Autumn Fields
1977 - Réalisateurs : Bourgeais, Isabelle - Faggianelli, Tristan
Chorégraphe(s) : Farber, Viola (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
Autumn Fields
1977 - Réalisateurs : Bourgeais, Isabelle - Faggianelli, Tristan
Chorégraphe(s) : Farber, Viola (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
Autumn Fields
Phil Glass est un ancien élève de Nadia Boulanger et de la "Julliard School of Music". Chef de file de la musique dite "répétitive", basée sur des progressions insensibles et de subtils 'dérapages" structurels, très influencée par les musiques extra-européennes.
La chorégraphe, Viola Farber, personnalité remarquable de la "Modern Dance" américaine, a été pendant 12 années une des principales interprètes des créations de Merce Cunningham, avant de fonder sa propre compagnie. C'est elle qui crée, pour et par le Ballet Théatre Contemporain, "Autumn Fields", chorégraphie caractéristique de l'héritage de Cunningham, formée de plusieurs séquences, reliées par aucun lien logique.
Le Ballet trouve son unité dans la musique et la scénographie de François Morellet, artiste plasticien, qui après avoir participé aux recherches du GRAV (Groupe de Recherche d'Art Visuel), et avoir côtoyé les artistes cinétiques, s'est attaché a poursuivre un travail où se croisent, avec un humour inattendu, l'art abstrait construit et l'art minimal. Morellet invente un système de grilles suspendues au plafond qui envahissent progressivement la scène au-dessus des danseurs et dont la taille et la forme varient par un jeu d'ouverture et de fermeture afin que leurs ombres portées sur la scène accompagnent le mouvement constant des danseurs.
Chaque élément d'"Autumn Fields" évolue suivant sa propre structure, les glissements obsessionnels de la musique de Phil Glass, trouvant un écho dans les variations insensibles des grilles de Morellet et dans la chorégraphie de Viola Farber.
Source : CCN Ballet de Lorraine
Farber, Viola
Née en Allemagne, Viola Farber émigre au Texas avec sa famille à l'âge de sept ans. Découvrant par hasard Merce Cunningham, elle devient l'une de ses danseuses les plus remarquées et le quitte le jour où elle ne supporte plus le rapport classique public-interprète. Parallèlement, elle suit les cours classiques de Margaret Craske, "d'une dureté efficace", et d'Enrico Cechetti, et se démarque d'emblée de l'univers de Martha Graham, "de sa souffrance orgueilleuse". Si elle reconnaît que ce qui la touche le plus chez un danseur, c'est l'effort, elle ajoute que, privé de grâce, cet effort sera réduit à néant. Bousculant le discours conventionnel qui veut qu'un bon danseur s'accommode de tous les styles, elle rappelle que chaque technique muscle et modèle le corps d'une façon différente.
Bourgeais, Isabelle
Faggianelli, Tristan
CNDC - Angers
Le Centre national de danse contemporaine – CNDC – a été créé en 1978 à l’initiative du Ministère de la Culture et de la Ville d’Angers. Il faisait suite au B.T.C. Ballet théâtre contemporain dirigé par Françoise Adret et Jacques-Albert Cartier, transféré à Nancy. Conçu comme école de chorégraphes et le siège d’une compagnie permanente, il est dirigé par Alwin Nikolais pendant trois ans.
Lorsque Viola Farber lui succède en 1981, l’école se spécialise dans la formation de danseurs. Viola Farber constitue une nouvelle compagnie et inaugure un programme de formation pédagogique.
En avril 1984, la direction du CNDC est confiée à Michel Reilhac. Le centre forme toujours des danseurs interprètes et des professeurs. Il n’abrite plus de compagnie permanente mais sert de plateforme de production grâce à des résidences. Sont alors présentes de grandes compagnies de renommée internationale (en résidence pour deux à trois mois) et des compagnies plus jeunes (dans le cadre des « Quartiers d’été »). C’est ainsi que Merce Cunningham et sa compagnie inaugurent le grand studio Bodinier et que se succèdent des personnalités telles que Régine Chopinot, Maguy Marin, Odile Duboc, Dominique Bagouet, Mathilde Monnier et Jean-François Duroure, Edouard Lock, Hervé Robbe, Philippe Decouflé, Catherine Diverrès et Bernardo Montet, Daniel Larrieu, Trisha Brown, Wim Vandekeybus…
En avril 1988 la nouvelle directrice, Nadia Croquet, continue de développer une politique visant à soutenir la création, avec une ouverture plus spécifique sur l’Europe. En janvier 1993, Joëlle Bouvier et Régis Obadia sont nommés directeurs artistiques du CNDC alors labellisé CNDC l’Esquisse.
Le CNDC, devenu centre chorégraphique national (CCN) dans les années 1990, renforce sa mission de pôle chorégraphique grâce à la production de spectacles et à son rôle de conseiller artistique tout en poursuivant la formation. Parallèlement, de 1986 à 2006, il travaille avec le Nouveau Théâtre d’Angers, centre dramatique national, pour proposer une programmation de spectacles chorégraphiques, accroissant ainsi l’audience et la lisibilité de la danse auprès des publics en multipliant les regards sur la création contemporaine.
En février 2004, le CNDC est placé sous la direction de la chorégraphe Emmanuelle Huynh, il entend alors perpétuer la tradition de l’expérimental propre à la danse contemporaine et proposer une école en lien avec les dynamiques de la création contemporaine. A partir de 2011, l’Ecole du CNDC est dotée de deux formations d’envergure, l’une conduit au Diplôme national supérieur professionnel de danseur (DNSPD) et à la licence, la seconde prépare à un master.
Robert Swinston, nommé en 2012 directeur artistique du CNDC par le Conseil d’administration, prend ses fonctions en janvier 2013. Créer et encourager la création, faire fructifier l’héritage de Merce Cunningham, programmer des spectacles dans des esthétiques variées, former des artistes autonomes, polyvalents et d’un haut niveau ainsi que favoriser l’émergence de nouveaux talents, tel est l’objet de son projet pour le CNDC. Transmettre aux publics les fondements d’une démarche de création, sensibiliser les jeunes et faire rayonner le CNDC tant à l’échelle locale, que nationale et internationale, tels sont les objectifs de Robert Swinston pour le CNDC.
Les directeurs du CNDC depuis sa création :
Alwin Nikolais (de septembre 1978 à juillet 1981)
Viola Farber (de septembre 1981 à juillet 1983)
Michel Reilhac (de mars 1984 à décembre 1987)
Nadia Croquet (de mars 1988 à décembre 1991)
Joëlle Bouvier et Régis Obadia (de janvier 1993 à juin 2003)
Emmanuelle Huynh (de février 2004 à décembre 2012)
Robert Swinston (de janvier 2013 à juin 2020)
Noé Soulier depuis juillet 2020
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
James Carlès
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
L'improvisation
Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
Danses noires
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.
COLLECTION BAGOUET
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1960-1990] Postmodern dance et Black dance, des postures artistiques engagées dans leurs temps
Alors que les différentes visions de la Modern dance développées depuis la fin des années 1920 continuent à être actives, à se transformer et que leur rayonnement à l’international croît, une nouvelle génération de danseurs émerge dans une Amérique en pleine mutation.
La danse à la croisée des arts
Certains spectacles sont le lieu de rencontre de différents métiers. Voici un aperçu de certains spectacles où les arts se croisent sur la scène d’une pièce chorégraphique.
La filiation «américaine» de la danse moderne [1900-1930] : De la danse libre à la Modern Dance.
Le ballet poussé à bout
L'évolution du ballet, de sa forme romantique au néo-classique.
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.