Vanguardia jonda
2010 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Marin, Andrés (Spain)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2010
Producteur vidéo : Biennale de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Vanguardia jonda
2010 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Marin, Andrés (Spain)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2010
Producteur vidéo : Biennale de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Vanguardia jonda
Avec cette œuvre et sans se départir d'une vision actuelle, Andrés Marín nous plonge dans l'ambiance des cafés concerts de Séville entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle.
En prenant comme point de départ la liberté d'expression qui caractérise l'ensemble de sa carrière, en concevant le spectacle comme un laboratoire de création et en arborant la rupture comme un drapeau, Andrés Marín passe en revue les « palos » les plus importants du flamenco. Ce dialogue, qui puise ses racines dans la tradition, conduit à la liberté d'expression la plus absolue en réinventant les codes et l'esprit de chaque style pour en faire un art vivant.
Beaucoup de choses ont été dites sur ce bailaor qualifié par la critique de « Picasso, Miró ou Nijinski du flamenco ». Andrés Marín est en définitive un bailaor audacieux qui a le regard fixé sur la recherche permanente et une ouverture continue, pour un flamenco ouvert et démocratique.
Source : Site de Andrés Marín
En savoir plus : www.andresmarin.es
Marin, Andrés
Andrés Marín est l'un des danseurs les plus singuliers de la scène flamenca actuelle. Ses productions se sont concentrées sur la tradition du flamenco et plus particulièrement sur les cantes classiques, mais pas dans une perspective conventionnelle, mais à travers un style très personnel et une esthétique d'une contemporanéité absolue. Directeur chorégraphique, artistique et musical de sa propre compagnie, ses créations reflètent la liberté expressive d'une profonde recherche artistique. Cela donne lieu à une poétique riche en images suggestives, au service de son engagement envers l'art et envers lui-même. Il est actuellement l'un des grands rénovateurs du genre.
Andrés Marín est né à Séville en 1969. Fils d'artistes flamenco, il vit cet art depuis son enfance, tant par la danse à l'école de son père que par le chant, dont il est un grand aficionado et un profond connaisseur. S'il y a un trait qui définit sa carrière, ce serait celui de l'indépendance et le fait qu'il n'appartient à aucune entreprise ou école en dehors de l'enseignement de son père. Autodidacte inclassable, il a commencé sa carrière professionnelle en 1992 en tant que soliste et chorégraphe pour différents spectacles et événements jusqu'à ce qu'il fonde sa propre compagnie en 2002.
Dans toutes les œuvres d'Andrés Marín, l'expérimentation et le risque règnent en maître, éléments que l'artiste considère comme essentiels pour que l'art flamenco reste vivant : Más allá del tiempo (2002), Asimetrías (2004), El alba del último día (2006), Vanguardia Jonda (2006), El cielo de tu boca (2008), La pasión según se mire (2010), Op.24 (2011), Tuétano (2012), Ad Libitum (2014), Yatra (2015), Carta Blanca (2015), D.Quixote (2017), La Vigilia Perfecta (2020) et Éxtasis Ravel (2021). Ses créations ont été reçues par les principaux circuits européens de flamenco et de danse contemporaine, notamment la Maison de la Danse de Lyon, los Teatros del Canal de Madrid, le Théâtre National de Chaillot à Paris, le Sadler's Wells de Londres, la Biennale de Flamenco de Séville, Montpellier Danse, le Musée National Picasso-Paris, l'Opéra de Lille, le Lucent DansTheater de La Haye, l'Opéra National de Lettonie, le Théâtre de la Ville de Paris, la MC2 : Grenoble, le Festival de Danse de Cannes, la Biennale d'Art Flamenco à Paris, le Festival de Nîmes, le Festival de Jerez, Flamenco Viene del Sur, la Sala Pleyel à Paris, le Festival ¡Mira ! Festival et le Mercat de les Flors à Barcelone.
Artiste inquiet, toujours à la recherche de nouvelles façons d'immerger la tradition flamenca dans des eaux inexplorées, Andrés Marín a collaboré avec des artistes de différentes disciplines tout au long de sa carrière, convaincu que le flamenco peut dialoguer sans complexe avec les autres arts :
Pilar Albarracín, artiste visuelle. Action vidéo "Bailaré sobre tu tumba" (Je danserai sur ta tombe) (2004)
Blanca Li, chorégraphe. "Poeta en Nueva York" (2007-2008) Nommé aux Max Awards de la meilleure performance de danse masculine pour son rôle de Lorca.
Llorenç Barber, compositeur expérimental (cloches). "El cielo de tu boca" (2008-2011). Bartabas, directeur du théâtre équestre et musical Zíngaro. "Golgota" (2013-2016)
Kader Attou, danseur hip-hop et directeur du Centre chorégraphique national de La Rochelle (CCN) "Rencontres" (2014) et "Yatra" (2015-2018).
Ensemble Divana, musiciens du Rajasthan. Festival mondial de l'esprit sacré 2016, Jodpur (Inde)
Laurent Berger, dramaturge et metteur en scène de théâtre contemporain. "D.Quixote" (2017-2019)
Marie-Agnés Gillot, danseuse Étoile. Christian Rizzo, chorégraphe, artiste audiovisuel. "Magma" (2019-2021)
José Miguel Pereñíguez, artiste visuel. "La vigilia perfecta" (2020), "Éxtasis Ravel" (2021)
Jon Maya, Basque dantzari. "Yarin" (2022)
L'artiste combine son activité chorégraphique et artistique avec la gestion d'Andrés Marín Flamenco Abierto, son propre bureau de production et studio de danse basé à Séville.
Source et en savoir plus : https://www.andresmarin.es/fr/
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Vanguardia jonda
Chorégraphie : Andrés Marín
Musique live : Pablo Suarez (piano), Segundo Falcon (chant), Salvador Gutierrez (guitarre), Antonio Coronel (percussion)
Lumières : Francis Mannaert
Son : Rafael Pipio
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Arte y Movimento Producciones - Daniela Lazary
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Biennale de la danse - Charles Picq, 2010
Les racines de la diversité en danse contemporaine
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
La compagnie Vlovajobpru
40 ans de rock et danse
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
La Maison de la Danse de Lyon
L'improvisation
Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
Danse et musique
Le rapport entre musique et création chorégraphique se décline différemment selon les courants, selon les siècles.