la pause, et ses modèles avec lui, il questionne notre regard.
A vue d'œil.
Source : Philippe Noisette, Site internet de Karim Zeriahen
En savoir plus : www.karimzeriahen.com
Projet de la matière [transmission 2015]
Chorégraphie : Odile Duboc
Interprétation : Lucien Chardonneau, Laure Denis, Virginie Ermacora, Camille Geoffroy, Solenne Gros de Beler, Carole Groulet, Jak Kervahut, Joëlle Mathieu, Jennyfer Moret, Armelle Quentin, Lucie Robier
Autres collaborations : Extrait chorégraphique remonté par la compagnie Équinoxe (La Rochelle), coordinatrices artistiques Marion Bati (directrice artistique des Éclats, pôle régional dédié à la danse contemporaine en Poitou-Charentes), Armelle Quentin (coordinatrice du projet pour la compagnie Équinoxe) , dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2014) - Transmission Stéphane Imbert
Durée : 16 minutes
Danse en amateur et répertoire
Danse en amateur et répertoire est un programme d’accompagnement de la pratique amateur au-delà du cours de danse et de la phase d’apprentissage technique. Destiné à des groupes de danseurs amateurs, il ouvre un espace de partage pour ceux qui désirent approfondir une pratique et une connaissance de la danse en relation avec son histoire.
Laurent Barré
Responsable du service Recherche et Répertoires chorégraphiques
Anne-Christine Waibel
Assistante du service Recherche et Répertoires chorégraphiques
+33 (0)1 41 83 43 96
danse-amateur-repertoire@cnd.fr
Source : CN D
En savoir plus : https://www.cnd.fr/fr/page/323-danse-en-amateur-et-repertoire-programme-d-aide
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La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
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Un spectacle de danse se déroule dans une zone spatiale définie ou non. Ce parcours permet de comprendre l’occupation de l’espace scénique en danse.
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Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.