Le Corbeau et le Renard
2003 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Hervieu, Dominique (France) Montalvo, José (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Chaillot-Théâtre National de la Danse , Collection Dominique Hervieu et José Montalvo
Producteur vidéo : Maison de la danse
Le Corbeau et le Renard
2003 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Hervieu, Dominique (France) Montalvo, José (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Chaillot-Théâtre National de la Danse , Collection Dominique Hervieu et José Montalvo
Producteur vidéo : Maison de la danse
Le corbeau et le renard
« Le Corbeau et le Renard est la seule fable que je peux encore, trente ans après, réciter par cœur : "Que vous êtes joli !, que vous me semblez beau !"…
Je rendrai donc hommage au souvenir, niché au cœur de ma mémoire d'enfance, de cette société fictive peuplée d'humains, d'animaux, de végétaux qui vivent, dialoguent, s'entredévorent au pays de La Fontaine.
J'aime cet art de conter où le brio et l'élégance de la langue, sa légèreté, nous parle de cruauté, de vanité, de la férocité du monde.»
Source : Dominique Hervieu
Hervieu, Dominique
Après une formation en gymnastique et en danse classique, Dominique Hervieu se forme à la danse contemporaine aux côtés de Peter Goss, Alwin Nikolais ou encore Hervé Diasnas. Elle rencontre José Montalvo en 1981 lors de cours de danse, et devient rapidement l'interprète fétiche des courtes pièces qu'il chorégraphie. Ensemble, ils remportent plusieurs prix, à Nyon en 1986, à Paris l'année suivante, puis à Cagliari en 1987. Un an plus tard, ils fondent la Compagnie Montalvo-Hervieu etobtiennent un franc succès dès leurs premières créations. Celles-ci intègrent notamment des danses venues d'autres horizons (hip-hop, danse africaine...), et des vidéos en interaction avec les danseurs.
En 1998, Dominique Hervieu prend la direction avec José Montalvo du Centre chorégraphique national de Créteil et, en 2000, elle devient également directrice de la Mission jeune public du Théâtre national de Chaillot. En juin 2008, Dominique Hervieu prend la tête du tout nouveau pôle chorégraphique créé au Théâtre de Chaillot qui est désormais destiné en priorité à promouvoir la danse plus que le théâtre.
En 2009, elle intègre le Conseil de la création artistique animé par Marin Karmitz. En mars 2010, elle est nommée par la ville de Lyon et la Communauté urbaine de Lyon, directrice artistique de la Biennale de la danse et de la Maison de la danse de Lyon, fonctions qu'elle prendra le 1er juillet 20116.
Depuis 2011, Dominique Hervieu œuvre pour le développement et le rayonnement de la danse à Lyon et au-delà des frontières. Sa programmation, à la fois pointue et populaire, évite toute forme d’exclusion esthétique et rassemble un public de plus en plus nombreux et curieux. Elle mène de front le développement local et international, les actions citoyennes et sociales, le volet éducatif et numérique de la Maison de la Danse et de la Biennale de la Danse, le développement de la production d’œuvres chorégraphiques nationales et internationales.
Dès 2012, elle initie à la Biennale de la Danse une politique de programmation dans l’espace public en offrant des spectacles gratuits pour tous les publics. (Récital à 40 de Mourad Merzouki (2012) et Le Lac des Cygnes (2014) de Dada Masilo ont été présentés devant 16 000 personnes rassemblées place Bellecour). À la Maison de la Danse, elle met en place les « Maisons Nomades » pour aller au plus près de différents publics et porter la danse « là où elle ne va pas » et sur l’ensemble du territoire, dans les Maisons d’arrêt, les hôpitaux, les bibliothèques, les centres commerciaux, les musées…
En 2013, la Maison de la Danse devient la structure porteuse du Pôle de Ressources pour l’éducation artistique et culturelle danse et arts du mouvement en région Rhône-Alpes avec le soutien du Rectorat de l’Académie de Lyon et du ministère de la Culture et de la Communication. Dominique Hervieu choisit des artistes « associés » à la Maison de la Danse qui permettent de garantir une forte présence artistique sur le territoire. Elle met également en place des outils de médiation innovants et accessibles pour sensibiliser toujours plus largement à la danse, comme La Minute du spectateur, une vidéo d’une minute qui présente au public son œuvre et son auteur. Sous l’impulsion de Dominique Hervieu, Numeridanse continue son développement avec une progression de 320 % de vues sur son site en 3 ans.
Depuis 2014, Dominique Hervieu développe le volet international du Défilé de la Biennale de la Danse en invitant des groupes de grandes villes européennes (Turin et Barcelone). Elle exporte avec l’équipe lyonnaise le Défilé de la Biennale de Lyon à Turin dans le cadre du festival Torino Danza .
En 2015, dans le souci de partager avec les habitants de Lyon les enjeux de la création chorégraphique, elle crée le projet Babel 8.3, un spectacle participatif qui réunit sur scène 300 amateurs de 4 à 95 ans issus des 8e et 3e arrondissements de Lyon. Le spectacle est accompagné en direct par des musiciens de l’Orchestre national de Lyon sur des partitions de Mozart.
En janvier 2016, elle obtient pour la Maison de la Danse le label de « Pôle européen de Production » de la part du ministère de la Culture et de la Communication pour soutenir la création européenne. En juillet 2016, Dominique Hervieu est commissaire d’une journée de danse dans l’espace public dans le cadre de San Sebastian Capitale européenne de la Culture. La même année, juste après l’attentat de Nice, elle réussit, avec l’ensemble des équipes artistiques, techniques et les 5 000 participants à maintenir le Défilé de la Biennale de la Danse en le transférant et en le réadaptant, en trois semaines, dans l’enceinte du stade de Gerland à Lyon.
En 2018, elle est la directrice artistique de la Triennale de Yokohama Dance, Dance, Dance. Depuis 2022, elle est également directrice de la culture au sein de l'organisme animant les jeux olympiques Paris 2024, chargé d'un programme d'animation culturelle, en parallèle de ces jeux, touchant 750 villes de France.
Montalvo, José
Au sortir de l'adolescence, José Montalvo entreprend des études d'histoire de l'art et d'arts plastiques. Il est fasciné par la constellation dada et ses innombrables inventions. Il mène, parallèlement à ses études universitaires, l'apprentissage de la danse avec Jérôme Andrews et Françoise et Dominique Dupuy – dont il rejoint la compagnie, les Ballets modernes de Paris – et enrichit sa formation auprès de Carolyn Carlson, Lucinda Childs, Alwin Nikolais et Merce Cunningham.
Les premières créations de José Montalvo sont de courtes pièces ludiques, sortes d'aphorismes chorégraphiques, mini-romans d'émotions dansées pour lesquels il reçoit différents prix internationaux. L'une de ses interprètes s'appelle Dominique Hervieu : c'est le début d'une aventure artistique et d'une profonde complicité, qui donnera naissance à la compagnie Montalvo-Hervieu en 1988. En 1989, José Montalvo s'engage dans une voie nouvelle avec la création d'événements in situ : les Danses à voir et à danser. En juillet 1993, invité du festival Paris quartier d'été, il est l'un des premiers chorégraphes associés au Bal moderne qui voit le jour au Théâtre National de Chaillot à ce moment-là.
Autre moment décisif la même année : "Double Trouble", créé avec la complicité du vidéaste Michel Coste, inaugure un cycle de pièces confrontant l'image technologique et la présence physique des danseurs. Cette période amène la création d'un ensemble d'œuvres qui se répondent et qui, tout en se suffisant à elles-mêmes, pourraient être un jour saisies dans leur ensemble, à la manière d'une grande fresque baroque. Le succès est au rendez-vous. En 1998, José Montalvo et Dominique Hervieu sont nommés directeurs du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. En 2000, José Montalvo est nommé parallèlement directeur de la danse au Théâtre National de Chaillot alors dirigé par Ariel Goldenberg.
En 2001, "Le Jardin io io ito ito" est récompensé par le prix Laurence Olivier. En 2004, la chorégraphie et la mise en scène de l'opéra de Jean-Philippe Rameau Les "Paladins" sont unanimement saluées par la critique. Le spectacle est nominé pour le prix Laurence Olivier et reçoit à Prague le prix de la meilleure captation d'opéra pour le film réalisé par François Roussillon. Il sera repris à Shanghai, Athènes, Paris et Tokyo. Puis ce sont "On danƒe" (2005) et un diptyque consacré à George Gershwin en 2008, avec une mise en scène de Porgy and Bess pour l'Opéra de Lyon et, en écho, une pièce chorégraphique lumineuse créée pour la Biennale de la danse de Lyon : "Good Morning, Mr. Gershwin".
En 2006, il reçoit le prix SACD pour l'ensemble de son œuvre. En juin 2008, José Montalvo et Dominique Hervieu acceptent la direction du Théâtre National de Chaillot. "Orphée" et "Lalala Gershwin" y voient le jour en 2010 et scellent leurs dernières créations communes avant le départ de Dominique Hervieu pour la direction de la Maison de la danse et la Biennale de Lyon. José Montalvo poursuit aux côtés de Didier Deschamps ses missions au Théâtre National de Chaillot autour de ses propres créations et en faveur d'événements contribuant à renouveler le rapport de l'institution avec ses publics. En juin 2013, il est notamment le concepteur et le coordinateur d'une manifestation autour des pratiques amateurs.
En 2013, José Montalvo crée "Don Quichotte du Trocadéro". Il reçoit pour ce spectacle le prix spécial du Meilleur spectacle étranger présenté en Italie lors de la cérémonie des Maschere del teatro Italiano, l'équivalent transalpin des Molières.
Sources : Théâtre National de Chaillot ; Programme de salle de la Maison de la Danse (2014).
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Compagnie Montalvo-Hervieu
Direction artistique: José Montalvo, Dominique Hervieu
Année de création: 1988
En 1981, José Montalvo – chorégraphe – rencontre Dominique Hervieu – danseuse – et commence à chorégraphier de courtes pièces ludiques, sortes d'aphorismes chorégraphiques, dont elle est l'interpète principale. Ils élaborent ensemble une gestuelle particulière faite de fluidité, rapidité et précision qui va donner un style singulier à leurs productions.
De 1986 à 1988 : plusieurs prix internationaux récompensent les chorégraphies de José Montalvo, toutes interprétées par Dominique Hervieu. C'est le début d'une aventure artistique et d'une profonde complicité, qui donne naissance en 1988 à la Compagnie Montalvo-Hervieu.En 1993, ils créent Double trouble, une pièce inaugurale qui confronte l'image technologique et la présence physique des corps des danseurs.
Ainsi, les deux complices s'investissent dans la production d'un ensemble d'œuvres qui, tout en se suffisant à elles- mêmes, puissent être un jour saisies dans leur ensemble, à la manière d'une grande fresque baroque. Avec «Paradis» (1997) et «Le jardin io io ito ito» (1999), l'originalité de leur démarche est saluée et récompensée dans le monde entier. José Montalvo et Dominque Hervieu créent également pour les danseurs étoiles de l'Opéra National de Paris et l'ouverture du 53e Festival International du Film de Cannes.
Parallèlement à la création, ils se lancent dès 1989 dans la création d'événements in situ proposés aux citadins. En juin 1998, ils sont nommés directeurs du Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne. En juin 2000, José Montalvo et Dominique Hervieu sont respectivement nommés Directeur de la Danse et Directrice de la mission jeune public et des actions auprès du public au Théâtre National de Chaillot. Ils reçoivent également la distinction de Chevalier des Arts et des Lettres.
A partir de 2002, Dominique Hervieu cosigne avec José Montalvo les spectacles de la compagnie.
En mai 2004, ils chorégraphient et mettent en scène l'opéra de Jean-Philippe Rameau «Les Paladins», sous la direction musicale de William Christie. En novembre 2004, ils imaginent un parcours chorégraphique au Musée du Louvre.
En janvier 2005, ils créent «On Danƒe», et l'adaptent pour le jeune public sous le titre de «La Bossa Fataka De Rameau». En 2006, Dominique Hervieu crée un coffret DVD interactif pédagogique traitant de la diversité culturelle.
En 2008, ils créent « Porgy and Bess » à l'opéra de Lyon et « Good Morning, Mr. Gershwin ». La même année, ils sont nommés par le Ministère de la Culture directeurs du Théâtre National de Chaillot qui devient un lieu exclusivement réservé à l'art chorégraphique.
Sources: Programme de salle Maison de la danse ; "Panorama de la danse" (Rosita Boisseau); Site du Théâtre National de Chaillot
Le Corbeau et le Renard
Direction artistique / Conception : Annie Sellem, La Petite Fabrique
Chorégraphie : Dominique Hervieu
Interprétation : Le Renard : Bobo Pani, Le Corbeau : Wu Zheng
Conception vidéo : Pascal Minet
Lumières : Vincent Paoli
Costumes : Mireille Hersent
Son : Catherine Lagarde
Autres collaborations : Infographie : Julien Delmotte.
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse
Durée : 20 minutes
Danse et arts numériques
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
La Maison de la Danse de Lyon
Charles Picq, réalisateur en danse
Danses noires
Pourquoi je danse ?
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Danse dehors
La scène d’un théâtre et le studio ne sont pas les seuls lieux de travail ou de représentation d’une pièce chorégraphique. Parfois, les danseurs et les chorégraphes dansent à l’extérieur.
La chorégraphie Belge contemporaine
Ce parcours présente les différents chorégraphes qui ont marqué le territoire belge.
COLLECTION BAGOUET
Les arts du mouvement
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1960-1990] Postmodern dance et Black dance, des postures artistiques engagées dans leurs temps
Alors que les différentes visions de la Modern dance développées depuis la fin des années 1920 continuent à être actives, à se transformer et que leur rayonnement à l’international croît, une nouvelle génération de danseurs émerge dans une Amérique en pleine mutation.
Étranges spectacles
Des spectacles atypiques de danse contemporaine qui réinventent le rapport à la scène.
La danse à la croisée des arts
Certains spectacles sont le lieu de rencontre de différents métiers. Voici un aperçu de certains spectacles où les arts se croisent sur la scène d’une pièce chorégraphique.
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.