any attempt will end in crushed bodies and shattered bones
2022 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Martens, Jan (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2020 > 2024
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
any attempt will end in crushed bodies and shattered bones
2022 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Martens, Jan (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2020 > 2024
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
any attempt will end in crushed bodies and shattered bones
Le titre de la pièce à lui seul est un choc ! En référence à la menace du Président chinois Xi Jinping aux manifestants hongkongais, any attempt will end in crushed bodies and shattered bones — « toute tentative se soldera par des corps broyés et des os brisés » — s’inspire des marches de protestation qui se multiplient depuis quelques années : Black Lives Matter, Gilets jaunes, Youth for Climate… Jan Martens questionne notre immobilité face aux enjeux climatiques ou sociétaux et sa mutation en un acte de résistance et de rébellion. Avec une obsession : sortir du rang auquel chacun est assigné, écrire une danse avec des identités multiples, faire du plateau l’espace d’une possible démocratie. Il crée un « corps de ballet » atypique de dix-sept interprètes qui transcende les générations, de 17 à 70 ans, tous engagés dans une expérience faite de tensions et de joie. Soutenue par une bande-son dont le point d’orgue est la musique d’Henryk Górecki, la danse s’impose dans un hymne à la diversité, une humanité bouleversante et libérée !
Source : Maison de la Danse de Lyon
Martens, Jan
Jan Martens (°1984, Belgique) a étudié à l’Académie de danse Fontys à Tilburg aux Pays-Bas et a achevé sa formation de danse en 2006 au Conservatoire royal d’Anvers (École supérieure Artesis). Depuis 2010, il crée sa propre œuvre chorégraphique qui, chemin faisant, est portée à la scène avec une régularité croissante devant des publics nationaux et internationaux.
L’œuvre de Jan Martens se nourrit de la conviction que chaque corps est en mesure de communiquer et a quelque chose à raconter. La communication directe se traduit par une forme transparente. Son œuvre est comme une retraite où la notion du temps redevient tangible et qui offre de la latitude à l’observation, l’émotion et la réflexion. Pour atteindre cet objectif, il ne conçoit pas tant son propre vocabulaire gestuel, mais travaille et réutilise des idiolectes existants dans un contexte différent afin de permettre à de nouvelles idées d’émerger. Dans chaque nouvelle œuvre, il tente de redessiner la relation entre public et performeur.
Le premier spectacle de Jan Martens, I CAN RIDE A HORSE WHILST JUGGLING SO MARRY ME (2010), brossait le portrait d’une génération de jeunes femmes dans une société dominée par les réseaux sociaux. Ensuite, il a réalisé deux duos à Frascati à Amsterdam : A SMALL GUIDE ON HOW TO TREAT YOUR LIFETIME COMPANION (2011), sélectionné par la plate-forme Aerowaves en 2011 et SWEAT BABY SWEAT (2011), sélectionné par les festivals Dansdagen 2012 et Circuit X 2013. Ensuite, il a créé trois productions sur la beauté non conventionnelle avec des performeurs dont les corps ne répondent pas aux critères habituels de la danse contemporaine : BIS (2012) pour Truus Bronkhorst alors âgé de 62 ans, LA BÊTE (2013) pour la jeune actrice Joke Emmers, et VICTOR (2013), un duo pour un garçon et un adulte que Jan Martens a créé en collaboration avec le metteur en scène Peter Seynaeve.
En 2014, Jan Martens a choisi le saut comme un mouvement central du spectacle de groupe THE DOG DAYS ARE OVER (2014) qui a été sélectionné Het Theaterfestival Vlaanderen. Le spectacle est toujours en tournée, de même que le solo ODE TO THE ATTEMPT (2014) et le projet THE COMMON PEOPLE (2016), un spectacle qui est à la fois une expérience sociale et un atelier créé en collaboration avec le metteur en scène Lukas Dhont. En 2017, Jan Martens crée RULE OF THREE, une collaboration avec l’artiste acousticien états-unien NAH. Dans PASSING THE BECHDEL TEST (2018), Jan Martens choisit résolument d’utiliser uniquement la parole et les 13 jeunes de fABULEUS s’emparent des mots d’un grand éventail d’écrivaines et de penseures pour aborder des thèmes comme les stéréotypes et le féminisme. Début 2019, lostmovements a eu sa première. Les cheminements artistiques des danseurs et chorégraphes Marc Vanrunxt et Jan Martens se sont régulièrement croisés par le passé et se retrouvent sur un solo pour Jan Martens. Marc Vanrunxt était déjà présent au début des années quatre-vingt, aux prémices de la nouvelle vague de la danse flamande.
En 20/21, Martens se concentre sur la première de any attempt will end in crushed bodies and shattered bones (première le 18 juillet 2021 au Festival d’Avignon). Une pièce de groupe pour dix-sept danseurs âgés de 16 à 69 ans. Il travaille également sur le solo ELISABETH GETS HER WAY qu’il dansera lui-même (première le 12 juillet 2021 au Julidans, Amsterdam).
Jan Martens réalise aussi souvent des spectacles invités comme MAN MADE (2017) pour le Dance On Ensemble, et accompagne en outre de jeunes créateurs dans la réalisation de leurs productions. Martens a remporté le prix Prins Bernard du Fonds culturel néerlandais du Nord-Brabant en 2014 et le prestigieux prix Charlotte Köhler en 2015. Il est « artiste associé » à DE SINGEL (Anvers, BE).
Source : https://www.grip.house/
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
GRIP
En 2014, Jan Martens a fondé avec la directrice administrative Klaartje Oerlemans la plateforme chorégraphique GRIP, basée à Anvers et Rotterdam, à partir de laquelle ils produisent et diffusent ensemble ses spectacles et soutiennent en outre le travail de Cherish Menzo et Steven Michel. Jan Martens est artiste associé chez DE SINGEL (Anvers) et GRIP est soutenu par le gouvernement flamand.
any attempt will end in crushed bodies and shattered bones
Chorégraphie : Jan Martens
Assistance à la chorégraphie : Anne-Lise Brevers
Interprétation : Ty Boomershine, Truus Bronkhorst, Jim Buskens, Zoë Chungong, Piet Defrancq, Naomi Gibson, Kimmy Ligtvoet, Cherish Menzo, Steven Michel, Gesine Moog, Dan Mussett, Wolf Overmeire, Tim Persent, Courtney May Robertson, Laura Vanborm, Loeka Willems et – en alternance – Pierre Bastin, Georgia Boddez, Zora Westbroek, Lia Witjes-Poole, Camilla Bundel, Paolo Yao [en tournée] Abigail Aleksander, Maisie Woodford, Simon Lelievre, Solal Mariotte [doublures] et Baptiste Cazaux [cast original]
Conseil artistique / Dramaturgie : Marc Vanrunxt, Renée Copraij, Rudi Meulemans, Siska Baeck
Musique additionnelle : Concerto pour clavecin et cordes Op 40 d’Henryk Mikolaj Górecki, People’s Faces de Kae Tempest et Dan Carey ; Triptych : Prayer / Protest / Peace de Maxwell Roach
Lumières : Jan Fedinger, Vito Walter
Costumes : Cédric Charlier, Alexandra Sebbag, Thibault Kuhn
Direction technique : Michel Spang
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production GRIP, en collaboration avec Dance On Ensemble // Coproduction Diffusion internationale A Propic / Line Rousseau, Marion Gauvent et Lara van Lookeren. Coproduction DE SINGEL, Anvers ; Theater Freiburg ; Sadler’s Wells, Londres ; Julidans, Amsterdam ; Festival d’Avignon ; Le Gymnase | CDCN Roubaix | Hauts-de-France ; Norrlandsoperan, Umeå ; La Bâtie - Festival de Genève ; l’ADC – Association pour la Danse Contemporaine Genève ; tanzhaus nrw,Düsseldorf ; Le Parvis Scène Nationale Tarbes-Pyrénéés. La Danse en grande forme - Projet de l’A-CDCN et de l’ACCN : CNDC Angers ; Malandain Ballet Biarritz ; La Manufacture - CDCN Nouvelle-Aquitaine Bordeaux – La Rochelle ; CCN de Caen en Normandie ; L’échangeur - CDCN Hauts-de-France ; CCN de Nantes, CCN d’Orléans ; Atelier de Paris / CDCN ; Collectif FAIR-E / CCN de Rennes et de Bretagne ; Le Gymnase | CDCN Roubaix | Hauts-de-France ; POLE-SUD CDCN / Strasbourg ; La Place de La Danse - CDCN Toulouse Occitanie ; Perpodium
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Fabien Plasson, 2022
La compagnie Dyptik
Noé Soulier : Repenser le mouvement
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La Maison de la Danse de Lyon
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Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.
MAPS - UN PROJET EUROPÉEN POUR L’ESSOR DU FILM DANSÉ SOCIÉTAL
La part des femmes, une traversée numérique
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Une scène artistique hip hop en France
Carolyn Carlson, a woman of many faces
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La Biennale de la danse
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La relecture des œuvres
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