CÉDEZ LE PASSAGE - ÉPISODE 1 : Un homme qui dort - Hela Fattoumi et Eric Lamoureux
documentaire dansé, Un homme qui dort - Hela Fattoumi et Eric Lamoureux2020 - Réalisateurs : Sgambato, Antonin - Oulad, Nawel
Chorégraphe(s) : Fattoumi, Héla (Tunisia) Lamoureux, Éric (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Nawel Oulad , Documentaires dansés
Producteur vidéo : Pleine Image, Cie Nawel Oulad
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin et à la Maison de la danse de Lyon
CÉDEZ LE PASSAGE - ÉPISODE 1 : Un homme qui dort - Hela Fattoumi et Eric Lamoureux
documentaire dansé, Un homme qui dort - Hela Fattoumi et Eric Lamoureux2020 - Réalisateurs : Sgambato, Antonin - Oulad, Nawel
Chorégraphe(s) : Fattoumi, Héla (Tunisia) Lamoureux, Éric (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Nawel Oulad , Documentaires dansés
Producteur vidéo : Pleine Image, Cie Nawel Oulad
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin et à la Maison de la danse de Lyon
Documentaires Dansés- Cédez le passage
La série des documentaires dansés-CEDEZ LE PASSAGE invite des danseurs-chorégraphes à investir et questionner le mobilier urbain anti-SDF. Nous souhaitons proposer une expérimentation sensible entre danse et cinéma pour confronter le corps et la parole des danseurs aux mobiliers «anti-corps», appelés pudiquement aujourd’hui «mobiliers dissuasifs».
Nous associons nos univers, avec comme fil rouge, nos regards respectifs sur la ville et la place de l’exclu pour la réalisation de ces documentaires.
Nawel Oulad & Antonin Sgambato
Les DOCUMENTAIRES DANSÉS cherchent à rendre visibles des tentatives d’appropriation par le corps d’un espace qui semble a priori impossible pour la danse: le mobilier urbain anti-SDF.
Plusieurs danseurs-chorégraphes vont en duo à la rencontre de ces mobiliers urbains dissuasifs. Ils questionnent avec leurs corps et leurs voix ces architectures inhospitalières.
Production : Pleine Image & Cie Nawel Oulad
Réalisateurs : Nawel Oulad & Antonin Sgambato
Fattoumi, Héla
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la Compagnie FATTOUMI/LAMOUREUX en 1988. Leur première pièce Husaïs est couronnée du prix de la 1ère œuvre au concours international de Bagnolet en 1990, suivie du trio Après-midi prix Nouveaux Talents Danse de la SACD en 1991. Ces deux œuvres les propulsent parmi les leaders d’une nouvelle génération de la création contemporaine et leur apportent une reconnaissance internationale.
Un espace de recherche dont la source est l’entremêlement de leurs particularités. De pièce en pièce, ils sondent inlassablement l’intelligence sensible du corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser) en mouvement. Durant cette première période plusieurs pièces marquantes voient le jour dans la continuité d’Husaïs : Si loin que l’on aille (Théâtre de la Bastille et Théâtre de la Ville, 1992) ; Fiesta (Commande du Festival d’Avignon, 1992) ; Asile Poétique (Théâtre de la Ville, 2000) à partir des textes du poète Antonio Ramos Rosa ; Wasla, Ce qui relie… (Biennale de Lyon, 1998) ; Vita Nova (Grande Halle de la Villette, 2000) avec la 11ème promotion du Centre National des Arts du Cirque. Ces pièces affirment un travail chorégraphique relié aux notions de maîtrise/non maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif, faisant surgir une danse dont la charge expressive est traversée par une « énergie graphique ».
Nommés à la direction du CCN de Caen/Basse-Normandie en 2004, ils poursuivent alors leur démarche à travers des pièces plus portées sur des sujets à forte tonalité sociétale. Ce seront La Madâ’a (Arsenal de Metz, 2004) avec les frères Joubran, virtuoses palestiniens du oud ; Pièze (Unité de pression) et La danse de Pièze (Festival Dialogue de corps, Ouagadougou, 2006 et Théâtre de la Bastille), autour de la notion d’ « homosensualité » dans le monde arabo-musulman ; Just to dance… (Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, 2010), pièce autour de la notion de « créolisation » développée par Édouard Glissant ; MANTA, solo créé au Festival Montpellier Danse 2009 puis en tournée internationale (Tokyo, Séoul, Berlin, Tunis, Bruxelles, Stockholm, Oslo), à partir de la problématique que soulève le port du niqab ; Lost in burqa, (Festival danse d’ailleurs, 2011) performance pour 8 interprètes réalisée à partir des « vêtements-sculptures » de la plasticienne marocaine Majida Khattari ; Masculines (Arsenal de Metz, 2013) sur les représentations du féminin de part et d’autre de la Méditerranée.
Ils réactivent une recherche chorégraphique se ressourçant au potentiel expressif et poétique de la danse. Une douce imprudence co-signée avec Thierry Thieû Niang (Festival Ardanthé 2013, Théâtre National de Chaillot, 2014) sur la notion du « Care » ; Waves commande pour le NorrlandsOperan et son Orchestre symphonique dans le cadre de Umeå 2014, capitale européenne de la Culture pour laquelle ils s’associent avec le chanteur et compositeur suédois Peter von Poehl.
Ils s’aventurent régulièrement hors des théâtres pour réagir in-situ à d’autres contextes de réactivité. En février 2009, ils signent la performance Stèles dans le cadre d’une « Nocturne » exceptionnelle, commande du Musée du Louvre. En 2008 il créent Promenade au Grand Palais et imaginent un dialogue avec les sculptures monumentales de Richard Serra. En janvier 2012 ils créent Circle invitant le public au centre d’un dispositif circulaire où la danse s’enivre à l’énergie mêlée de 26 danseurs professionnels et amateurs. En 2013, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, ils investissent l’exposition « Un été au bord de l’eau » du Musée des Beaux-Arts de Caen pour une Flânerie chorégraphique.
Création du Festival Danse d’Ailleurs (2005) Dès 2005, ils initient le Festival Danse d’Ailleurs qui a vocation à remettre en perspective la notion d’universalisme en questionnant les cadres référents de la modernité en art selon les horizons culturels. Les quatre premières éditions ont fait focus sur des artistes issus du vaste et divers continent africain et ont valu à ce jeune festival un rayonnement international grandissant, les éditions suivantes ont ouvert le spectre jusqu’en Asie en lien avec le Festival Hot Summer in Kyoto au Japon.
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux sont fortement engagés dans différentes instances à la promotion et à la défense de l’art chorégraphique. De 2001 à 2004, Héla Fattoumi est vice-présidente Danse de la SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). Elle est à ce titre chargée de la programmation du « Vif du sujet » au Festival d’Avignon. De 2006 à 2008, elle préside l’ACCN (Association des Centres Chorégraphiques Nationaux). Présidence reprise de 2010 à 2013 par Éric Lamoureux, qui assure depuis la vice-présidence. Depuis septembre 2013 Héla Fattoumi est présidente déléguée à la prospective au SYNDEAC.
Ils sont nommés à la direction du Centre chorégraphique National de Franche Comté à Belfort en mars 2015. Dès leur nomination à la direction du CCNFCB ils rebaptisent l’institution VIADANSE, dans la perspective d’impulser une nouvelle dynamique et de faciliter l’appropriation par le public du projet et de l’institution.
Ils enrichissent leur répertoire grâce à la création de plusieurs spectacles dont
•OSCYL en lien avec les arts plastiques, traversé par la notion d’altérité qui constitue un fil conducteur dans le parcours des deux créateurs. Ils s’aventurent ainsi à la croisée des disciplines dans une tentative de décloisonnement entre la danse, les arts plastiques, le théâtre d’objets, le théâtre de marionnettes.
Création en Septembre 2017 pour l’ouverture du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville Mézières. Avant-première au Festival International de Roverreto (Italie) puis le Théâtre National de Chaillot
•BNETT WASLA relié au désir de poursuivre la transmission d’un répertoire aux jeunes génération. les deux chorégraphes réinventent une partition pour quatre femmes, danseuses du jeune Ballet National Tunisien. Ainsi ils s’engagent dans une véritable expérience intergénérationnelle et transculturelle, puisant dans l’intime et le singulier vers le collectif, traversé des enjeux liés à l’émancipation de la femme.
Création pour l’ouverture de la cité de la Culture de Tunis.
• SWING Museum, spectacle jeune et tout public. SWING Museum propose un voyage imaginaire, à la croisée de la danse, de l’art dadaïste, des marionnettes et de l’imagerie vidéo. Ce conte féerique au décor mouvant s’appuie sur une trame narrative, l’aventure surprenante d’un gardien de musée qui fait un rêve éveillé
Création en février 2018 au festival À pas contés CDCN Dijon, soutenue par le Festival international MOMIX de Kingersheim.
• AKZAK, l’impatience d’une jeunesse reliée, autour du rapport danse/musique. Guidés par le double élan « aller vers et accueillir », les deux chorégraphes embarquent 12 danseurs venus d’Afrique et d’Europe vers une pièce chorégraphique chorale, en dialogue avec une composition musicale originale de et par le percussionniste virtuose Xavier Desandre Navarre. Création les 25 et 26 septembre 2020 aux Zébrures d’Automne, Les Francophonies, Des écritures à la scène, Limoges.
En lien avec les musiques actuelles :
• SYMPATHETIC MAGIC avec le chanteur pop Peter von Poehl (collaboration entamée avec WAVES)
• L’évènement MOUVEMENTS Interstices chorégraphiques à l’occasion des 30 ans du festival les Eurockéennes. Une collection de 19 films courts, réunissant de nombreux chorégraphes et danseurs représentatifs de la richesse et de la diversité du champ chorégraphique et offrant ainsi à la danse un espace de visibilité hors norme. coproduction : Ministère de la Culture, Territoire de Musique, Arte Concert, VIADANSE, Sequence.
Ils créent trois autres formes en lien avec les musées et/ou l’espace public :
• OSCYL Variation
• SUPERPOSE et BETWEEN.
Ces différents formats et leur diversité ont offert l’opportunité d’aller à la rencontre du public en faisant varier les contextes de réceptivité. Ils ont également permis de démultiplier les possibilités de diffusion
Ils créent trois spectacles avec les amateurs de toutes générations
• CIRCLE, PULSE, JONCTION. Ils ont été de formidables activateurs de lien via l’engagement dans des expériences humaines et artistiques.
Ils initient TERRITOIRES DANSÉS EN COMMUN - un projet d’éducation artistique et culturelle à l’échelle transfrontalière
Soucieux de développer un réseau actif de personnes ressources dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle à l’échelle du territoire transfrontalier, afin de multiplier les possibilités d’intervention artistique en milieu scolaire au-delà même des frontières nationales, VIADANSE, avec le soutien du Fonds de Coopération Belfort – Canton du Jura, de la DRAC Bourgogne Franche-Comté, du Rectorat de l’Académie de Besançon et du Département de l’enseignement de la République et Canton du Jura, met en place un ambitieux programme de formation de personnes ressources de part et d’autre de la frontière (Territoire de Belfort, Pays de Montbéliard, Canton du Jura et Jura bernois en Suisse).
Le dépôt d’un dossier de financement dans le cadre du dispositif Interreg France-Suisse, validé le 7 décembre 2018, permet à ce projet une ambition et une pérennité pour les trois prochaines années, jusqu’en décembre 2021.
Lamoureux, Éric
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la Compagnie FATTOUMI/LAMOUREUX en 1988. Leur première pièce Husaïs est couronnée du prix de la 1ère œuvre au concours international de Bagnolet en 1990, suivie du trio Après-midi prix Nouveaux Talents Danse de la SACD en 1991. Ces deux œuvres les propulsent parmi les leaders d’une nouvelle génération de la création contemporaine et leur apportent une reconnaissance internationale.
Un espace de recherche dont la source est l’entremêlement de leurs particularités. De pièce en pièce, ils sondent inlassablement l’intelligence sensible du corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser) en mouvement. Durant cette première période plusieurs pièces marquantes voient le jour dans la continuité d’Husaïs : Si loin que l’on aille (Théâtre de la Bastille et Théâtre de la Ville, 1992) ; Fiesta (Commande du Festival d’Avignon, 1992) ; Asile Poétique (Théâtre de la Ville, 2000) à partir des textes du poète Antonio Ramos Rosa ; Wasla, Ce qui relie… (Biennale de Lyon, 1998) ; Vita Nova (Grande Halle de la Villette, 2000) avec la 11ème promotion du Centre National des Arts du Cirque. Ces pièces affirment un travail chorégraphique relié aux notions de maîtrise/non maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif, faisant surgir une danse dont la charge expressive est traversée par une « énergie graphique ».
Nommés à la direction du CCN de Caen/Basse-Normandie en 2004, ils poursuivent alors leur démarche à travers des pièces plus portées sur des sujets à forte tonalité sociétale. Ce seront La Madâ’a (Arsenal de Metz, 2004) avec les frères Joubran, virtuoses palestiniens du oud ; Pièze (Unité de pression) et La danse de Pièze (Festival Dialogue de corps, Ouagadougou, 2006 et Théâtre de la Bastille), autour de la notion d’ « homosensualité » dans le monde arabo-musulman ; Just to dance… (Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, 2010), pièce autour de la notion de « créolisation » développée par Édouard Glissant ; MANTA, solo créé au Festival Montpellier Danse 2009 puis en tournée internationale (Tokyo, Séoul, Berlin, Tunis, Bruxelles, Stockholm, Oslo), à partir de la problématique que soulève le port du niqab ; Lost in burqa, (Festival danse d’ailleurs, 2011) performance pour 8 interprètes réalisée à partir des « vêtements-sculptures » de la plasticienne marocaine Majida Khattari ; Masculines (Arsenal de Metz, 2013) sur les représentations du féminin de part et d’autre de la Méditerranée.
Ils réactivent une recherche chorégraphique se ressourçant au potentiel expressif et poétique de la danse. Une douce imprudence co-signée avec Thierry Thieû Niang (Festival Ardanthé 2013, Théâtre National de Chaillot, 2014) sur la notion du « Care » ; Waves commande pour le NorrlandsOperan et son Orchestre symphonique dans le cadre de Umeå 2014, capitale européenne de la Culture pour laquelle ils s’associent avec le chanteur et compositeur suédois Peter von Poehl.
Ils s’aventurent régulièrement hors des théâtres pour réagir in-situ à d’autres contextes de réactivité. En février 2009, ils signent la performance Stèles dans le cadre d’une « Nocturne » exceptionnelle, commande du Musée du Louvre. En 2008 il créent Promenade au Grand Palais et imaginent un dialogue avec les sculptures monumentales de Richard Serra. En janvier 2012 ils créent Circle invitant le public au centre d’un dispositif circulaire où la danse s’enivre à l’énergie mêlée de 26 danseurs professionnels et amateurs. En 2013, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, ils investissent l’exposition « Un été au bord de l’eau » du Musée des Beaux-Arts de Caen pour une Flânerie chorégraphique.
Création du Festival Danse d’Ailleurs (2005) Dès 2005, ils initient le Festival Danse d’Ailleurs qui a vocation à remettre en perspective la notion d’universalisme en questionnant les cadres référents de la modernité en art selon les horizons culturels. Les quatre premières éditions ont fait focus sur des artistes issus du vaste et divers continent africain et ont valu à ce jeune festival un rayonnement international grandissant, les éditions suivantes ont ouvert le spectre jusqu’en Asie en lien avec le Festival Hot Summer in Kyoto au Japon.
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux sont fortement engagés dans différentes instances à la promotion et à la défense de l’art chorégraphique. De 2001 à 2004, Héla Fattoumi est vice-présidente Danse de la SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). Elle est à ce titre chargée de la programmation du « Vif du sujet » au Festival d’Avignon. De 2006 à 2008, elle préside l’ACCN (Association des Centres Chorégraphiques Nationaux). Présidence reprise de 2010 à 2013 par Éric Lamoureux, qui assure depuis la vice-présidence. Depuis septembre 2013 Héla Fattoumi est présidente déléguée à la prospective au SYNDEAC.
Ils sont nommés à la direction du Centre chorégraphique National de Franche Comté à Belfort en mars 2015. Dès leur nomination à la direction du CCNFCB ils rebaptisent l’institution VIADANSE, dans la perspective d’impulser une nouvelle dynamique et de faciliter l’appropriation par le public du projet et de l’institution.
Ils enrichissent leur répertoire grâce à la création de plusieurs spectacles dont
•OSCYL en lien avec les arts plastiques, traversé par la notion d’altérité qui constitue un fil conducteur dans le parcours des deux créateurs. Ils s’aventurent ainsi à la croisée des disciplines dans une tentative de décloisonnement entre la danse, les arts plastiques, le théâtre d’objets, le théâtre de marionnettes.
Création en Septembre 2017 pour l’ouverture du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville Mézières. Avant-première au Festival International de Roverreto (Italie) puis le Théâtre National de Chaillot
•BNETT WASLA relié au désir de poursuivre la transmission d’un répertoire aux jeunes génération. les deux chorégraphes réinventent une partition pour quatre femmes, danseuses du jeune Ballet National Tunisien. Ainsi ils s’engagent dans une véritable expérience intergénérationnelle et transculturelle, puisant dans l’intime et le singulier vers le collectif, traversé des enjeux liés à l’émancipation de la femme.
Création pour l’ouverture de la cité de la Culture de Tunis.
• SWING Museum, spectacle jeune et tout public. SWING Museum propose un voyage imaginaire, à la croisée de la danse, de l’art dadaïste, des marionnettes et de l’imagerie vidéo. Ce conte féerique au décor mouvant s’appuie sur une trame narrative, l’aventure surprenante d’un gardien de musée qui fait un rêve éveillé
Création en février 2018 au festival À pas contés CDCN Dijon, soutenue par le Festival international MOMIX de Kingersheim.
• AKZAK, l’impatience d’une jeunesse reliée, autour du rapport danse/musique. Guidés par le double élan « aller vers et accueillir », les deux chorégraphes embarquent 12 danseurs venus d’Afrique et d’Europe vers une pièce chorégraphique chorale, en dialogue avec une composition musicale originale de et par le percussionniste virtuose Xavier Desandre Navarre. Création les 25 et 26 septembre 2020 aux Zébrures d’Automne, Les Francophonies, Des écritures à la scène, Limoges.
En lien avec les musiques actuelles :
• SYMPATHETIC MAGIC avec le chanteur pop Peter von Poehl (collaboration entamée avec WAVES)
• L’évènement MOUVEMENTS Interstices chorégraphiques à l’occasion des 30 ans du festival les Eurockéennes. Une collection de 19 films courts, réunissant de nombreux chorégraphes et danseurs représentatifs de la richesse et de la diversité du champ chorégraphique et offrant ainsi à la danse un espace de visibilité hors norme. coproduction : Ministère de la Culture, Territoire de Musique, Arte Concert, VIADANSE, Sequence.
Ils créent trois autres formes en lien avec les musées et/ou l’espace public :
• OSCYL Variation
• SUPERPOSE et BETWEEN.
Ces différents formats et leur diversité ont offert l’opportunité d’aller à la rencontre du public en faisant varier les contextes de réceptivité. Ils ont également permis de démultiplier les possibilités de diffusion
Ils créent trois spectacles avec les amateurs de toutes générations
• CIRCLE, PULSE, JONCTION. Ils ont été de formidables activateurs de lien via l’engagement dans des expériences humaines et artistiques.
Ils initient TERRITOIRES DANSÉS EN COMMUN - un projet d’éducation artistique et culturelle à l’échelle transfrontalière
Soucieux de développer un réseau actif de personnes ressources dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle à l’échelle du territoire transfrontalier, afin de multiplier les possibilités d’intervention artistique en milieu scolaire au-delà même des frontières nationales, VIADANSE, avec le soutien du Fonds de Coopération Belfort – Canton du Jura, de la DRAC Bourgogne Franche-Comté, du Rectorat de l’Académie de Besançon et du Département de l’enseignement de la République et Canton du Jura, met en place un ambitieux programme de formation de personnes ressources de part et d’autre de la frontière (Territoire de Belfort, Pays de Montbéliard, Canton du Jura et Jura bernois en Suisse).
Le dépôt d’un dossier de financement dans le cadre du dispositif Interreg France-Suisse, validé le 7 décembre 2018, permet à ce projet une ambition et une pérennité pour les trois prochaines années, jusqu’en décembre 2021.
Héla Fattoumi, Eric Lamoureux (VIADANSE - CCN de Franche-Comté à Belfort)
Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la Compagnie FATTOUMI/LAMOUREUX en 1988. Leur première pièce Husaïs est couronnée du prix de la 1ère œuvre au concours international de Bagnolet en 1990, suivie du trio Après-midi prix Nouveaux Talents Danse de la SACD en 1991. Ces deux œuvres les propulsent parmi les leaders d’une nouvelle génération de la création contemporaine et leur apportent une reconnaissance internationale. De pièce en pièce, ils sondent inlassablement l’intelligence du corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser) en mouvement. Ils s’aventurent régulièrement hors des théâtres pour réagir in-situ à d’autres contextes de réactivité.
Nawel Oulad
Nawel a grandi entre l’atelier de peinture de sa mère et les plateaux de tournage où travaillait son père. A cet univers pictural se sont ajoutés la danse, le théâtre et la musique qu’elle pratique dès six ans au conservatoire, la conduisant à nourrir une pensée sensible qui passe par l’expression artistique.
Curieuse de comprendre l’histoire de ses ancêtres, elle complète sa formation de danseuse par des études universitaires en sociologie et arts plastiques.
Convaincue de l’importance de la création et de la conscience corporelle dans l’épanouissement de l’homme, elle se forme en danse thérapie et obtient son Certificat de Psychopédagogie du Mouvement Dansé à freedancesong. La bas elle complétera sa formation en danse contemporaine, classique, jazz et par la découverte des danses d’Afrique et la technique Dunham.
C’est la rencontre avec le chorégraphe Christian Bourigault, alors en résidence à l’université Paris Ouest Nanterre la Défense, qui sera déterminante.
Elle trouvera dans sa danse contemporaine le corps engagé qu’elle recherchait, la possibilité de concilier les sciences sociales et l’ art. Elle dansera dans 6 créations de Christian Bourigault puis rejoindra les RIDC – Rencontres Internationales de Danse Contemporaine– où elle obtient son Diplôme d’Etat de professeur de danse contemporaine en 2012.
Elle participe alors comme danseuse interprète à la reprise de «sans objet» auprès de Mie Cocquempot , Cie K622, à « Vertige délicieux » dans la CIe point virgule de Claire Jenny , à Aublick de la Cie Impact et divers créations de la Cie Théoréma.
En 2010 elle fonde le département danse de l’association l’Envolée Bleue où elle donne des ateliers, met en place des sorties photo danse et crée ses premières performances mêlant danse et peinture ainsi que son solo « Métiss terre damnée » .
Les fondations de son travail se posent et les projets artistiques et pédagogiques s’enchaînent, la conduisant a monter sa compagnie.
L’histoire de l’art et la sociologie sont au coeur de son travail. La recherche identitaire, l’urbanité, la mémoire et la place de l’individu dans le groupe sont autant de sujets récurrents dans ses créations.
Improvisatrice elle n’hésite pas à aller à la rencontre d’autres arts lors de performances dans des lieux les plus divers dans une danse toujours renouvelée.
En 2015 elle réalise son premier film de danse "quitter le bitume" et commence un cycle créatif qu'elle intitule CINEMADANSE mélant des projets de videodanse et de documentaires .
La vidéo accompagne et vient aussi compléter ses créations scénographiques et performative notamment par la création d'installations présenté dans des galeries.
Elle intervient auprès de plusieurs compagnies de théâtre aussi bien comme coach dans la préparation de l’acteur que comme comédienne (Cie Aziadé, collectif KOTB, Guillaume Segouin, collectif théôrema.)
En 2014 elle créé le festival annuel « L’Appel de la Lune », invitant des artistes et chercheurs a se rencontrer autour d’une thématique d’actualité en lien avec les femmes. En 2015 elle devient membre du conseil international de la danse de l’UNESCO .
Pour aller plus loin :
Sgambato, Antonin
Antonin Sgambato, réalisateur, scénariste et photographe, vit et réside à Paris. Il a écrit et réalisé plusieurs courts-métrages de fiction et documentaire. En 2012, il lance Pleine Image, sa société de production audiovisuelle. Il se passionne très tôt pour toutes les formes filmiques associant la danse et collabore régulièrement avec la Cie Nawel Oulad. Il prépare actuellement un long métrage de fiction.
Oulad, Nawel
Nawel a grandi entre l’atelier de peinture de sa mère et les plateaux de tournage où travaillait son père. A cet univers pictural se sont ajoutés la danse, le théâtre et la musique qu’elle pratique dès six ans au conservatoire, la conduisant à nourrir une pensée sensible qui passe par l’expression artistique.
Curieuse de comprendre l’histoire de ses ancêtres, elle mène des études universitaires en sociologie et arts plastiques tout en continuant sa formation de danseuse à Paris aux RIDC école des Dupuy, à Freedancesong école de Christiane de Rougemont, et au CNSMDP.
EN 2010 elle fonde sa Compagnie ,la recherche identitaire, l’urbanité, la mémoire et la place de l’individu dans le groupe sont autant de sujets récurrents dans ses créations. L’histoire de l’art et la sociologie y sont au coeur de son travail.
En 2014 elle créé le festival annuel « L’Appel de la Lune », invitant des artistes et chercheurs a se rencontrer autour d’une thématique d’actualité en lien avec les femmes.
Avec le réalisateur et producteur Antonin Sgambato elle se forme au montage et aux techniques du cinéma lui permettant de réaliser de nombreux films de danse .
En 2015 elle réalise son premier film de danse "quitter le bitume" et commence un cycle créatif qu'elle intitule CINEMADANSE mélant des projets de videodanse et de documentaires .
Pour aller plus loin :
Cie Nawel Oulad
Crée en 2011, la Compagnie Nawel Oulad mène des projets de danse contemporaine en lien étroit avec les arts plastiques et les sciences humaines. La troupe se fédère autour de projets artistiques hybrides, spectacles mais aussi performances, installations, et films.
L’écriture chorégraphique commence par une rencontre avec un sujet, un paysage, une matière, puis les sensations, les mots et les images s'incorporent pour faire naitre le mouvement et la spatialité.
Les créations interrogent nos rapports au monde et à notre histoire collective et individuelle. Dans cette démarche la compagnie investit la scène mais aussi des lieux où on ne l'attend pas: l'angle d'une rue, un bâtiment désaffecté, une galerie, un appartement...
Convaincue de l'importance de l'art comme vecteur de lien social la compagnie propose des ateliers pour les professionnels et les amateurs lors de ses tournées.
Aujourd’hui la compagnie a réalisé 5 spectacles, 8 performances et de nombreuses vidéodanses que vous pourrez découvrir sur son site www.naweloulad.com .
Partenaires de la compagnie:
Conseil départemental de Seine Saint Denis /
Centre National de la Danse Pantin Mad /
Ménagerie de Verre StudioLab /
La Belle Orange bureau de production et diffusion /
Maison du théâtre et de la danse /
Centre Louis Lumière /
Ville d'Epinay Sur Seine
Pleine image /
Palais de la Femme /
Sur les toits production
Pleine Image Production
Pleine Image produit des films et photographies avec passion depuis plus de six ans. Nos collaborateurs mettent en récit par l'image des univers singuliers et riches de sens.
Nous animons une équipe de techniciens et d'artistes confirmés, réunis par un désir commun de raconter des histoires humaines, fortes, et de satisfaire leur goût du challenge et de l'innovation.
Pleine Image propose un service complet et intégré, depuis l'écriture, la conception, en passant par la mise à disposition du matériel technique et la post-production. Tout ceci permet à nos clients de nous confier sereinement l'intégralité de leurs réalisations.
Documentaires dansé- Cédez le passage #1 un homme qui dort
Direction artistique / Conception : Antonin Sgambato & Nawel Oulad
Chorégraphie : Héla Fattoumi & Eric Lamoureux
Interprétation : Héla Fattoumi & Eric Lamoureux
Lumières : Alexis Doare
Son : Thomas Van Pottelberge
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Pleine Image Pro & Sur les toits production
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Cie Nawel Oulad
Note d'intention- documentaires dansés CEDEZ LE PASSAGE
On aide parfois l’exclu, l’étranger, l’indigent. On le soigne dans des centres d’accueil ou d’hébergement. On l’enferme aussi, à l’intérieur des hôpitaux, des prisons ou des centres de rétention. Tant que l’homme vagabond se dissimule sous les replis de la ville, on laisse faire ; mais on ne le tolère que très peu lorsqu’il se dévoile au grand jour.
La danse propose souvent de faire sortir les corps des cadres et des limites établis. Il nous a semblé essentiel de faire appel à des danseurs-chorégraphes pour créer des mises en évidence filmées de ces mobiliers urbains anti-SDF.
Partant du constat que ces structures de béton et d’acier nous obligent à inventer des gestes en réaction, nous demandons aux chorégraphes de proposer – en spécialistes de l’espace et du temps - une expertise de ces ergonomies de l’inconfort.
Comment faire pour apprivoiser ces surfaces ? Est-il possible que ces zones dissuasives deviennent des lieux subversifs ? Pouvons-nous les sublimer en lieux de rencontre ? Que disent-elles sur notre place et notre rôle dans la société ?
En risquant l’arrêt, l’effleurement, le poids, la suspension, le contact avec la matière, les danseurs déploient leur corps là où ils ne devraient pas. Ces corps dansants se jouent des contraintes que la ville nous impose en termes de rythme et de temps. En affrontant ces urbanités, ils mettent en lumière ces architectures pensées spécifiquement contre le corps. Une bataille de territoire prend place sur quelques mètres carrés entre la raideur du béton et la plasticité des danseurs.
L’intérêt des DOCUMENTAIRES DANSÉS est aussi de filmer les hésitations des danseurs. Pourront-t-ils pleinement se mouvoir et proposer une chorégraphie maîtrisée face aux embûches que lui tendent ces mobiliers anti-SDF ? Leurs corps ne seront-t-ils pas empêchés et entravés dans leurs mouvements ? Comment vont-ils réagir ?
La voix des artistes est essentielle pour comprendre en même temps qu’eux leurs envies, leurs incertitudes, leurs émotions contrariées…
Les danseurs tâtonnent, trébuchent et rebondissent jusqu’à trouver un équilibre. L’acte dansé résiste à la silencieuse obstination de ces architectures érigées contre le bien-être des corps et contre toute forme de rassemblement humain. Ces architectures deviennent, le temps d’une danse, le lieu inattendu d’une scénographie improvisée, un espace un instant embelli par les contorsions et les arabesques des danseurs. Les corps des danseurs-chorégraphes déploient leur créativité et font acte de résistance face à ces sculptures de l’impossible.
À corps et à cris
Danse et arts numériques
Partenaires artistiques de K. Danse
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
Les racines de la diversité en danse contemporaine
Noé Soulier : Repenser le mouvement
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
40 ans de rock et danse
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
James Carlès
Memories (ou l'oubli)
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
L'improvisation
Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
Pantomimes
Présentation de la pantomime dans les différents courants de la danse.
Danse et musique
Le rapport entre musique et création chorégraphique se décline différemment selon les courants, selon les siècles.