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Love Sonnets

Numeridanse 1993 - Réalisateur-rice : De Mey, Thierry

Chorégraphe(s) : De Mey, Michèle Anne (Belgium)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse , Charleroi danses [2005-2016]

Producteur vidéo : Eroïca Productions

en fr

Love Sonnets

Numeridanse 1993 - Réalisateur-rice : De Mey, Thierry

Chorégraphe(s) : De Mey, Michèle Anne (Belgium)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse , Charleroi danses [2005-2016]

Producteur vidéo : Eroïca Productions

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Love Sonnets

THIERRY DE MEY

film / 1993 / 23'


"Love Sonnets" est un "road moovie" qui traite d'amour et de danse. Le film débute sur fond noir : les terrils d'Anderlues près de Charleroi, et s'achève sur fond blanc : les mines de sel de Cardona en Catalogne. Au passage, la danse sera confrontée à une variété de sols, de terres, de matières jusqu'à créer sa propre musique lorsque les pas font résonner une carrière de tuiles rouges quelque part en Provence.

"Love Sonnets" enchaîne sept sonnets dédicacés par ceux qui vont les danser ; Sonnets où les mots cèdent la place au mouvement ; Sonnets où les rythmes épousent les courbes des sonates pour clavecin de D. Scarlatti et d'un aria de musique traditionnelle de l'Italie du Sud ; Sonnets où rimes, nombres et couleurs verbales cherchent consonances à ce qui pourrait se voir comme une ligne mélodique cinématographique.
"Elle peut se souffrir mais non se savoir Elle peut se convoiter mais non s'obtenir. L'âme qui en mouvement peut se voir. Ne peut la défunte quiétude se trouver Beauté, qui est feu dans le mouvement, Et elle ne peut vivante s'apaiser." QUEVEDO

"Love Sonnets" a reçu une mention spéciale du festival des films d'Arts de Knokke et du festival du court-métrage de Huy (1995). Il a également reçu le best film award du film festival d'Algarve (1996, Portugal) et le Mediawave Foundation Price (Budapest).

Dernière mise à jour : novembre 2012

De Mey, Michèle Anne

Chorégraphe belge, Michèle Anne De Mey (Bruxelles  – 1959) étudie de 1976 à 1979 à Mudra, l’école fondée par Maurice  Béjart à Bruxelles.Elle signe sa première chorégraphie Passé Simple en 1981 et donne une nouvelle orientation à la danse contemporaine qu’elle  poursuivra avec les duos Ballatum (1984) et Face à Face (1986).

En 1983, elle est l’une des quatre membres fondatrices de la  compagnie Rosas. Elle collabore durant 6 ans à la création et à  l’interprétation de plusieurs pièces d’Anne Teresa De Keersmaeker dont  Fase (1982), Rosas danst Rosas (1983), Elena’s Aria (1984) et Ottone, ottone (1988).Bien qu’une attention particulière soit toujours portée au  lien entre la danse et la musique, la structure chorégraphique des  créations de Michèle Anne De Mey nourrit un contenu dramaturgique fort et place le danseur dans un rapport scène/public spécifique et novateur.

En 1990, à l’occasion de la création de Sinfonia Eroica, elle fonde sa propre compagnie Astragale. Viennent ensuite une trentaine de créations rencontrant chacune un succès  international. On citera entre autre Châteaux en Espagne (1991),  Pulcinella (1994), Love Sonnets (1994), Cahier (1995), Katamenia (1997),  Utopie (2001), Raining Dogs (2002), 12 Easy Waltzes (2004). Michèle  Anne De Mey développe également un important travail pédagogique (à  Amsterdam,à l’INSAS Bruxelles, au CNDC d’Angers, à l’École en Couleurs  de Bruxelles). 

  

Son travail  chorégraphique est le point de départ de la réalisation de plusieurs  films dont Love Sonnets et 21 Études à danser de Thierry De Mey, Face à  Face d’Eric Pauwels. Créant son univers chorégraphique à partir de musiques fortes et de compositeurs de renom, elle travaille également  avec Robert Wyatt et Jonathan Harvey. Depuis plusieurs années, elle  développe des collaborations étroites avec d’autres artistes comme le  plasticien – scénographe Simon Siegmann, Stéphane Olivier, membre du  collectif Transquinquennal et Grégory Grosjean avec qui elle signe le  duo 12 Easy Waltzes. En 2006 elle recrée Sinfonia Eroica, une de ses  pièces phares des années 90, une parade éclatante, insolente et solaire  sur fond de symphonie héroïque de Beethoven. Depuis lors, la pièce s’est produite plus de 100 fois, partout dans le monde. En 2007 elle crée  P.L.U.G. sur la mécanique de l’accouplement et en 2009, elle présente le  solo Koma, dans le cadre du festival Made in Korea initié par BOZAR. 

Ce solo fait partie d’une série de  quatre dont les trois autres sont de Sidi Larbi Cherkaoui, Arco Renz et  Thomas Hauert. En 2009, elle crée également Neige, le pendant lunaire de  Sinfonia Eroïca porté par la 7e Symphonie de Beethoven. À l’occasion du festival VIA 2011, elle crée avec Jaco Van Dormael et en collectif avec  Grégory Grosjean,
Thomas Gunzig, Julien Lambert, Nicolas Olivier et  Sylvie Olivé, Kiss & Cry. En mai 2012, elle présente Lamento, un  solo créé pour et interprété par la danseuse Gabriella Iacono à partir  du Lamento d’Arianna de Monteverdi. 

  

Après le succès  retentissant de Kiss & Cry, ses plus de 300 représentations en 9 langues différentes dans une vingtaine de pays, devant plus de 180.000  spectateurs, Michèle Anne De Mey et son équipe de concepteurs de génie crée Cold Blood dans le cadre de Mons 2015 Capitale Européenne de la  culture. Cold Blood est créé en décembre 2015 et connaît depuis lors, le  même succès mondial que Kiss & Cry. 

Michèle Anne De Mey quitte alors la  direction de Charleroi Danses et refonde sa compagnie Astragales. C’est  en octobre 2016 au Théâtre National qu’elle crée Amor un spectacle  poétique et puissant où Michèle Anne seule en scène nous donne à vivre  son expérience intime proche de l’EIM : expérience imminente de la mort.

En 2019 à l’opéra de Liège, elle chorégraphie des extraits de ballets  pour une nouvelle version de l’Aïda de Verdi, mis en scène par Stefano Mazzonis. Pour cette création, assistée de Fatou Traoré elle s’entoure  de danseurs et de circassiens.

En novembre 2019, la chorégraphe présente sa nouvelle création au Théâtre des Martyrs, « River » une fiction dansée. S’ensuit la création  des chorégraphies pour l’opéra Somnambula à l’Opéra Royal de Wallonie en  collaboration avec Jaco Van Dormael, qui, lui, assure la mise en scène. La Première devait avoir lieu en mars 2020, mais a été reportée suite au confinement.

A défaut de ne pouvoir présenter ses  créations et éprouvant l’envie de pousser plus loin la recherche de la  rencontre entre fiction et danse, elle tourne son premier court-métrage  en 2021, en collaboration avec le jeune chef opérateur, Gaspard Pauwels.  Fiction dansée , est interprété par Violette Wanty et Aurélien Oudot, tout deux danseurs et acrobates. Le film s’inspire du  confinement et du huis-clos. Il raconte l’histoire d’un frère et un sœur enfermés dans la maison familiale. Fiction dansée est sélectionné au Brussels Short Film Festival (BSFF) dans la catégorie Sélection Nationale. Sortie le 29 avril 2023 à Flagey.

En 2022 elle présente son spectacle Sinfonia Eroica  à l’Opéra Royal de Wallonie-Liège. Couronnée de succès dès sa création en 1990, ce spectacle est devenu un classique de la danse contemporaine.  Véritable appel à la danse, il prend une dimension nouvelle, accompagné  par l’Orchestre de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège, sous la direction  d’Ayrton Desimpelaere.

Le Ballet Am Rhein de Dusseldorf l’a  invitée à chorégraphier l’un des quatre tempéraments du spectacle créé  par George Balanchine. Michèle Anne De Mey explorera le tempérament  flegmatique aux côtés d’autres chorégraphes de renom, Hélène Blackburn,  John Numeier et Demis Volpi, qui se consacrent respectivement à la colère, la mélancolie, et le caractère sanguin. La première a lieu en  juin 2022.

Blue smile, chorégraphie de  Michèle Anne De Mey pour cinq danseurs* de la BODHI PROJECT dance company (SEAD-Salzburg)

Dans blue smile, Michèle Anne De  Mey explore la manière de concilier notre profond désir d’appartenance  avec notre peur de l’exclusion ? Que signifie être un individu au sein  d’un groupe ? Comment pouvons-nous, avec toutes nos différences, devenir  Nous ?

Avec des enregistrements rares des chansons les plus légendaires de Joplin, blue smile est une chorégraphie radicale et nuancée qui se compose d’un  vocabulaire de mouvements précis et unique. La pièce est le portrait  d’une communauté en pleine mutation, une danse de l’interdépendance et  un chant d’émancipation.

Source et en savoir plus : https://www.astragales.be/fr/

De Mey, Thierry

Thierry De Mey, né en 1956, est compositeur et réalisateur de films. L'intuition du mouvement guide l'ensemble de son travail, lui permettant d'aborder et d'intégrer différentes disciplines. Le postulat préalable à son écriture musicale et filmique veut que le rythme soit vécu dans le(s) corps et qu'il soit révélateur du sens musical pour l'auteur, l'interprète et le public.

Il a développé un système d'écriture musicale du mouvement, à l'œuvre dans certaines de ses pièces où les aspects visuels et chorégraphiques sont d'importance égale au geste producteur de son : Musique de tables (1987), Silence must be ! (2002), Light Music créé à la Biennale Musiques en scène de Lyon en 2004.

Une grande partie de sa production musicale est destinée à la danse et au cinéma. Pour les chorégraphes Anne Teresa De Keersmaeker, Wim Vandekeybus et sa sœur Michèle Anne De Mey, il fut souvent bien plus qu'un compositeur, mais aussi un précieux collaborateur dans l'invention de « stratégies formelles » ? pour reprendre une expression qui lui est chère. Ses principales réalisations et compositions sont Rosas danst Rosas, Amor constante, April me, Kinok (chorégraphies A. T. De Keersmaeker) ; What the body does not remember et Les porteuses de mauvaises nouvelles, Le poids de la main (chorégraphies de W. Vandekeybus), Dantons Töd (dir. Bob Wilson), Musique de tables, Frisking pour percussions, un quatuor à cordes, Counter Phrases, etc.

Il a participé à la fondation de Maximalist ! et de l'ensemble Ictus qui a créé plusieurs de ses pièces (dir : G. E. Octors). Sa musique a été interprétée par de grands ensembles tels que le Quatuor Arditti, le Hilliard ensemble, le London Sinfonietta, l'Ensemble Modern, le musikFabrik et l'Orchestre Symphonique de Lille. Les installations de Thierry De Mey où interagissent musique, danse, vidéo et processus interactifs ont été présentées dans des manifestations telles que les biennales de Venise, de Lyon et en de nombreux musées. Son travail a été récompensé de prix nationaux et internationaux (Bessie Awards, Eve du Spectacle, Forum des compositeurs de l'Unesco, FIPA…). Le film/installation Deep in the woods (2002-2004) réunit plus de 70 danseurs/chorégraphes. Pour le film Counter Phrases (2003-2004), 9 compositeurs répondent à son invitation danse/film : S. Reich, F. Romitelli, M. Lindberg, T. Hosokawa, G. Aperghis, J. Harvey, L. Francesconi, R. De Raaf et S. Van Eycken. En 2003, le processus de travail avec A. T. De Keersmaeker a fait l'objet d'un documentaire "Corps accord" produit par Arte, qui a par ailleurs diffusé et coproduit la plupart de ses films.

En 2006, il a réalisé une installation d'après le conte de Perrault, Barbe Bleue, et un film, One Flat Thing reproduced sur la chorégraphie de William Forsythe, diffusé sur Arte. En 2007, pour la Biennale de Charleroi Danses, il crée From Inside, une installation interactive en forme de triptyque. A l'occasion de la Biennale 09 Charleroi Danses, il crée Equi Voci, polyptique de films de danse accompagné d'un orchestre comprenant entre autres Prélude à la mer, film basé sur l'une des plus belles chorégraphies d'Anne Teresa De Keersmaeker qu'il a tourné en Mer d'Aral en octobre 2009. Son dernier film en date, La Valse, chorégraphiée par Thomas Hauert et ZOO, vient compléter et clore ce projet. Enfin, sa nouvelle installation Rémanences, réalisée grâce à un procédé de captation par caméra thermique est créée en mars 2010 en Belgique et en France aux festivals VIA et EXIT.

Thierry De Mey a été artiste associé à Charleroi Danses, Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de 2005 à 2016.

Sa création, Taxinomie du geste, a été créée en novembre 2013 à l'occasion de la Biennale de Charleroi Danses.


Source : Charleroi Danses

Love Sonnets

Direction artistique / Conception : Thierry De Mey

Chorégraphie : Michèle Anne De Mey - Basée sur la pièce : Sonatas 555

Interprétation : Manolo Canteria, Pascale Gigon, Olivier Koch, Anouk Llaurens, Monica Marti, Joanna O'Keeffe, Pierre Rubio, Deborah Salmir, Mat Voorter

Musique additionnelle : Sonatas pour Harpischore de D. Scarlatti interprété par Scott Ross, Aria Nova Traditional Music de Calabria

Son : Ricardo Castro

Autres collaborations : Cinema: Luc Benhamou - Caméra: Philippe Guilbert et Jorge Léon - Montage : Rudy Maertens - Mixage son : Thomas Gauder

Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Production : Eroïca Productions Coproduction Cie Michèle Anne De Mey, Centre de l'Audiovisuel à Bruxelles (CBA) Avec le soutien du Ministère de la Communauté Française de Belgique et BRTN

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