Mas alla del Tiempo
2002 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Marin, Andrés (Spain)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Compañia Flamenca Andrés Marin;Maison de la Danse
Mas alla del Tiempo
2002 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Marin, Andrés (Spain)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Compañia Flamenca Andrés Marin;Maison de la Danse
Mas alla del Tiempo
« Pour moi, dans le flamenco il n'y a ni avant ni après, seulement le moment. Je crois que le flamenco continuera à avoir son temps propre, dans la mesure où il restera un art vivant ».
« Más allá del tiempo (Au delà du temps) est une œuvre minimaliste, sans arguments, rien que du chant, de la guitare et de la danse, même s'il s'y glisse des souvenirs de mon enfance, de ma famille et des traditions sévillanes. On y retrouve des styles anciens, qui étaient abandonnés, avec une touche plus actuelle et plus musicale. Il y a par exemple des éléments musicaux de l'époque où mes parents allaient travailler avec Juan Valderrama : Malagueñas, Fandangos de Pérez de Guzmán, de "el Gloria" et des Tangos de Pastora. J'ai choisi des Saetas et des Peteneras en hommage à ma mère, car c'étaient des genres qu'elle avait dans son répertoire. La Petenera est un style très beau, qui se dansait très peu. J'ai essayé de chercher la saveur des choses et non les effets de force. La force doit être à l'intérieur. »
Source : Andrés Marín, Séville, janvier 2002
Marin, Andrés
Andrés Marín est l'un des danseurs les plus singuliers de la scène flamenca actuelle. Ses productions se sont concentrées sur la tradition du flamenco et plus particulièrement sur les cantes classiques, mais pas dans une perspective conventionnelle, mais à travers un style très personnel et une esthétique d'une contemporanéité absolue. Directeur chorégraphique, artistique et musical de sa propre compagnie, ses créations reflètent la liberté expressive d'une profonde recherche artistique. Cela donne lieu à une poétique riche en images suggestives, au service de son engagement envers l'art et envers lui-même. Il est actuellement l'un des grands rénovateurs du genre.
Andrés Marín est né à Séville en 1969. Fils d'artistes flamenco, il vit cet art depuis son enfance, tant par la danse à l'école de son père que par le chant, dont il est un grand aficionado et un profond connaisseur. S'il y a un trait qui définit sa carrière, ce serait celui de l'indépendance et le fait qu'il n'appartient à aucune entreprise ou école en dehors de l'enseignement de son père. Autodidacte inclassable, il a commencé sa carrière professionnelle en 1992 en tant que soliste et chorégraphe pour différents spectacles et événements jusqu'à ce qu'il fonde sa propre compagnie en 2002.
Dans toutes les œuvres d'Andrés Marín, l'expérimentation et le risque règnent en maître, éléments que l'artiste considère comme essentiels pour que l'art flamenco reste vivant : Más allá del tiempo (2002), Asimetrías (2004), El alba del último día (2006), Vanguardia Jonda (2006), El cielo de tu boca (2008), La pasión según se mire (2010), Op.24 (2011), Tuétano (2012), Ad Libitum (2014), Yatra (2015), Carta Blanca (2015), D.Quixote (2017), La Vigilia Perfecta (2020) et Éxtasis Ravel (2021). Ses créations ont été reçues par les principaux circuits européens de flamenco et de danse contemporaine, notamment la Maison de la Danse de Lyon, los Teatros del Canal de Madrid, le Théâtre National de Chaillot à Paris, le Sadler's Wells de Londres, la Biennale de Flamenco de Séville, Montpellier Danse, le Musée National Picasso-Paris, l'Opéra de Lille, le Lucent DansTheater de La Haye, l'Opéra National de Lettonie, le Théâtre de la Ville de Paris, la MC2 : Grenoble, le Festival de Danse de Cannes, la Biennale d'Art Flamenco à Paris, le Festival de Nîmes, le Festival de Jerez, Flamenco Viene del Sur, la Sala Pleyel à Paris, le Festival ¡Mira ! Festival et le Mercat de les Flors à Barcelone.
Artiste inquiet, toujours à la recherche de nouvelles façons d'immerger la tradition flamenca dans des eaux inexplorées, Andrés Marín a collaboré avec des artistes de différentes disciplines tout au long de sa carrière, convaincu que le flamenco peut dialoguer sans complexe avec les autres arts :
Pilar Albarracín, artiste visuelle. Action vidéo "Bailaré sobre tu tumba" (Je danserai sur ta tombe) (2004)
Blanca Li, chorégraphe. "Poeta en Nueva York" (2007-2008) Nommé aux Max Awards de la meilleure performance de danse masculine pour son rôle de Lorca.
Llorenç Barber, compositeur expérimental (cloches). "El cielo de tu boca" (2008-2011). Bartabas, directeur du théâtre équestre et musical Zíngaro. "Golgota" (2013-2016)
Kader Attou, danseur hip-hop et directeur du Centre chorégraphique national de La Rochelle (CCN) "Rencontres" (2014) et "Yatra" (2015-2018).
Ensemble Divana, musiciens du Rajasthan. Festival mondial de l'esprit sacré 2016, Jodpur (Inde)
Laurent Berger, dramaturge et metteur en scène de théâtre contemporain. "D.Quixote" (2017-2019)
Marie-Agnés Gillot, danseuse Étoile. Christian Rizzo, chorégraphe, artiste audiovisuel. "Magma" (2019-2021)
José Miguel Pereñíguez, artiste visuel. "La vigilia perfecta" (2020), "Éxtasis Ravel" (2021)
Jon Maya, Basque dantzari. "Yarin" (2022)
L'artiste combine son activité chorégraphique et artistique avec la gestion d'Andrés Marín Flamenco Abierto, son propre bureau de production et studio de danse basé à Séville.
Source et en savoir plus : https://www.andresmarin.es/fr/
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Mas alla del Tiempo
Direction artistique / Conception : Andrés Marín
Chorégraphie : Andrés Marín
Interprétation : Andrés Marín, Ana Salazar, Adela Campallo
Musique originale : Andrés Marín, Juan Requena, Canito
Musique live : Juan Antonio Suarez "Canito" (guitare), Juan Requena (guitare), Alejandro Garrido (alto), Juan-Mi (contrebasse), Javier Trigos (clarinette), Rafael Alvarez (accordéon), Antonio Coronel (percussion)
Lumières : Dominique You
Costumes : Fernando Ligero, chaussures Menkes
Son : Rafael Pipio
Autres collaborations : Pilar Beato (régie générale)
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Consejería de Cultura de la Junta de Andalucía, Maison de la Danse/Lyon, Arte & Movimiento S.L. production Arte Movimiento Prodducciones S.L. manager Daniela Lazary, production Cia Flamenca Andrés Marín
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse, Charles Picq 2002
Durée : 100'
Danse et arts numériques
Partenaires artistiques de K. Danse
La compagnie Dyptik
Les racines de la diversité en danse contemporaine
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
Amala Dianor : danser pour donner à voir
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
James Carlès
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
Le Butô
Une découverte de la danse japonaise du Butô.
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.