Les Fantômes du temps
2010 - Réalisateur-rice : Barrière, Jean-Baptiste
Chorégraphe(s) : Gallotta, Jean-Claude (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Compagnie Jean-Claude Gallotta - Groupe Emile Dubois , Centre national de la danse
Producteur vidéo : Centre chorégraphique national de Grenoble
Les Fantômes du temps
2010 - Réalisateur-rice : Barrière, Jean-Baptiste
Chorégraphe(s) : Gallotta, Jean-Claude (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Compagnie Jean-Claude Gallotta - Groupe Emile Dubois , Centre national de la danse
Producteur vidéo : Centre chorégraphique national de Grenoble
Les Fantômes du temps
Un homme (Jean-Claude Gallotta) interroge son reflet dans un miroir. Le reflet d'une femme (Mathilde Altaraz) se superpose au sien. Il tente de la poursuivre de l'autre côté du miroir, cherche son visage parmi tous les personnages qu'il rencontre et à travers toutes les situations qu'il traverse.
Ce miroir en effet ne renvoie pas un reflet servile, il est un interprète, il existe par lui-même, a une vie propre. Ses images se transforment sans cesse, et laissent percevoir un autre côté, un au-delà du miroir, dans lequel chacun se retrouve projeté. Le miroir devient alors une porte, ouvrant sur des territoires où les protagonistes se retrouvent transportés.
Ces mondes, oniriques et sensuels, leur font découvrir des jardins japonais, des fleuves chinois, des espaces improbables habités par nos fantasmes de l'autre : les fantômes du temps.
Gallotta, Jean-Claude
Après un séjour à New York à la fin des années 70 où il découvre l'univers de la post-modern Dance (Merce Cunningham, Yvonne Rainer, Lucinda Childs, Trisha Brown, Steve Paxton, Stuart Sherman...), Jean-Claude Gallotta fonde à Grenoble – avec Mathilde Altaraz – le Groupe Émile Dubois qui deviendra Centre chorégraphique national en 1984. Installé depuis ses débuts à la Maison de la culture (dont il sera le directeur de 1986 à 1989), il y crée plus de soixante chorégraphies présentées sur tous les continents, dont Ulysse, Mammame, Docteur Labus, Presque Don Quichotte, les Larmes de Marco Polo, 99 duos, Trois générations, Cher Ulysse...
Il a également chorégraphié plusieurs pièces pour le Ballet de l'Opéra de Lyon et pour le Ballet de l'Opéra de Paris. Invité par le metteur en scène Tadashi Suzuki à Shizuoka (Japon), il y a créé et fait travailler une compagnie japonaise de 1997 à 2000. Après l'Homme à tête de chou (à partir de l'album de Serge Gainsbourg dans une version d'Alain Bashung) en 2009, il crée en 2011 Daphnis é Chloé (Théâtre de la Ville) et le Sacre du printemps (Théâtre national de Chaillot) ; fin 2012, il présente Racheter la mort des gestes - Chroniques chorégraphiques 1 au Théâtre de la Ville, puis à la MC2 ; début 2013, la recréation d'Yvan Vaffan cherchant ainsi patiemment à partager avec le public un même récit, celui d'une histoire et d'un avenir artistique communs.
En octobre 2013, il co-signe le spectacle l'Histoire du soldat de Stravinsky et l'Amour sorcier de Manuel de Falla avec le chef d'orchestre Marc Minkowski et le metteur en scène Jacques Osinski. En 14-15, il présente le Sacre et ses révolutions à la Philharmonie de Parie et en juin, crée l'Étranger à partir du roman d'Albert Camus à la MC2 : Grenoble.
Il ouvre la saison 2015-2016 avec My Rock à la MC2 : Grenoble, puis au Théâtre du Rond-Point à Paris.
Barrière, Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Barrière est un compositeur et artiste multimédia né à Paris le 2 janvier 1958.
Il fait des études de musique, de philosophie, d'histoire de l'art et de logique mathématique (doctorat de philosophie de l’université Paris-I – Panthéon-Sorbonne). Parallèlement à la composition, il mène une carrière à l'Ircam où il est chercheur à partir de 1981, dans le cadre des projets Chant (synthèse de la voix chantée par ordinateur) et Formes (contrôle de la synthèse et composition avec ordinateur). De 1984 à 1987, il dirige la Recherche Musicale. En été 1998, il quitte l'Ircam pour se consacrer entièrement à la création.
Sa pièce Chréode gagne le prix de la musique numérique du Concours international de musique électro-acoustique de Bourges en 1983, qui est éditée chez Wergo. Il compose la musique de plusieurs spectacles multimédia, de nombreuses installations interactives et de réalité virtuelle.
Il réalise, avec le chorégraphe Jean-Claude Gallotta, Les Fantômes du temps, un spectacle multimédia pour 11 danseurs, 1 percussionniste, traitement du son et de l’image, créé le 29 novembre 2002 à Grenoble.
Groupe Émile Dubois
À la fin des années soixante-dix, une poignée de jeunes chorégraphes surgit sur la scène française. Jean-Claude Gallotta est de ceux-là. En 1981, Il crée sa compagnie, le Groupe Emile-Dubois avec Mathilde Altaraz, et huit danseurs (quatre garçons, quatre filles), inspiré par la révolution chorégraphique de Merce Cunningham et John Cage à New York. Ces danseurs ne sont pas recrutés sur les seuls critères techniques mais sur leur personnalité, leur différence, leur désir de s’intégrer dans un groupe ; l’un vient du théâtre, un autre de l’architecture, une troisième est médecin.
Le G.E.D. est invité à s’installer comme cellule de création dans les murs de la Maison de la Culture de Grenoble. Une de ses premières pièces, Ulysse (1981), est tout de suite reconnue comme fondatrice de la nouvelle danse française. Le chorégraphe surprend, avec un « ballet blanc » qui ne détruit pas le tissu classique, mais joue avec et l’intègre dans la gestuelle contemporaine.
Dans ces premières années, le G.E.D. contribue à faire naitre l’idée des Centres chorégraphiques nationaux. Celui de Grenoble est un des premiers, il lui est attribué en 1984.
Au début des années 90, le G.E.D. produit des spectacles appelés D.T.M (danse, texte, musique) selon cette idée que la notion de danse doit dépasser la simple question du mouvement des corps et doit intégrer le son, la voix, la parole, le sens.
Au fil du temps, l’équipe de danseurs se renouvelle mais l’importance que le chorégraphe accorde à la qualité des rapports humains entraine chaque interprète à suivre la compagnie sur plusieurs spectacles, à l’exemple de Thierry Verger depuis 1992, de Béatrice Warrand depuis 1995.
Le G.E.D. fait ainsi voyager dans le monde entier un style chorégraphique qui, à partir de la source Cunningham, s’est développé de façon très personnelle avec notamment l’introduction d’un humour gestuel et d’une réflexion permanente sur la singularité du corps de « ceux qui dansent, ceux qui ont dansé, ceux qui aimeraient bien, ceux qui ne danseront peut-être jamais".
Fin 2015, le G.E.D. quitte l’écrin du Centre chorégraphique national et reprend son identité première tout en continuant à travailler à l’intérieur de la MC2 Grenoble. Jean-Claude Gallotta devient également auteur associé du Théâtre du Rond-Point à Paris.
Le G.E.D. a présenté Volver en 2016, a repris My Rock, a créé My Ladies Rock en 2017 et prépare Comme un trio d’après Bonjour Tristesse de Françoise Sagan (automne 2018) ainsi que la recréation de l’Homme à tête de chou (printemps 2019).
Outre les créations de Jean-Claude Gallotta, le G.E.D. gère également la transmission de pièces de répertoire et des actions de sensibilisation auprès de publics scolaires et amateurs.
Le Groupe Émile Dubois / Cie Jean-Claude Gallotta est soutenu par le Ministère de la culture et de la communication en tant que Compagnie à rayonnement national et international. Il est également soutenu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Département de l’Isère.
Source : Groupe Émile Dubois
En savoir plus : www.gallotta-danse.com
Les Fantômes du temps
Chorégraphie : Jean-Claude Gallotta
Assistance à la chorégraphie : Mathilde Altaraz
Interprétation : Jean-Claude Gallotta, Mathilde Altaraz, Darell Davis, Ximena Figueroa, Ludovic Galvan, Benjamin Houal, Yannick Hugron, Hee-Jin Kim, Kae Kurachi, Massa Sugiyama, Thierry Verger et Thierry Miroglio (percussion)
Musique originale : Kaija Saariaho et Jean-Baptiste Barrière (création)
Conception vidéo : Pierre-Jean Bouyer, Isabelle Barrière
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Image Auditive, Centre chorégraphique national de Grenoble, Quai des Arts, 38e Rugissants avec la participation de l'Hexagone - Scène nationale de Meylan et du Cargo - Maison de la culture de Grenoble
Durée : 78'
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