Remembrance 1 (1987/1998)
Ne pas perdre la mémoire mais accepter l'oubli.2017 - Réalisateur-rice : Bosc, Vincent
Chorégraphe(s) : Robbe, Hervé (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Travelling&Co - Hervé Robbe , Remembrance
Producteur vidéo : Travelling&Co
Remembrance 1 (1987/1998)
Ne pas perdre la mémoire mais accepter l'oubli.2017 - Réalisateur-rice : Bosc, Vincent
Chorégraphe(s) : Robbe, Hervé (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Travelling&Co - Hervé Robbe , Remembrance
Producteur vidéo : Travelling&Co
Remembrance
Chorégraphe reconnu pour son attachement à l’image vidéo comme approche sensible du chorégraphique, Hervé Robbe nous offre dans le cadre du projet Memories (ou l'oubli) un nouvel objet audiovisuel entre documentaire et fiction, entre archive et création.
Pour ce faire, il a convié pas moins de trente-cinq interprètes et proches collaborateurs l’ayant accompagné depuis ses débuts, « cinq générations d’artistes qui ont interprété et incarné avec virtuosité toutes ces danses qui n’ont eu de cesse de se réinventer ».
Au travers de leurs parcours particuliers, c’est l’évolution de la danse contemporaine des trente dernières années que REMEMBRANCE nous invite à revisiter, mettant ainsi en jeu la mémoire du geste, le souvenir (ou l’oubli), sa précision (ou son imprécision), sa subjectivité et son actualisation dans un présent collectif.
Hymne aux danseurs interprètes, cette création cinématographique est portée par une intention première:
« Ne pas perdre la mémoire mais accepter l’oubli. »
A la fois œuvre de création et outil de recherche, REMEMBRANCE se décline en une série de trois épisodes chronologiques.
Ce premier opus évoque l’émergence de la compagnie Le Marietta Secret en 1987, et son évolution jusqu’à la fin des années 1990, représentative et parallèle à la montée en puissance de la danse contemporaine à cette période, au travers des témoignages d’interprètes tels Emmanuelle Huynh, Rachid Ouramdane, Catherine Tsekenis, Julie Nioche, entre autres…
Robbe, Hervé
Après quelques années d'études d'architecture, Hervé Robbe se destine à la danse. Il reçoit principalement l'enseignement de Mudra, l'école de Maurice Béjart à Bruxelles. Il débute sa carrière d'interprète en dansant le répertoire néo-classique, puis collabore avec différents chorégraphes contemporains.
Dès 1987, il fonde sa compagnie "le Marietta secret". Son travail associe à la présence chorégraphique, des univers visuels, sonores et technologiques. Ses projets, œuvres polysémiques, prennent des formes multiples : spectacles frontaux, spectacles déambulatoires et installations. La place du public, sa présence et son regard, y est déterminante, l'espace scénique étant régulièrement questionné. En 1999, Hervé Robbe est nommé directeur du Centre chorégraphique national (CCN) du Havre Haute-Normandie. Il y crée le solo autobiographique Polaroïd. En 2000, il explore la thématique de la maison avec Permis de construire - Avis de démolition, diptyque composé d'une installation et d'un spectacle, puis appréhende en 2002, celle du jardin avec Des horizons perdus. Dans un univers construit d'écrans, réceptacles de corps virtuels, évocateurs de la mort, il engage dans le duo << REW, un dialogue entre l'homme et la femme sur le thème du suicide. En 2004, il renoue dans la pièce de groupe Mutating score, avec l'occupation commune par le public et les danseurs de l'espace scénique. En 2006, il conçoit l'installation, So long as baby...love and songs will be, manifeste de toutes les préoccupations qui sous-tendent son travail. Hervé Robbe y prenait ses distances avec le plateau pour y revenir dans la création Là, on y danse (2007). Depuis il poursuit son parcours en réalisant avec le vidéaste Vincent Bosc, les films Un appartement en centre ville et Une maison sur la colline en 2009, et parallèlement crée pour le plateau la pièce Next Days. En 2011, il retrouve le sculpteur anglais Richard Deacon pour un dialogue sur la forme avec Un terrain encore vague. Tout en poursuivant sa démarche au sein de ses productions, il répond régulièrement à des commandes pour l'Opéra de Lyon, le ballet Gulbenkian, le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) et pour l'Academy of performing arts de Hong Kong.
Après treize années passées à la direction du CCN du Havre Haute-Normandie, Hervé Robbe prolonge désormais son travail de recherche artistique et pédagogique au sein d'une nouvelle structure de production nommée Travelling & Co. Une de ses orientations artistiques consistera à inventer une hybridation singulière entre danse et image filmée et à proposer des objets artistiques au public.
Récemment, il a créé Slogans (2012), suivit de Dahlias Song (2013). Tout en poursuivant son travail personnel au sein de Travelling & Co, Hervé Robbe est nommé directeur artistique du Programme Recherche et Composition Chorégraphiques de la Fondation Royaumont, où il a pris ses fonctions en avril 2013.
Source : Programme de salle Centre national de la danse et Fondation Royaumont
Prouteau-Steinhausser, Ninon
Bosc, Vincent
Vincent Bosc est arrivé à la vidéo à travers la pratique des arts plastiques et de la musique. C’est cette pratique qui l’a amené à collaborer avec des chorégraphes intéressés par ses captations de spectacles engagées dans une posture créative. Parti de la vidéo expérimentale, son travail s’est ensuite adapté à l’objet de création. A la fin des années 1990, il rencontre Hervé Robbe qui développe alors un pôle sur l’image pour et sur le plateau au sein du CCN du Havre. Ensemble, ils explorent depuis 2002 la thématique de la mise en scène et en espace de l’image, accompagnant les évolutions technologiques et esthétiques en la matière. Leur collaboration questionne la danse dans sa représentation et le corps filmé en mouvement, expérimente les limites, dans des formes dynamiques, jamais figées.
Remembrance 1
Direction artistique / Conception : Hervé Robbe / Vincent Bosc
Interprétation : Avec, dans le premier opus : Myriam Lebreton, Catherine Tsekenis, Nathalie Sembinelli, Françoise Rognerud, Emmanuelle Huynh, Rachid Ouramdane, Shlomi Tuizer, Catherine Legrand, Sylvain Prunenec, Hanna Hedman, Julie Nioche, Edmond Russo
Conception vidéo : Vincent Bosc
Lumières : François Maillot
Autres collaborations : Coordination Les Indépendances - Remerciements Roger Robbe, Valérie Robbe, Richard Deacon, Dominique Fabrègue, Judith Chaperon, Kasue Naïto, Pierre Jacot Descombes, Yves Godin, Michel Morel, Jean Michel Hugo, Alexandre Tsekenis, Martine Tridde, Rebecca Lee, Hélène Martin, Catherine Garnier, Alexandra Bertaut, Pascal Doudement, Yannick Méheust, Didier Despin, Laurence Alquier, Sylvie Garot, Laurent Matignon, Rodolphe Devaure, Jean-Louis Panchout, Joël Cornet, Laurence Saunier, Dominique Allais, Laure Fontana, Nathalie Laurent, Annette Haudiquet.
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Production Travelling&Co - Coproduction Le Phare, Centre Chorégraphique National du Havre ; Maison de la Danse – Numeridanse.tv ; le Centre National de la Danse à Pantin ; le LUX, Scène nationale de Valence, le Centre National de Danse Contemporaine d’Angers. Avec le soutien d’ARCADI (FSIR) et de la Fondation Royaumont. La compagnie Travelling&Co est soutenue par le Ministère de la Culture.
Durée : 1h06
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Memories (ou l'oubli)
La Maison de la Danse de Lyon
Pantomimes
Présentation de la pantomime dans les différents courants de la danse.
La petite histoire de Numeridanse
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
EIVV 2022 Le montage qui danse
Charles Picq, réalisateur en danse
Danses noires
Pourquoi je danse ?
Danses de mains
Ce parcours présente différents extraits vidéo où les mains sont au cœur du mouvement.
COLLECTION BAGOUET
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.
La filiation «américaine» de la danse moderne [1900-1930] : De la danse libre à la Modern Dance.
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».