Danse de l'enchanteresse - Mohini Attam
1985 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Kshemavati (India)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 1980 > 1989
Producteur vidéo : Maison de la danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Danse de l'enchanteresse - Mohini Attam
1985 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Kshemavati (India)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 1980 > 1989
Producteur vidéo : Maison de la danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Danse de l'enchanteresse - Mohini Attam
Dans la mythologie hindoue, de nombreuses légendes content l'histoire de Mohini, l'enchanteresse à l'ineffable beauté qui charme et détruit les forces du mal par le pouvoir de sa danse merveilleuse. C'est sous ce nom que s'est développé entre le XIVème et le XVIIème siècle sous sa forme actuelle, dans la région du Kerala, parallèlement au Kathakali - théâtre dansé et art exclusivement masculin - une forme de danse toute raffinement, charme et séduction.
Danse de divertissement, le Mohini Attam évoque la joie devant la beauté, l'enchantement et l'amour des choses du monde. Il souligne le côté profane et amoureux d'épisodes de la mythologie ou de la poésie dévotionnelle.
Style de soliste, il est une harmonieuse synthèse du Kathakali et du Bharata-Natyam.
Source : Programme de la Maison de la Danse de Lyon (1985)
Kshemavati
Kshemavati est, dans les années 80, la plus remarquable danseuse de Mohini Attam. Formée au Kerala Kalamandalam, elle dirigea sa propre école. Son école de danse a attiré des talents internationaux d'Allemagne, de France, de Suède et de Finlande.
Sa façon d'aborder la danse pure - nritta - comme son interprétation des émotions - abhinya - dépasse la pure perfection technique et illumine ce style fasinant.
Elle a reçu le Padma Shri en 2011 pour ses contributions à la danse Mohini Attam.
Source : Programme de la Maison de la Danse (1985)
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Danse de l'enchanteresse - Mohini Attam
Chorégraphie : Kshemavati
Interprétation : Kshemavati
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