Tempo Vicino
2022 - Réalisateur-rice : Carré, Josselin
Chorégraphe(s) : Childs, Lucinda (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2020 > 2024
Tempo Vicino
2022 - Réalisateur-rice : Carré, Josselin
Chorégraphe(s) : Childs, Lucinda (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2020 > 2024
Childs / Carvalho / Lasseindra / Doherty
Le collectif (LA)HORDE initie une rencontre entre les chorégraphes Lucinda Childs, Tânia Carvalho, Lasseindra Ninja et Oona Doherty. Bouillonnant !
La danse contemporaine de Lucinda Childs et Tânia Carvalho, le voguing de Lasseindra Ninja et le théâtre physique d’Oona Doherty entrent en écho sur la scène du MC2 Grenoble. Quatre chorégraphes, quatre œuvres et quatre univers unis dans un même désir d’inclusion et une même énergie créatrice par les danseurs du Ballet national de Marseille.
Ce spectacle polyptyque est l’occasion pour les chorégraphes invitées d’expérimenter, de revisiter, de s’interroger. Ainsi, Lucinda Childs renoue avec le Ballet national de Marseille pour revisiter une œuvre qu’ils avaient créée ensemble en 2009 : Tempo Vicino, Tânia Carvalho s’inspire de l’expressionnisme cinématographique pour présenter One of Four Periods in Time (Ellipsis), Lasseindra Ninja fait voguer pour la première fois un groupe de danseurs grâce à Mood et Oona Doherty transforme son célèbre solo Hope Hunt and the Ascension into Lazarus en une chorégraphie plurielle.
Décloisonner la danse contemporaine et militer pour une vision engagée de l’art, voici ce à quoi nous invite ce spectacle impulsé par (LA)HORDE.
Programme :
Tempo Vicino de Lucinda Childs
One Of Four Periods In Time (Ellipsis) de Tânia Carvalho
Mood de Lasseindra Ninja
Lazarus de Oona Doherty
Spectacle filmé le 9 mars 2022 au MC2 de Grenoble.
Childs, Lucinda
Lucinda Childs s'initie dès le lycée à la danse classique et au théâtre, puis découvre la danse moderne à l'université auprès de Hanya Holm. Prenant des cours avec Merce Cunningham, elle comprend toute l'importance des concepts qu'il partage avec John Cage et s'inscrit avec Yvonne Rainer aux cours de Robert Dunn. Elle danse alors avec Yvonne Rainer, Steve Paxton, Robert Morris dans des spectacles expérimentaux au Judson Dance Theater où elle crée ses premières pièces personnelles (Pastime, 1963 ; Geranium, 1965). Elle fonde sa compagnie en 1973.
Utilisant parfois à ses débuts le monologue comme le fait Rainer, elle s'oriente délibérément vers un minimalisme répétitif qui, dansé dans le silence, souhaite « donner à voir et à entendre la danse ». Les déplacements des corps tracent des figures de plus en plus complexes dont le parcours est donné par des dessins géométriques qu'elle imagine. Rythme, énergie et répétition et sensation d'espace créent par leur continuum un véritable mouvement perpétuel qui rejoint la fascination cosmique (Radial Courses, 1976). Cette même année elle danse également un solo très remarqué dans Einstein on the Beach de Robert Wilson dont Andy Degroat règle la chorégraphie. Dance (1979), sa plus belle pièce, marque le début de sa collaboration avec des musiciens (Philip Glass d'abord, puis Jon Gibson, Steve Reich, John Adams) et des plasticiens dont Sol Lewitt. Après Available Light (1983), elle oscille entre un style plus académique (Calyx, 1987) et un retour à la simplicité (Concerto, 1993).
Elle signe des œuvres pour de nombreuses compagnie et crée deux solos pour Mikhaïl Baryshnikov (Largo, 2001 ; Opus One, 2003). Elle se produit aussi dans des pièces de Robert Wilson (I Was Sitting on My Patio, 1977 ; Quartett, 1987 ; La Maladie de la mort, 1996) et, à partir des années 90, travaille régulièrement pour l'opéra (Salome, 1992, mise en scène de Luc Bondy ; Moïse et Aaron, 1995, mise en scène de Peter Stein ; Doctor Atomic, 2005, musique de John Adams).
Source : Lise Brunel, Dictionnaire de la danse, sous la direction de Philippe Le Moal, Larousse, 2008
En savoir plus :
Carré, Josselin
Réalisateur, depuis une quinzaine d’années, de documentaires et de captations de spectacles vivants, Josselin Carré gravite principalement dans le milieu du jazz, ses musiques connexes ainsi que la danse contemporaine. En 2005, il tourne son premier documentaire au Théâtre de la Cité Internationale à l’occasion d’ateliers chorégraphiques “Danse et architecture” et son premier court-métrage de fiction Monsieur et Madame Mezieres ou les volutes du temps. Depuis 2006, il s’associe à de nombreux artistes, festivals, labels, sites internet pour tourner des formats courts (Cinedans, Julidans, Citizen Jazz, Centre Pompidou …).
En 2010, il participe à la série de documentaire Jazzlive initiée par Oléo films. En 2014, il termine son portrait intimiste “Médo(S)” sur le musicien Médéric Collignon, sélectionné dans de nombreux festivals.
Josselin Carré a filmé de nombreux artistes dans des festivals et théâtres nationaux : Jazz in marciac, Sons d’hiver, Au fil des voix, Jazzdor, D’jazz Nevers, Festival Banlieues Bleues, The brain festival, Jazz Day initié par l’UNESCO, Danse Elargie, Théâtre de la ville, Théâtre de la Cité Internationale, Palais de Chaillot… Ses films sont diffusés principalement sur Mezzo, Arte Concert, Culture box, Arte.tv, TVM, TV SUD.
Il travaille principalement avec les sociétés de productions Oléo films, La Huit, Les canards sauvages, 24 images, Bocalupo Films, Readymade factory
En savoir plus : josselincarre.com
Ballet national de Marseille
C’est en 1972 que le chorégraphe Roland Petit crée les Ballets de Marseille. Ayant perdu son pluriel, le Ballet National de Marseille devient un Centre Chorégraphique National en 1984 et sera dirigée à partir de septembre 2019 par le collectif (LA)HORDE.
La création et la diffusion de spectacles du Ballet et d’artistes invités sont au cœur de ses missions. Fortement ancré dans son temps, curieux et ouvert sur le monde, le BNM est également un haut-lieu du patrimoine architectural marseillais, à proximité du parc Borély.
Source : BNM
En savoir plus : www.ballet-de-marseille.com
(La)Horde
Marine Brutti, Jonathan Debrouwer, Arthur Harel
À la direction du CCN Ballet national de Marseille depuis 2019, (LA)HORDE réunit depuis 2013 les artistes Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel.
À travers des films et performances (Novaciéries, 2015 ; Cloud Chasers, 2016 ; The Master’s Tools, 2017 ; Cultes, 2019 ; Room With A View, 2020 ; Ghosts, 2021), des pièces chorégraphiques (Night Owl, 2016 ; To Da Bone, 2017 ; Marry Me in Bassiani, 2019 ; Room With A View, 2020), (LA)HORDE interroge la portée politique de la danse et cartographie les formes chorégraphiques de soulèvement populaire, qu’elles soient massives ou isolées, des raves aux danses traditionnelles en passant par le jumpstyle.
Leur exploration des nouvelles dynamiques de circulation et de représentation de la danse et du corps qui se développent en ligne les amène notamment à former le concept de « danses post-internet ». En diversifiant les supports, (LA)HORDE interroge la sérendipité quasi infinie qu’offre ce nouveau territoire et propose des regards multiples sur les révoltes que portent ces communautés avec lesquelles le collectif travaille de façon hétérarchique.
Créée avec l’artiste Rone, Room With A View est leur première pièce chorégraphique avec le Ballet national de Marseille, aujourd’hui composé de vingt-sept danseur·euse·s de seize nationalités. L’année suivante, iels invitent quatre chorégraphes pour un programme mixte : Lucinda Childs, Tânia Carvalho, Lasseindra Ninja and Oona Doherty, chacune incarnant une écriture chorégraphique emblématique, inclusive et engagée.
En 2022, iels présentent Roommates, un programme de six pièces courtes connectant hyperéalisme et minimalisme signées Lucinda Childs, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche, Peeping Tom, Cecilia Bengolea et François Chaignaud, (LA)HORDE, ainsi qu’une grande exposition dansée, We Should Have Never Walked on the Moon mêlant le registre de la comédie musicale et du cinéma d’action avec celui de l’avant-garde chorégraphique. Le collectif prépare également pour 2023 une nouvelle pièce chorégraphique avec le Ballet national de Marseille.
Childs / Carvalho / Lasseindra / Doherty
Direction artistique / Conception : (LA)HORDE - Marine Brutti, Jonathan Debrouwer, Arthur Harel
Assistance direction artistique / conception : Julien Ticot
Chorégraphie : Lucinda Childs, Tânia Carvalho, Lasseindra Ninja, Oona Doherty
Interprétation : Ballet National de Marseille - Sarah Abicht, Nina Laura Auerbach, Isaïa Badaoui, Alida Bergakker, Martha Eckl, Riley Fitzgerald, Myrto Georgiadi, Vito Giotta, Nathan Gombert, Ibai Jimenez Gorostizu-Orkaiztegi, Jonatan Jorgensen, Nonoka Kato, Yoshiko Kinoshita, Angel Martinez Hernandez, Hanna May Porlon, Aya Sato, Noam Segal, Dovydas Strimaitis, Elena Valls Garcia, Nahimana Vandenbussche, Antoine Vander Linden
Lumières : Eric Wurtz
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Ballet national de Marseille - (LA)HORDE, Théâtre de la Ville-Paris, Théâtre du Châtelet
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : ARTE, MC2 - Maison de la Culture de Grenoble
Les racines de la diversité en danse contemporaine
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
La danse au Québec : identités multiples
Deuxième volet du parcours consacré à la danse au Québec, celui-ci est centré sur la notion de collectif, d’être-ensemble.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
Le défilé de la Biennale de la danse
La Maison de la Danse de Lyon
L'improvisation
Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.
Danse et musique
Le rapport entre musique et création chorégraphique se décline différemment selon les courants, selon les siècles.