Dernier Paysage
2006
Chorégraphe(s) : Nadj, Josef (Hungary)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture
Producteur vidéo : Les Poissons Volants ; ARTE France
Dernier Paysage
2006
Chorégraphe(s) : Nadj, Josef (Hungary)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture
Producteur vidéo : Les Poissons Volants ; ARTE France
Dernier paysage
Le titre Last Landscape recouvre une pièce chorégraphique pour un danseur, Josef Nadj, et un musicien, Vladimir Tarasov pour un film qui met en parallèle la pièce et ce qui la fonde, c'est-à-dire sa genèse, ses sources et son processus de création.
Josef Nadj définit ce double projet comme un « autoportrait face au paysage ». Il s'agit d'un paysage existant, à quelques kilomètres de Kanizsa, sa ville natale – une petite ville de Voïvodine (ex-Yougoslavie). D'un paysage qui exerce un attrait sur lui depuis l'enfance.
Un autoportrait donc, mais volontairement partiel, à la manière de ces tableaux ou de ces autofictions qui mettent en scène le peintre dans son atelier ou l'écrivain devant sa page blanche… Il s'agit en somme d'un autoportrait de l'artiste au travail, dans lequel « l'œuvre en cours » est envisagée comme un retour aux sources de son art.
Josef Nadj conçoit Dernier paysage comme une sorte de pause, réflexive et féconde, sur l'origine du mouvement et, plus précisément, sur l'origine de son mouvement.
Le film fonctionne donc par un jeu d'allers-retours entre le paysage et la scène, entre l'expérience initiale réelle / symbolique qui fonde le duo Nadj / Tarasov et son aboutissement dans le « présent de la représentation ». Et l'autoportrait se constitue dans l'alternance entre la couleur et le noir et blanc, entre le son direct et la musique, entre la fixité et la mobilité, entre les images du décor naturel dans tous ses états, printemps, été, automne, hiver et ce que l'on pourrait définir comme la projection d'un espace mental.
Source : Les poissons volants
En savoir plus : http://josefnadj.com/
Nadj, Josef
Josef Nadj est né en 1957 à Kanjiza (province de Voïvodine en ex-Yougoslavie, actuelle Serbie).
Dès l'enfance, il dessine, pratique la lutte, l'accordéon, le football et les échecs, et se destine à la peinture.
Entre l'âge de 15 et 18 ans, il fait des études secondaires au lycée des beaux-arts de Novi Sad (capitale de Voïvodine). Puis, pendant quinze mois, son service militaire en Bosnie-Herzégovine.
Après quoi, il part étudier l'histoire de l'art et de la musique, et s'initie à l'expression corporelle et au jeu d'acteur à l'université de Budapest.
En 1980, il part pour Paris afin de poursuivre sa formation auprès de Marcel Marceau et Etienne Ducroux. En parallèle, il découvre la danse contemporaine alors en pleine expansion en France, suit l'enseignement de Larri Leong (qui mêle danse, kinomichi et aikido) et d'Yves Cassati, prend des cours de tai-chi, de butô ou de danse contact (avec Mark Tompkins), commence à enseigner l'art du geste à partir de 1983 (en France et en Hongrie) et participe, en tant qu'interprète, aux créations de Sidonie Rochon ("Papier froissé", 1984), Mark Tompkins ("Trahison Men", 1985), Catherine Diverrès ("l'Arbitre des élégances", 1988) ou François Verret ("Illusion comique" et "La", commande du GRCOP, 1986).
En 1986, il crée sa compagnie, Théâtre JEL (« jel » signifie « signe » en hongrois) et monte sa première pièce, Canard Pékinois, qu'il présente en 1987 au Théâtre de la Bastille et qui sera accueillie dès la saison suivante au Théâtre de la Ville à Paris.
Il est, à ce jour, l'auteur d'une trentaine de créations et performances.
En 1982, Josef Nadj a complètement arrêté le dessin et la peinture pour se consacrer à la danse. Il n'y reviendra qu'une quinzaine d'années plus tard. Cependant, en 1989, il commence à pratiquer la photographie, activité qu'il poursuit sans discontinuer jusqu'à aujourd'hui. Á partir de 1996, ses œuvres graphiques et plastiques – sculptures-installations, dessins, photos –, le plus souvent conçues en cycles ou séries, font régulièrement l'objet d'expositions dans des galeries ou des théâtres.
En 2006, Josef Nadj est l'Artiste associé du 60e Festival d'Avignon : il présente Asobu dans la Cour d'Honneur du Palais des Papes, en ouverture du festival, ainsi qu'une performance en collaboration avec le peintre Miquel Barcelo, "Paso doble", à l'église des Célestins. Puis en 2010, il y retourne pour "Les Corbeaux", performance où il partage la scène avec son complice Akosh S. (saxophoniste et poly-instrumentiste).
A l'occasion du 150e anniversaire de la naissance d'Anton Tchekhov, Valéri Chadrine, directeur du Festival International de Théâtre Tchekhov et directeur artistique de l'Année France-Russie 2010, a invité Josef Nadj pour la création d'un spectacle dédié au dramaturge, spectacle présenté à Moscou et Saint Pétersbourg.
Josef Nadj était aussi présent à la Quadriennale de Prague du 16 au 26 juin 2011. Cette Quadriennale se tient à Prague depuis 1967 ; c'est l'événement le plus renommé au monde pour les arts vivants. Plus d'une soixantaine de pays, y sont présents cette année. Josef Nadj a été sélectionné pour participer au projet « Intersection » basé sur l'intimité et le spectacle : village éphémère composé de boîtes "Whites cubes / black boxes" dressé pour une trentaine d'artistes mondialement reconnus, chacun investissant sa propre boîte.
Josef Nadj a été directeur du Centre Chorégraphique National d'Orléans de 1995 à 2016. En 2017, il établit à Paris sa nouvelle compagnie Atelier 3+1.
Source : Josef Nadj
En savoir plus : http://josefnadj.com/
Dernier paysage
Direction artistique / Conception : Josef Nadj
Texte : Citations extraites de “Tabula Smaragdina“ de Béla Hamvas
Musique additionnelle : Vladimir Tarasov
Son : Jean-Philippe Dupont, Emmanuelle Villard
Autres collaborations : Grégory Mathieu, Lauraine Heftler, Jean Pierre Caillet, Nawal Tahiri, Bruno Sterpellone, Christophe Gauthier - Avidia
Danse et arts numériques
Partenaires artistiques de K. Danse
ANIMAL KINGODM, Parole des participants
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Le défilé de la Biennale de la danse
EIVV 2022 Danse avec la caméra
EIVV 2022 Le montage qui danse
Sacré Sacre
Classique, tellurique, chamanique, révolutionnaire ? Le 29 mai 1913, la première du "Sacre du printemps" de Nijinski fit scandale. Ce webdoc vous raconte l'histoire de cette pièce majeure qui a inspiré tant de chorégraphes.
Käfig, portrait d'une compagnie
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Danses de mains
Ce parcours présente différents extraits vidéo où les mains sont au cœur du mouvement.
Vidéo-danses mexicaines
Le Ballet de la Nuit
Danse dehors
La scène d’un théâtre et le studio ne sont pas les seuls lieux de travail ou de représentation d’une pièce chorégraphique. Parfois, les danseurs et les chorégraphes dansent à l’extérieur.
L’espace scénique
Un spectacle de danse se déroule dans une zone spatiale définie ou non. Ce parcours permet de comprendre l’occupation de l’espace scénique en danse.
Les arts du mouvement
SOUFFLE OCÉAN INDIEN 1,2,3,4
Le hip hop, un mouvement populaire
Étranges spectacles
Des spectacles atypiques de danse contemporaine qui réinventent le rapport à la scène.