Ellipse [transmission 2020]
2020 - Réalisateurs : Chaumeille, Ivan - Gubitsch, Rafaël
Chorégraphe(s) : Brumachon, Claude (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Danse en amateur et répertoire
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Ellipse [transmission 2020]
2020 - Réalisateurs : Chaumeille, Ivan - Gubitsch, Rafaël
Chorégraphe(s) : Brumachon, Claude (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Danse en amateur et répertoire
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Ellipse [transmission 2020]
Extrait remonté par le groupe Atelier 21, coordinatrice Pascale Brient, dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2019/2020). Transmission par Elisabetta Areri, Benjamin Lamarche, interprètes de la pièce à la création
Présenté le 24 octobre 2020, Chaillot - Théâtre national de la Danse.
L’œuvre à la création
Ellipse
Création le 18 janvier 2006 au Centre chorégraphique national de Nantes
Chorégraphie : Claude Brumachon
Pièce pour six interprètes : Vincent Blanc, Claude Brumachon, Roxana Del Castillo, Lise Fassier, Elisabetta Gareri, Benjamin Lamarche
Musique Bill Callahan, « Rouleaux sur l’atlantique », « A River Ain’t Too Much To Love » ; Paul Flynn, « Face the Music » ; Magda, « The Black Room » ; DJ Krush, « Kakusei » ; Richard D.James, « Drukqs » ; Sigur Ros, « Von » ; Bumcello, « Nude for Love » ; Darius Keeler, « Londinium » ; Sigur Ros, « Agaetis Byrjum » ; Robert Wyatt, « Rock Bottom »
Durée originale : 1 heure
Le groupe
Atelier 21 (Lussac-lès-Châteaux, Nouvelle-Aquitaine)
L’Atelier 21 de la MJC de Lussac-lès-Châteaux est composé de huit danseurs amateurs ayant une pratique régulière de la danse contemporaine. Travaillant régulièrement sur des projets de création avec différents chorégraphes (Odile Azagury, Barbara Blanchet, Laurent Falguiéras), comme Le Festin de soi en 2014-2015, ils mènent également un travail de reprise d’œuvres du répertoire, comme la pièce Végétal de Régine Chopinot pour le programme Danse en amateur et répertoire.
Le projet
Écrite dans un temps très court, avec un sentiment d’urgence, Ellipse de Claude Brumachon tranche avec la plupart de ses œuvres chorégraphiques : sans décors, sans argument narratif autre que la présence des corps qui parcourent la scène, Ellipse tend vers une abstraction faite d’élans de sensualité ou de violence qui circulent au sein du groupe de danseurs. Alternant entre frénésie collective, moments de solo ou de duo, le groupe se défait, se recompose, s’observe, s’attend, dans un jeu de va-et-vient entre écriture minutieuse et liberté d’invention.
Brumachon, Claude
Claude Brumachon est né en 1959, à Rouen. Après avoir suivi les cours aux Beaux-Arts où le dessin l’emmène sur le chemin des corps, il découvre la danse à dix-sept ans avec les Ballets de La Cité dirigés par Catherine Atlani, il y restera deux ans. En 1981, Claude Brumachon rencontre Benjamin Lamarche à Paris, ils commencent aussitôt une recherche commune et originale. Ensemble, ils partent à l’exploration de ce monde nouveau qui s’ouvre par le corps dansant. Claude Brumachon entre 1980 et 1983 travaille avec Chirstine Gérard (La Pierre Fugitive), Karine Saporta ( ) et Brigitte Farges. N’appartenant à aucune école particulière et n’en refusant aucune, Claude et Benjamin scellent leur entente avec un premier duo: Niverolles Duo du col en 1982. Avec leur premier groupe, la compagnie les Rixes en 1984, ils inventent une écriture chorégraphique stylisée véhémente et passionnelle ; un geste acéré, vif, une tendresse tourmentée. Ils s’entourent de danseurs, d’un compositeur, d’une maquilleuse, d’un costumier. Fonder une troupe, la mener vers la création. En quatre ans, le chorégraphe crée dix pièces dont deux majeures (1988) : Texane (primée au concours de Bagnolet) et Le Piédestal des vierges qui imposent leur style à une gestuelle reconnaissable. Elle enchaîne rapidement des séquences de mouvements tranchés, acérés, découpant le corps et l’espace. La réputation du chorégraphe s’installe. En 1989 émerge Folie, de nouveau un très grand succès. Succès qui sera renouvelé 7 ans plus tard, en 1996, avec Icare, solo (présenté au 50ème festival d’Avignon) écrit pour Benjamin Lamarche. Parfois tâtonnant, parfois fonçant, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche imaginent et inventent de nouveaux mondes. Jamais il n’y a entre eux le moindre doute, les doutes sont dans la danse, dans le comment faire, dans l’incessant questionnement du pourquoi ce corps mouvant qui obsède l’esprit. L’enseignement de leur danse se fait avec l’apprentissage, les cours sont là autant pour transmettre ce tout nouveau savoir, que pour l’affiner. Des moments pour unir le groupe sous une gestuelle commune. Comprendre passe aussi par faire comprendre. Expression du désir – passionnel – et de la sensualité débordante parfois au point qu’on a pu la qualifier de violente, leurs pièces sont des récits de l’indicible, des miroirs de mondes intérieurs déchaînés, poussés jusqu’au bout de leur loi. Claude Brumachon et Benjamin Lamarche se font chercheurs de mouvements poétiques et énergiques. Ils créent une danse tour à tour énergique et tourmentée, lyrique et passionnée, élevée et romantique puis terrestre et lourde de sens. Des errances de Molière, ils font avec Histoire d’Argan le visionnaire (2007) un spectacle lumineux et facétieux en hommage à l’artiste. De la société de consommation, ils font un Festin (2004) charnel et sensuel où la proximité éclate au visage du spectateur. Avec Phobos (2007), ils s’aventurent dans les peurs irrationnelles, universelles ou futiles. Claude et Benjamin créent à partir du corps pour le corps avec le corps. Leurs danses sont autant d’histoires de groupes qui se partagent l’espace de vie, que de solitude face au monde. Une recherche autour d’un geste irrationnel qu’ils appellent le geste juste, nécessaire et non gratuit.
Un geste chargé d’une histoire indicible qui devient l’instant-même et dans un constat, parfois amer, offre une vision de l’homme dans sa complexité. Claude Brumachon a signé plus de soixante-dix chorégraphies originales avec ses propres danseurs, des danseurs d’autres ballets français ou étrangers, des écoles et également avec des enfants. Claude Brumachon fut directeur du Centre Chorégraphique National de Nantes de 1992 à 2015 accompagné par Benjamin Lamarche qui fut co-directeur de 1996 à 2015.
Source : Brumachon-Lamarche
En savoir plus :
Chaumeille, Ivan
Cinéaste, Ivan Chaumeille a longtemps associé son travail à celui de la chorégraphe Dominique Brun, notamment en réalisant + One (2014), un documentaire de création programmé au festival « Vidéodanse », au montage duquel a participé Rafaël Gubitsch ; le DVD Le Faune – un film ou la fabrique de l’archive, pour lequel il filme et monte deux versions de L’Après-midi d’un faune de Vaslav Nijinski, réalise des interviews et conçoit et articule les dimensions Rom et vidéographiques de l’objet DVD (2007). Il réalise des séquences vidéographiques pour le spectacle Medea-Stimmen de Virginie Mirbeau, créé au Festival Les Météores du CCN du Havre (2008). Philosophe de formation, il réalise un documentaire de création intitulé Avec François Châtelet, un voyage différentiel (2010) pour la collection « À Contre-temps » en coproduction avec le Groupe Galactica, Mosaïque films et Canal 15.
Gubitsch, Rafaël
Cadreur, monteur et photographe, Rafaël Gubitsch réalise des documentaires et des captations autour de l’art plastique, de la musique et de la danse. Il réalise les vidéos de l’artiste Elliott Causse dit « Flux » à l’occasion de ses nombreuses installations et fresques monumentales. Notamment le film Propagations (2015) qui dépeint l’exposition homonyme de sa création à son vernissage.
Il conçoit plusieurs vidéos documentaires pour le Trio Talweg dont l’EPK de leur album Trios avec piano (2018) relatant l’enregistrement à l’Arsenal de Metz. Il est assistant monteur d’Ivan Chaumeille à plusieurs reprises, entre autres + One (2014), un documentaire de création programmé au festival « Vidéodanse ». En tant que photographe, il élabore avec Corentin Hervouët l’exposition Urbanicités (2016) au 39/93 à Romainville qui se porte sur le quotidien et la ville, la solitude dans la multitude.
Depuis 2016, Rafaël est le régisseur audiovisuel de la salle d’exposition de la Philharmonie de Paris.
Ellipse [transmission 2020]
Chorégraphie : Claude Brumachon
Interprétation : Marie-Reine Amosse, Pascale Brient, Patrick Gangler, Eulalie Souil, Christine Trouve, Déborah Vittot-Huot, Sandrine Augais, Sandrine Jonan Fuentes, Léa Gangler, Lucie Godard, Héloïse Garcia-Corry, Méi Charpentir-Walax, Diane Niquet Morillon, Emmanuelle Daran, Valérie Moyen-Court, Ninon Brunet
Musique additionnelle : Bill Callahan, « A River Ain’t Too Much To Love » ; Paul Flynn, « Face the Music » ; Robert Wyatt, « Rock Bottom »
Conception vidéo : Ivan Chaumeille et Rafaël Gubitsch
Durée : 18 minutes
Danse en amateur et répertoire
Danse en amateur et répertoire est un programme d’accompagnement de la pratique amateur au-delà du cours de danse et de la phase d’apprentissage technique. Destiné à des groupes de danseurs amateurs, il ouvre un espace de partage pour ceux qui désirent approfondir une pratique et une connaissance de la danse en relation avec son histoire.
Laurent Barré
Responsable du service Recherche et Répertoires chorégraphiques
Anne-Christine Waibel
Assistante du service Recherche et Répertoires chorégraphiques
+33 (0)1 41 83 43 96
danse-amateur-repertoire@cnd.fr
Source : CN D
En savoir plus : https://www.cnd.fr/fr/page/323-danse-en-amateur-et-repertoire-programme-d-aide
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Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.