A posteriori
2006 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Appaix, Georges (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
A posteriori
2006 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Appaix, Georges (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
A posteriori
Georges Appaix, qui égrène les titres de ses spectacles en suivant les lettres de l'alphabet, aujourd'hui rendu à la lettre P, fait une entorse à son système autant qu'un pied de nez à la mémoire en y associant la lettre A. Il signe ainsi, au sein d'un même spectacle, un aller-retour entre passé et présent appliquant littéralement l'expression latine (A posteriori : en partant de ce qui vient après).
A comme "Antiquités", pièce fondatrice de la compagnie La Liseuse, que l'on retrouve plus de vingt ans après sa création, telle surgie de la mémoire, par bribes. Forte de son inimitable marque de fabrique, la scansion des vers d'Homère par les danseurs, la blancheur, la densité, les lignes et les rythmes rigoureux et complexes, "Antiquités" se laisse envahir par le présent, coloré, vivant et ouvert. De la grande épopée d'Ulysse aux petites histoires des égarements de chacun, le spectacle nous fait voguer, dans une douce désorientation, entre hier et aujourd'hui. "A posteriori" se construit sur des allers-retours, au sein d'un même spectacle, entre parties nouvellement créées et extraits d'Antiquités. Ces extraits, remontés d'après la notation Laban, sont insérés au spectacle comme seraient des flash-back au cinéma.
« Ulysse semble subir son sort comme un marin subit les éléments naturels et n'avoir que peu de prise sur l'adversaire et pourtant, ces années perdues, le sont-elles vraiment ? »
Georges Appaix
Ressource électronique de la médiathèque du Centre national de la danse
http://mediatheque.cnd.fr/spip.php?page=mediatheque-numerique-ressource&id=PHO00003967
Dernière mise à jour : mars 2010
Appaix, Georges
Né en 1953 à Marseille, smuciste section football, gaucher, il découvre très tôt l’ennui, la rêverie et les voix de tierce des chansons populaires italiennes.
Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, il découvre également au contact de Madeleine Chiche, Bernard Misrachi et d’Odile Duboc, les mystères de l’improvisation et les joies difficiles du travail sur le corps.
Il travaille parallèlement le saxophone qu’il renonce quelques années plus tard à maîtriser, préférant écouter John Coltrane. Devient danseur par effraction, puis chorégraphe sur le tas avec l’aide des danseurs.
En 1984, il fonde la compagnie La Liseuse, dont le nom évoquait avant tout « La Liseuse sur fond noir » de Matisse qui est sur le mur du bureau et dont les couleurs avait servi pour les costumes de la pièce « Le Bel Été », et, aussi, la littérature.
Installée à Marseille depuis 1991 et à la Friche la Belle de Mai depuis 1993, La Liseuse a produit une quarantaine de pièces de danse contemporaine, allant du solo à la pièce pour une dizaine d’interprètes.
Georges Appaix aime prendre la littérature au pied de la lettre, tout en se jouant des arts plastiques. De A à Z, il égrène l’alphabet comme le fil conducteur d’une danse musicale, donne du corps à la lettre, explore la beauté du déséquilibre, la fragilité de la communication, et s’amuse du sens, des sons et des mots.
En trente-cinq années de créations, il déroule son abécédaire chorégraphique de A comme Antiquités, pièce qui a fait sa réputation dès 1985, en passant par Gauche-Droite, Question de Goûts, Hypothèses Fragiles, M. Encore ! Immédiatement là tout de suite, Once Upon a time, Torgnoles, Vers un protocole de conversation ?, Basta ! jusqu’à XYZ ou comment parvenir à ses fins, son ultime création.
« Un pas final vers la liberté de laisser une œuvre à laquelle il faut avoir goûté au moins une fois, sous peine de passer à côté des plus délicieuses saveurs jamais sorties de nos cuisines chorégraphiques. » Thomas Hahn
Source : La Liseuse
En savoir plus : laliseuse.org
Centre national de la danse, Réalisation
Depuis 2001, le Centre national de la danse (CND) réalise des captations de ses programmations de spectacle et de pédagogie et crée des ressources à partir de ces représentations filmées (interviews, conférences dansées, rencontres avec des artistes, démonstrations, grandes leçons, colloques spécialisés, montages thématiques, etc.).
La Liseuse
Georges Appeix fonde la compagnie La Liseuse en 1984, dont le nom évoquait avant tout « La Liseuse sur fond noir » de Matisse qui est sur le mur du bureau et dont les couleurs avait servi pour les costumes de la pièce « Le Bel Été », et, aussi, la littérature.
Installée à Marseille depuis 1991 et à la Friche la Belle de Mai depuis 1993, La Liseuse a produit une quarantaine de pièces de danse contemporaine, allant du solo à la pièce pour une dizaine d’interprètes.
Source : La Liseuse
En savoir plus : www.laliseuse.org
A posteriori
Chorégraphie : Georges Appaix
Interprétation : Fabio Barad, Séverine Bauvais, Pascale Cherblanc, Julie Devigne, Filipe Lourenço
Lumières : Yves Godin
Costumes : Michèle Paldacci et Tristan Bezandry au Petit Atelier
Autres collaborations : Son Olivier Renouf - Régie générale Xavier Longo - Régisseur son Emmanuel Proust - Répétitrice Pascale Luce - Notatrice Marion Bastien
Les racines de la diversité en danse contemporaine
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
Pourquoi je danse ?
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.