Le Héron
Les Fables à La Fontaine2002 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Rigout, Alain (Switzerland) Noro, Satchie (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Le Héron
Les Fables à La Fontaine2002 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Rigout, Alain (Switzerland) Noro, Satchie (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Rigout, Alain
Né le 24 juillet 1952, à Bâle, Alain Rigout a d’abord choisi la médecine, puis bifurqué pour suivre les cours de théâtre à l’université de Censier, à Paris. Dès le début des années 1980, il trace un axe fort de création, se jetant à l’assaut d’une écriture hybride pour transcrire un monde escarpé au diapason de ses obsessions intimes. Il collabore avec les chorégraphes Mathilde Monnier et François Verret, figures de la nouvelle danse française.
Avec la première, il gagne le prix du ministère de la culture au concours de Bagnolet pour Cru, en 1985. Avec Verret, il fait équipe pour une dizaine de pièces dont La Latérale de Charlie, L. et eux la nuit, avec Rosella Hightower et Jean Babilée, ou encore Faustus. « Alain avait un talent fou, a confié François Verret. C’était un très grand artiste. Pendant plus de dix ans, il m’a appris beaucoup. Nous avons écrit nos spectacles ensemble, en confiance. C’était un immense complice, très généreux, humble, grand rieur et toujours d’une folle humanité… »
Après avoir travaillé avec Catherine Diverrès, Richard Foreman, Germana Civera, Jean-Daniel Magnin avec lequel il cosigna L’homme qui était mort (1993), d’après l’œuvre de D. H. Lawrence, Alain Rigout fonde sa compagnie Le Grand Grigou en 1993. Trois ans plus tard, lors de la création d’une pièce d’Andy Degroat, il croise la route de la danseuse et circassienne japonaise Satchie Noro. Ils ont une fille Yumi, 15 ans.
Sur scène, ils s’arriment à des projets qui leur ressemblent, hautement singuliers, croisant techniques et références avec la simplicité de ceux qui combinent en toute intelligence culture savante et populaire. En 1999, ils créent Et maintenant voici que c’est la nuit qui monte, duo rock sur des textes d’Apollinaire, puis Vercors. Sur le plateau, entre Claude François et Baudelaire, paroles d’enfants et d’adultes, trois danseuses sur pointes et trois adolescentes dialoguaient avec le joueur d’accordéon Rigout.
Source : Extrait de "Alain Rigout, chorégraphe singulier, est mort", dans Le Monde, écrit par Rosita Boisseau en janvier 2016
Noro, Satchie
Danseuse de formation classique, elle est l'élève de Wilfride Piollet. Après un bref passage au Deutsch Opera à Berlin, elle intègre de 1991 à 1995 la scène alternative berlinoise, où elle participe à de nombreuses performances. De retour en France, elle travaille avec différentes compagnies de danse – Andy Degroat, Shiro Daïmon, Françoise Murcia, Mié Coquempot, Bianca Li… Elle est interprète dans les spectacles de James Thiérrée, Michel Schweizer, Carlotta Sagna et Adrien Mondot. Elle collabore parallèlement aux performances de la plasticienne Emmanuelle Raynaut et du collectif suisse La Dernière Tangente. En 1999, Alain Rigout et elle même sont lauréats de la Villa Kujoyama à Kyoto. En 2002, elle aborde les techniques aériennes à l'école de cirque des Noctambules de Nanterre. Elle fonde la compagnie Furinkaï, en résidence au Théâtre de Brétigny de 2004 à 2008. En 2007, en compagnie de la conteuse Muriel Bloch, du photographe Frédéric Nauzyciel et du musicien Fred Costa, elle part à la rencontre de femmes fréquentant le Centre social La Fontaine de Brétigny-sur-Orge et crée Brétignolaises. En 2010 elle conçoit avec Muriel Bloch et Marie Vitez à De la tête aux pieds, une exposition mettant en scène les corps et les mots des détenues de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, en partenariat avec l'association "Lire c'est vivre". Pour son projet cargo Marseille-Yokohama, elle est Lauréate 2012 de la Villa Médicis Hors les Murs.
Source : France Culture
En savoir plus : www.furinkai.com
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Le héron
Chorégraphie : Satchie Noro, Alain Rigout
Interprétation : Satchie Noro, François Noël Bing
Scénographie : Jacqueline Bosson
Musique originale : Ghezalia Tazartes
Lumières : Rémi Nicolas
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : La Petite Fabrique
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Charles Picq, 2002
Durée : 17'
Les racines de la diversité en danse contemporaine
La compagnie Vlovajobpru
40 ans de rock et danse
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
La Maison de la Danse de Lyon
Pourquoi je danse ?
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.
L’espace scénique
Un spectacle de danse se déroule dans une zone spatiale définie ou non. Ce parcours permet de comprendre l’occupation de l’espace scénique en danse.
COLLECTION BAGOUET
Des genres et des styles
La danse est un terme bien vaste qui comprend beaucoup de spécificités. Ils dépendent de la culture d’un pays, d’une époque, d’un lieu. Ce Parcours propose une visite entre les genres et les styles de la danse.
SOUFFLE OCÉAN INDIEN 1,2,3,4
La filiation «américaine» de la danse moderne [1900-1930] : De la danse libre à la Modern Dance.
La Biennale de la danse
Le ballet poussé à bout
L'évolution du ballet, de sa forme romantique au néo-classique.
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
PINA, VOUS et MOI...
Rituels
Découvrez comment la notion de rituel prend sens dans diverses danses à travers ces extraits.
La relecture des œuvres
Certains grands spectacles sont revisités à travers les siècles. Voici deux exemples de pièces relues par différents chorégraphes.