Prologues danse - La fiancée aux yeux de bois de Karine Saporta
1990 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Saporta, Karine (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse , Prologues danse
Prologues danse - La fiancée aux yeux de bois de Karine Saporta
1990 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Saporta, Karine (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse , Prologues danse
Prologues danse
Les Prologues danse sont de courtes créations vidéo qui introduisent une soirée de spectacle sur La Sept (ancienne chaîne Arte).
La fiancée aux yeux de bois
“Il y a un point, une ligne où s’arrêtent le pouvoir de la pensée, le champ de la perception, la mobilisation des facultés qui conduisent à l’action, à la fabrication… à la création. Il y a un seuil au-delà duquel se défont la puissance et le désir… la vie psychique même. je parle du seuil de l’âme. Enfant bercée par les propos romantiques d’une famille ayant traversé pour une longue période de son histoire la Russie… j’entendis souvent cette expression de “l’âme russe”. Au moment où devenue adulte je retrouve le terrible vertige des balançoires métaphysiques, je me sens assoifée (comme par une sorte de hasard?) de la poésie d’une Marina Tsetaeva ou d’autres… Akhmatova, Mandelstam (pour ne citer qu’eux d’une longue liste d’écrivains, auteurs dramatiques, etc…).
Assoiffée de “sérieux”, d’un sérieux échappant à la dimension productive et matérielle, sérieux auquel l’on est plus absolument sûr d’avoir droit publiquement et en dehors de “l’isoloir du cœur”. Ce qu’il y a d’extraordinaire dans la tradition russe: c’est une permanence dans l’art à travers les situations effrayantes: d’un centre sensible “pur”, dont surgissent prioritairement la question éthique et celle de l’attachement à la vie. En fait, bien plus que la “Russie”, cette chorégraphie que je crée, mentionne peut-être la peur que la métaphysique n’ait plus de lieu d’invocation… ni d’évocation. Elle mêle mes préoccupations d’étrangère à un certain monde “désanimé” aux traces exclusivement antiréalistes d’une terre lointaine, mythique Russie réinventée.”
Karine Saporta
Saporta, Karine
Aujourd’hui considérée comme l’une des figures majeures de la danse contemporaine française, c’est au Centre Chorégraphique National de Caen/Normandie qu’elle dirige pendant seize ans, à la Bibliothèque nationale de France et actuellement, au sein de KASA Les Maisons Karine Saporta, que la chorégraphe développe progressivement sa démarche. Une démarche, en quête d’innovation permanente, qui entretient des liens très étroits avec le monde des arts plastiques et de la philosophie.
Les institutions les plus prestigieuses, en France comme à l’étranger, lui passent commande et programment ses créations (Festival d’Avignon, Théâtre National de Chaillot, Comédie française, Opéra de Paris, et autres...)
Quittant parfois sa propre structure, la chorégraphe crée des œuvres pour d’autres compagnies au sein d’Opéras ou de Théâtres Nationaux tels que la Comédie Française, l’Opéra de Paris, l’Opéra de Lyon, l’Opéra du Caire, le Théâtre Mariinsky – Saint-Petersbourg, le National Gugak Center-Corée du Sud, le Polski Teatr Tanca, l’Opéra de Tirana, etc...
L’artiste poursuit également une brillante carrière de photographe. Ses photographies sont exposées dans des musées et centres d’art à travers le monde (en particulier Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Musée National de l’Histoire de l’Immigration, Maison Européenne de la Photographie à Paris, Maison de la Photographie de Lille, SNCF Gares & Connexion, Galeries Photo FNAC, Festival Planches contact de Deauville, Festival «Les femmes s’exposent» à Houlgate, Festival des Transphotographiques de Lille, Théâtre National de Chaillot, Maison des Arts de Créteil, Festival de Films de Femmes de Créteil, Festival de la Photo de Biarritz, Abbaye du Mont Saint-Michel, Institut Français de Munich, Festival d’Avignon, Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, Musée des Beaux-arts et de la dentelle d’Alençon, etc.)
Karine Saporta est aujourd’hui implantée en Normandie au sein des Maisons KASA qui comprennent Le Dansoir et La Mue dédiés au spectacle vivant ainsi que Belle Rive, Espace d’art-Maison de la photographie Normandie et KAGE dédiés aux arts visuels.
Hernandez, Brigitte
Brigitte Hernandez est journaliste de danse. Elle écrit notamment pour le journal Le Point.
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Prologues danse
Direction artistique / Conception : Brigitte Hernandez, Charles Picq
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : ARTE France / Département "Arts et Spectacles » // Album productions
À corps et à cris
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
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Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
Memories (ou l'oubli)
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
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Folklores dites-vous ?
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La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
EIVV 2022 Le montage qui danse
Pourquoi je danse ?
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.