May B [transmission 2016]
2016 - Réalisateur-rice : Zeriahen, Karim
Chorégraphe(s) : Marin, Maguy (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , Danse en amateur et répertoire
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
May B [transmission 2016]
2016 - Réalisateur-rice : Zeriahen, Karim
Chorégraphe(s) : Marin, Maguy (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , Danse en amateur et répertoire
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
May B [transmission 2016]
Chorégraphie Maguy Marin
Extrait remonté par le groupe Désoblique (Oullins), responsable artistique Blandine Martel Basile, dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2015)
Le groupe
Lancée en 2010, l’association Désoblique, pilotée par Blandine Martel Basile et basée
à Oullins (Rhône), propose un cours régulier de danse contemporaine. Elle rassemble un petit groupe de femmes pratiquantes chevronnées et passionnées par la création chorégraphique. Leur participation à des ateliers s’accompagne souvent
de sorties du groupe pour assister à des spectacles. Elle profite pour son travail
du centre de formation Désoblique, installé dans les Nouveaux Ateliers de la danse
à Oullins.
Le projet
« May B », créé en 1981, est l’une des œuvres majeures de Maguy Marin et de l’histoire de la danse. Les deux extraits choisis, situés au début du spectacle, sont liés à la voix des danseurs. La complexité rythmique de la partition chorégraphique et vocale, la théâtralité de son geste entre mouvement et son, sollicitent
une méticulosité extrême de la part
des interprètes. Inspiré par l’œuvre
de Samuel Beckett, ce spectacle, dont Maguy Marin a confié ici le remontage
à Nadia Dumas, ancienne danseuse
du Ballet de l’Opéra de Lyon, est donné sans décor mais avec costumes
et maquillages. Douze danseuses participent au spectacle et jouent aussi les rôles masculins.
La chorégraphe
D’origine espagnole, née à Toulouse
en 1951, Maguy Marin a fait ses apprentissages à l’école Mudra de Maurice Béjart,
à Bruxelles. Interprète au Ballet du 20esiècle dirigé par Béjart, elle fonde une première compagnie avec Daniel Ambash et décroche un prix au Concours de Bagnolet en 1978 avec « Nieblas de Niño »sur des mélodies populaires espagnoles. Installée à la Maison des Arts de Créteil, entre 1980 et 1990, sa compagnie devient Centre chorégraphique national en 1985. Avec
le musicien et compositeur Denis Mariotte depuis 1987, Maguy Marin creuse une langue très personnelle, fouillant le geste et les sons du corps, la danse et le texte,
la musique live, en se cherchant des alliés du côté de la littérature. Installée depuis 1998 à Rillieux-la-Pape, en banlieue lyonnaise, elle est redevenue compagnie indépendante depuis 2011, date à laquelle elle décide de quitter la direction du Centre chorégraphique. Depuis 1976, Maguy Marin a réalisé plus d’une quarantaine
de spectacles.
GÉNÉRIQUE
Création en avant-première
le 4 novembre 1981 au Théâtre municipal à Angers, dans le cadre de L’Automne chorégraphique d’Angers ; le 8 janvier 1982
à la Maison des Arts à Créteil
Pièce pour 10 danseurs Daniel Ambash, Luna Bloomfield, Christiane Glik, Mireille Campioni, Pierre Fabris, Toméo Verges, Karin Vyncke, Mathias Pons, Mychel Lecoq, Maguy Marin
Musique Air de Gilles de Binche
Mise à jour juin 2016
Marin, Maguy
LA COURSE DE LA VIE
Il y a un lieu de naissance, autre qu’une ville. Toulouse. Un emplacement atteint suite à une série de déplacements provoqués par des mouvements politiques en Espagne. Ainsi, grandir par là, en France, au tout début des années 50. Puis il y a un désir de danser qui se confirme par un enchaînement d’études - de Toulouse, à Strasbourg puis à Mudra (Bruxelles) Maurice Béjart, Alfons Goris et Fernand Schirren ... dans lequel se manifestent déjà des rencontres : les étudiants acteurs du Théâtre National de Strasbourg. Une volonté qui s’affirme avec le groupe Chandra puis au Ballet du XXème siècle. Le travail de création s’amorce aux côtés de Daniel Ambash, et les concours de Nyon et de Bagnolet (1978) viennent appuyer cet élan.
Faire à plusieurs
De 1980 à 1990, portée par la confiance de l’équipe de la Maison des arts de Créteil, la recherche se poursuit avec Christiane Glik, Luna Bloomfield, Mychel Lecoq et la complicité de Montserrat Casanova. Une troupe se constitue renforcée par Cathy Polo, Françoise Leick, Ulises Alvarez, Teresa Cunha, et bien d’autres encore. Chercher toujours, avec une composante, une compagnie qui deviendra en 1985 le Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. Une tentative de travailler à plusieurs et pouvoir en vivre, soutenue par une intense diffusion de par le monde. En 1987, la rencontre avec Denis Mariotte amorce une longue collaboration qui ouvre le champ des expériences par un questionnement mutuel hors des cadres d’un champ artistique spécifique.
Faire - Défaire - Refaire
1998, une nouvelle implantation.
Un nouveau territoire pour un nouveau Centre chorégraphique national à Rillieux-la-Pape, dans le quartier de la Velette. Avec la nécessité de reprendre place dans l’espace public. Un croisement de présences qui agit dans un espace commun : Un « nous, en temps et lieu ». Ainsi chercher en ce lieu la distance nécessaire pour renforcer notre capacité à faire surgir « ces forces diagonales résistantes à l’oubli » (H. Arendt).
Le travail se poursuit dans une pluralité de territoires - du Studio, au quartier de la Velette, aux villes partenaires, jusqu’aux villes d’autres pays. Un travail où s’entremêlent des créations, des interventions multiples où l’exigence artistique ouvre des pistes qui dépassent le désir convivial immédiat d’un être ensemble.
Avec l’arrivée en 2006 d’un nouveau bâtiment - pour le CCN de Rillieux-la-Pape. Un lieu à habiter et à cohabiter, un laboratoire citoyen qu’est l’art de la scène destiné aux regards de la cité pour qu’ait lieu le geste d’une poétique publique. Faire que se fabrique et s’exprime par l’adresse publique, de lieux en lieux, de villes en villes, de pays en pays, la part d’existence que l’art nous renvoie. Et par-delà ces multiples endroits, partager les moyens, les outils, les expériences et les actions. Croiser les champs artistiques, créer, soutenir des recherches, ancrer des actes artistiques dans divers espaces de vie sociale, des écoles aux théâtres, des centres d’art aux centres sociaux, des espaces publics aux habitations ouvertes, des lieux de recherches aux maisons de quartier en faisant vivre le geste artistique comme puissance poétique du faire et du refaire les mondes.
L’année 2011 sera celle d’une remise en chantier des modalités dans lesquelles s’effectuent la réflexion et le travail de la compagnie. Après l’intensité de ces années passées au CCN de Rillieux-la-Pape, s’ouvre la nécessité d’une nouvelle étape en reprenant une activité de compagnie indépendante. Cette décision importante répond au désir toujours très vivant et impératif d’expérimenter autrement l’enjeu que présente l’acte de création, comme un potentiel capable de prolonger sous d’autres formes ce qui en est le cœur.
Après un passage de 3 années à Toulouse, ville qui accueillera pour un court temps cette nouvelle aventure, sans répondre favorablement au besoin impérieux d’un espace de travail pérenne pour une compagnie permanente, l’idée d’une installation à ramdam, une ancienne menuiserie acquise en 1995 grâce aux droits d’auteur à Sainte-Foy-lès-Lyon a pris corps. Ce lieu est activé depuis 17 ans par une association qui propose aux artistes des résidences, de la formation et des ouvertures publiques. Ce projet actif et pérenne est actuellement soutenu par la Région Rhône Alpes, l’État et la ville de Sainte-Foy-lès-Lyon.
L’installation de la compagnie dans ce lieu en 2015 permet de continuer à ouvrir l’espace immatériel d’un commun qui cherche obstinément à s’exercer et enclenche le déploiement d’un nouveau projet ambitieux en coopération avec la Cie PARC, la Katet cie et les artistes partenaires, Ulises Alvarez, Laura Frigato et Florence Girardon : RAMDAM, UN CENTRE D’ART.
En savoir plus : https://compagnie-maguy-marin.fr/
Zeriahen, Karim
Un autre mouvement
Des images du spectacle vivant au vivant des images, le réalisateur et artiste vidéaste Karim Zeriahen semble avoir trouvé le chemin le plus court. Depuis le début des années 90, où il embarque sur la tournée Sud-Américaine du Cargo avec Philippe Decouflé, il met en mouvement l'art de la scène, la danse contemporaine le plus souvent.
Karim Zeriahen entame un compagnonnage fructueux avec Mathilde Monnier installée à Montpellier. Stop, Videlilah ou Le jour de nuit, courts films adaptés de créations de la chorégraphe puis La place du singe, captation d'un duo vivifiant où Mathilde Monnier y donne la réplique à l'écrivaine Christine Angot sont les témoins de ces échanges. A chaque fois la caméra de Karim Zeriahen investit ses territoires en mouvement, une gestuelle non pas figée mais magnifiée.
Le chorégraphe Herman Diephuis rejoint bien vite cette galerie de portraits dansants. On aura vu également des documentaires qui d'Albert Maysles à Hubert de Givenchy de Joe Dalessandro à Paul Morrissey imposent la signature de Karim Zeriahen. Une manière de filmer à la gestuelle assurée. Aujourd'hui, le réalisateur s'attache dans un projet nouveau à "aller chercher au delà des traits physiques dans les infimes mouvements du langage du corps". Soit une collection de portraits filmés comme autant de pièces uniques qui ne sont pas sans rappeler la tradition des portraits de maîtres ou de commande. Ces tableaux vivants voient les modèles poser devant la caméra de Karim Zeriahen pendant un temps donné quasiment immobiles laissant apparaître d'infimes traces de respiration, de battements de cils, de mouvements d'yeux. Filmés puis retransmis en boucle sur une écran plat doté d'une carte mémoire.
Avec cette collection en train de se constituer, Karim Zeriahen s'interroge, à sa façon documentaire autant que plasticienne, sur ce monde virtuel abreuvé d'images. En prenant le temps de la pause, et ses modèles avec lui, il questionne notre regard.
A vue d'œil.
Source : Philippe Noisette, Site internet de Karim Zeriahen
En savoir plus : www.karimzeriahen.com
May B [transmission 2016]
Chorégraphie : Maguy Marin
Interprétation : Gaïa Merigot, Anne Salvi, Marjorie Sallès, Réjane Le Touche, Marie Acien, Noémie Gauthier, Aurélie Liogier, Gaëlle Ducom, Mélanie Léone, Stéphanie Deschanel, Samantha Ducroquet
Musique additionnelle : Air de Gilles de Binche
Autres collaborations : Extrait remonté par le groupe Désoblique (Oullins), responsable artistique Blandine Martel Basile, dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2015) - Transmission Nadia Dumas
Durée : 15 minutes
Danse en amateur et répertoire
Danse en amateur et répertoire est un programme d’accompagnement de la pratique amateur au-delà du cours de danse et de la phase d’apprentissage technique. Destiné à des groupes de danseurs amateurs, il ouvre un espace de partage pour ceux qui désirent approfondir une pratique et une connaissance de la danse en relation avec son histoire.
Laurent Barré
Responsable du service Recherche et Répertoires chorégraphiques
Anne-Christine Waibel
Assistante du service Recherche et Répertoires chorégraphiques
+33 (0)1 41 83 43 96
danse-amateur-repertoire@cnd.fr
Source : CN D
En savoir plus : https://www.cnd.fr/fr/page/323-danse-en-amateur-et-repertoire-programme-d-aide
Les racines de la diversité en danse contemporaine
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CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
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40 ans de rock et danse
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Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
Amala Dianor : danser pour donner à voir
La Nouvelle Danse Française des années 80
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les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
Le défilé de la Biennale de la danse
La Maison de la Danse de Lyon
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
Pantomimes
Présentation de la pantomime dans les différents courants de la danse.
Danse et musique
Le rapport entre musique et création chorégraphique se décline différemment selon les courants, selon les siècles.