Panorama
2014 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Decouflé, Philippe (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Maison de la danse , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Panorama
2014 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Decouflé, Philippe (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Maison de la danse , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Panorama
Création 2012 - Reprise 2014
Depuis la création de sa compagnie DCA en 1983, Philippe Decouflé a traversé différents territoires chorégraphiques,naviguant entre petites formes et grandes parades, porté par sa curiosité et friand d’expériences nouvelles.
Aujourd’hui, le chorégraphe revisite l’histoire de la compagnie en piochant dans ses valises : on y trouve certaines séquences issues de spectacles précédents (Codex, Petites pièces montées, Shazam !...) et, pour la première fois depuis leur création, des oeuvres de jeunesse (Vague Café, Jump).
Variation bien plus que « reprise », Panorama tricote et décline. Ainsi, les filles dansent ce qui l’était hier par des garçons, ils font à cinq ce qui fut créé pour quatre et les petits gabarits jouent de ce qui était prévu pour les plus grands...
Dansé par sept nouveaux interprètes, Panorama marque les retrouvailles avec deux fidèles complices : Eric Martin qui dirige l’équipe de danseurs et Philippe Guillotel qui (re)crée pour l’occasion les costumes du spectacle.
L’envie
"J’avais envie de travailler avec de jeunes interprètes en repartant d’idées que j’aime ; envie également de retrouver l’énergie particulière de mes premiers spectacles. Les chanteurs reprennent leurs bonnes chansons, pourquoi ne le ferait-on pas en danse ? Il faut être vigilant sur le choix de l’orchestration car les années ont passé et nous ne sommes plus les mêmes. Le monde a changé ; qu’en est-il de tous ces gestes ? Comment ont-ils évolué, eux ?"
Les extraits
"L’affectif et les souvenirs ont beaucoup joué. J’ai souhaité revenir sur des pièces que peu de gens ont vues. Vague Café par exemple, avec laquelle nous avons gagné le concours de Bagnolet en 1983, n’a jamais été remontée. Quant à Jump, ma première vidéo-danse, nous ne l’avons dansée qu’une seule fois en scène. C’est intéressant de confronter ces danses typiques des années 80, très graphiques, BD, avec d’autres plus fluides et plus douces, issues par exemple de Petites Pièces Montées ou de Decodex. J’ai aussi inclus des « trucs bizarres » qui se rapprochent plus du cirque, développés entre autres dans Triton, ainsi que de nouvelles variations de miroirs et d’ombres chinoises."
Les variations
"C’est un défi de recréer des danses qui s’appuyaient autant sur les interprètes originaux, des Christophe Salengro, il n’y en a pas deux ! Du coup, nous avons modifié la répartition des rôles et entremêlé certains éléments chorégraphiques. Une ombre de Sombrero peut arriver sur un extrait de Triton avec un costume inspiré de Shazam !... Cela correspond à une conception globale du spectacle vivant, comme pouvaient en avoir Alwin Nikolais ou Oskar Schlemmer : l’image, la musique ou les costumes y sont aussi importants que la danse, tous ces éléments participent au jeu de la réécriture."
La distribution
"C’est à la fois extrêmement difficile et très stimulant, comme à chaque fois, car avec une bonne distribution, plus de la moitié du travail est fait. Au-delà des personnalités, il faut que l’alchimie du groupe fonctionne. Ce sont tous de bons danseurs et la plupart sont également chanteurs, musiciens ou comédiens. Nous partageons une sensibilité commune et nous créons ensemble les liens, les articulations entre les séquences existantes. Panorama est un ensemble de variations sur d’anciennes formes, mais cette mosaïque est un travail presque plus complexe que la création d’un nouveau spectacle. Au final, c’est une création à part entière."
Et pour finir
"Panorama me donne l’impression joyeuse de revisiter un grand appartement dont on aurait bougé les meubles. J’avais une vingtaine d’années quand j’ai créé la Compagnie DCA. Cela me paraît loin et pourtant encore tout proche. Car en réalité, que ce soit pour les grands raouts comme les JO d’Albertville ou pour ma compagnie, je fais toujours le même métier. Avec le même plaisir et la même curiosité !"
Source : Philippe Decouflé, février 2012
Decouflé, Philippe
Danseur, chorégraphe. Né à Paris, le 22 octobre 1961
Après s’être formé au cirque, au mime et à la danse contemporaine, Philippe Decouflé fonde en 1983 la compagnie DCA. Avec des influences aussi variées qu'Oskar Schlemmer et son Ballet Triadique, Tex Avery, Alwin Nikolaïs ou Groucho Marx, il trouve une signature hybride, entre mouvement, machinerie de théâtre et magie du cinéma. Il créé des spectacles comme Codex, Triton ou Shazam! mais orchestre aussi des événements populaires comme les cérémonies des Jeux Olympiques d’Albertville (1992), du 50e Festival de Cannes (1997) ou La Mêlée des mondes pour la Coupe du monde de rugby (2007). En 2006, il présente à La Villette L’Autre défilé, déployant les extravagants costumes de l’Opéra de Paris et de la Comédie-Française. Après Désirs, relecture de la revue du Crazy Horse présentée en 2009 et toujours à l’affiche, Philippe Decouflé crée en 2010 Octopus. En 2011, il répond à l’invitation du Cirque du Soleil en créant Iris, spectacle permanent sur le thème du cinéma, au Kodak Theater de Los Angeles. Pour Panorama, créé en 2012, il revisite l’ensemble de son travail avec la Compagnie DCA de Vague Café (1983) à Sombrero (2006). La même année est créé le projet Opticon, exposition d’installations ludiques et interactives autour de l’optique. En 2014, il crée Contact, une comédie musicale et visuelle pour seize danseurs, acteurs, chanteurs et musiciens. En 2015, Philippe Decouflé crée Wiebo, un concert performance en hommage à David Bowie, commande de la Philharmonie de Paris parallèlement à l’exposition événement Bowie is...
En 2016, il répond à une nouvelle commande du Cirque du Soleil. Il crée une comédie musicale pour Broadway pour 38 interprètes, intitulé Paramour au Lyric Theater, devenant ainsi le premier metteur en scène français à présenter un spectacle sur la 42e rue. Après un bref retour en France pour Courtepointe, série de performances présentée au Théâtre National de Bretagne, il part ensuite au Japon pour une nouvelle comédie musicale Watashi wa Shingo, adaptation du manga éponyme. 2017 voit la création de Nouvelles Pièces Courtes. En 2019, l’un des tableaux de ce spectacle est porté à l’écran sous le nom de Vivaldis, court-métrage, filmé dans la nature. Cette même année Tout doit disparaître, événement réunissant 40 artistes de la compagnie et retraçant 35 ans de création, est présenté à Chaillot.
La pièce Shazam est remontée en 2021 avec une partie des interprètes de la version de 1998 et d’autres qui collaborent depuis plus récemment avec la Compagnie DCA.
En 2022, Philippe Decouflé crée une nouvelle pièce à l’énergie rock pour 5 danseurs et 3 musiciens, Stéréo.
Source : Site de la Cie DCA
En savoir plus : cie-dca.com
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Panorama
Chorégraphie : Philippe Decouflé
Interprétation : Meritxell Checa Esteban, Julien Ferranti, Rémy-Charles Marchant, Ioannis Michos, Matthieu Penchinat, Lisa Robert, Violette Wanty
Mise en scène : Philippe Decouflé
Musique originale : Karl Biscuit, Hugues de Courson, Claire Diterzi, Sébastien Libolt & la Trabant, Nosfell et Pierre Le Bourgeois, Parazite Système Sonore (Marc Caro, Joëlle Colombeau, Spot Phélizon), Joseph Racaille
Conception vidéo : Philippe Decouflé, Dominique Willoughby
Lumières : Begoña Garcia Navas (Régie générale et lumières)
Costumes : Philippe Guillotel, Peggy Housset (régie)
Direction technique : Lahlou Benamirouche
Son : Claire Thiebault (régie)
Autres collaborations : Eric Martin (Coordination chorégraphie, costumes et décor), Léon Bony et Chloé Bouju (régie plateau)
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production Cie DCA, Estelle Le Goasduff (Administration), Raphaëlle Gogny et Juliette Médevielle (Production), Frank Piquard (directeur délégué)
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse
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