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2024 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Chopinot, Régine (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
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2024 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Chopinot, Régine (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
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« La danse a comme outil de prédilection ce que nous avons tous à notre disposition : un corps, fabuleux, possiblement à l’écoute de soi, de l’autre, des autres et du monde … »
« top » est une onomatopée, une injonction, un signal de départ
« top » tinte hardiment à l’oreille
« top » est un tout petit mot constitué de 3 caractères
« top » signifie en haut, encore plus haut, une espèce de sommet
« top » est une flèche ; trait d’union entre nadir et zénith
« top » est l’ultime nom donné par Régine Chopinot à une pièce qui n’a cessé de changer de nom et de format depuis le début de son existence, en mai 2019, dans le cadre de la Fabrique d’expériences, dispositif porté par Hortense Archambault, directrice de la MC93 - Maison de la culture de Seine St Denis à Bobigny.
En attendant que le travail la nomme définitivement la pièce s’est d’abord intitulée deuxzérodeuxun puis deuxzérodeuxdeux puis 2 0 2 2 puis 2 0 2 … et finalement « top ».
Avec le temps comme absolu compagnon de route et sous forme de laboratoires de recherche fondamentale et appliquée, c’est ainsi que crée Régine Chopinot en compagnie de ses proches artistiques.
Avec des ouvertures régulières au public pour partager l’avancement du travail sous forme d’étapes, toutes aussi importantes les unes que les autres, l’idée est de rencontrer des personnes sans que cela soit des auditions et de travailler sur l’esprit et la résonance des lieux.
« top » est une sorte de matrice dansée, jouée, chorégraphiée, constituée de personnes à long cours, une équipe mouvante avec des arrivées et des départs. « top » se souvient de tout, de chaque personne, de chaque lieu, de chaque improvisation. « top » est une sorte d’iceberg ; il est recommandé de ne pas se fier à la partie émergée.
« top »
Rythme est la clé
Le moment où le corps se met en mouvement
Bascule et bouscule
Se noue et se dénoue
En vibration
Musique
Vincent à la batterie
Nico aux guitares
Énergie
« top » est tout sauf mou
« top » dépote
Fait du bruit et n’a pas froid aux yeux
Naoko Prunelle Mellina
Tristan Deyvron Bekaye Julien
Nicolas et Sallahdyn
Marcher, marcher, marcher
Courir
Sauter, sauter
Tourner, tourner, tourner
Porter se faire porter
Toujours donner la main, toujours
Se laisser regarder
Écouter voir humer
Chopinot, Régine
Régine Chopinot, née en 1952 à Fort-de-l'Eau en Algérie, est très vite attirée par la danse. Après des cours de danse classique, elle découvre la danse contemporaine avec Marie Zighera en 1974. Devenue lyonnaise, elle y fonde en janvier 1978 sa première compagnie, la Compagnie du Grèbe qui associe danseurs, comédiens et musiciens. Elle signe alors ses premières chorégraphies. Trois ans plus tard, elle reçoit le deuxième prix au Concours chorégraphique international de Bagnolet (Seine-Saint-Denis) pour la pièce « Halley's Comet » (1981) rebaptisée « Appel d'air ».
Ses créations suivantes, « Délices » et « Via », ouvrent la chorégraphie aux apports d'autres médias dont le cinéma. C'est avec « Délices » (1983) que Régine Chopinot commence sa longue collaboration avec le couturier Jean Paul Gaultier, qui marquera l'époque, avec des pièces comme « Le Défilé » (1985), « K.O.K. » (1988), « ANA » (1990), « Saint Georges » (1991) ou « Façade » (1993). Nommée en 1986, directrice du Centre chorégraphique national de Poitou-Charentes à La Rochelle (où elle succède au Théâtre du Silence de Jacques Garnier et Brigitte Lefèvre), qui devient en 1993 le Ballet Atlantique-Régine Chopinot (BARC), Régine Chopinot multiplie les rencontres artistiques : avec des plasticiens comme Andy Goldsworthy, Jean Le Gac ou Jean Michel Bruyère, des musiciens comme Tôn-Thât Tiêt ou Bernard Lubat.
Au début des années 1990, elle quitte – selon son expression – les « espaces de grande légèreté » où, très jeune, elle s'était fait connaître, notamment dans sa collaboration avec Jean Paul Gaultier. Elle se passionne alors pour des expériences de confrontation de la danse contemporaine aux éléments et aux rythmes naturels et de sa mise à l'épreuve de pratiques et de sciences du corps anciennes et complexes, comme le yoga. En 1999, dans le cadre des « artistes associés », Régine Chopinot invite trois personnalités de la danse contemporaine à collaborer pendant trois ans à son projet artistique : Françoise Dupuy, Dominique Dupuy et Sophie Lessard rejoignent l'équipe de danseurs permanents et d'intervenants-chercheurs du BARC, comme interprètes, pédagogues et chorégraphes.
En 2002, elle ouvre le triptyque de la Fin des Temps, une longue remise en cause de l'écriture et de la création chorégraphique conséquente à une mise en crise volontaire des notions générales de temps, de mémoire et de construction. « Chair-obscur », son premier chapitre, est tourné vers un effacement du passé, de la mémoire, et « WHA » vers la disparition du futur. « O.C.C.C. » se préoccupe du « temps qui reste », de ce qu'il reste à faire, ce qui peut être fait encore, à l'endroit simple et essentiel de la représentation. En 2008, « Cornucopiae », la dernière pièce créée au sein de l'institution, signe la fin d'une forme de représentation et ouvre vers une autre proposition de perception sensorielle.
Parallèlement à son travail de chorégraphe, Régine Chopinot collabore en tant qu'interprète avec des artistes qui lui sont proches : Alain Buffard (« Wall dancin' - Wall fuckin' », 2003 ; « Mauvais Genre », 2004), Steven Cohen (« I wouldn't be seen dead in that ! », 2003). Ou encore, elle forme et dirige des danseurs vietnamiens dans le cadre d'une collaboration avec l'École supérieure de danse du Vietnam et l'Opéra-Ballet de Hanoï (« Anh Mat », 2002 ; « Giap Than », 2004). En 2008, la chorégraphe quitte le CCN de La Rochelle et crée la compagnie Cornucopiae - the independent dance, la nouvelle structure qui porte désormais, création et répertoire, tous les travaux de Régine Chopinot. En 2010, elle choisit le port de Toulon pour y vivre et travailler.
Depuis 2009, Régine Chopinot s'aventure, questionne et approfondit sa recherche du corps en mouvement en lien avec la force de la parole auprès de cultures organisées par et sur la transmission orale, en Nouvelle-Calédonie, en Nouvelle-Zélande, au Japon. De nombreux actes artistiques jalonnent ces trois dernières années : pièces chorégraphiques et films réalisés à partir des expériences artistiques In Situ ont été créés dans le cadre du projet Pacifique Sud. La relation privilégiée initiée depuis 2009 avec le groupe du Wetr (Drehu/Lifou), aboutit à la création de « Very Wetr ! » au Festival d'Avignon en juillet 2012, repris au Centre national de la danse en février 2013.
En savoir plus
Dernière mise à jour : février 2013
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
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Chorégraphie : Régine Chopinot
Interprétation : Nicolas Barillot, Tristan Bénon, Mellina Boubetra, Prunelle Bry, Bekaye Diaby, Naoko Ishiwada, Sallahdyn Khatir, Vincent Kreyder, Nico Morcillo, Deyvron Noel, Julien Robles
Musique live : Guitare : Nico Morcillo, Batterie : Vincent Kreyder
Lumières : Sallahdyn Khatir
Costumes : Auguste de Boursetty
Son : Nicolas Barillot
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Cornucopiae - the independent dance
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