Hyperterrestres
2015 - Réalisateur-rice : Bosc, Vincent
Chorégraphe(s) : Ramalingom, Fabrice (France) Lachambre, Benoît (Canada)
Présentée dans la/les collection(s) : R.A.M.a / Fabrice Ramalingom
Producteur vidéo : Cie. R.A.M.a
Hyperterrestres
2015 - Réalisateur-rice : Bosc, Vincent
Chorégraphe(s) : Ramalingom, Fabrice (France) Lachambre, Benoît (Canada)
Présentée dans la/les collection(s) : R.A.M.a / Fabrice Ramalingom
Producteur vidéo : Cie. R.A.M.a
Hyperterrestres
Fabrice Ramalingom et Benoît Lachambre cherchent ce qui est contenu dans leurs fonds terrestres.
Le processus spectaculaire est un mouvement qui vacille de la résistance à la fusion. Le relâchement apaise les corps qui semblent vouloir s’accorder dans l’épuisement de la transe.
Fabrice la « métamorphose », Benoît le « rayonnement », la rencontre duale se veut désormais incontournable tandis qu’elle se jouait jusque-là de façon sous-jacente.
Des grondements de corps aux tensions terrestres…
Filmé au Théâtre de Grammont - Montpellier, dans le cadre du Festival Montpellier Danse 2015.
Ramalingom, Fabrice
Fabrice Ramalingom commence sa carrière de danseur-interprète au Centre chorégraphique national de Montpellier en 1988, après des études au Centre national de danse contemporaine à Angers. Il y travaille pour Dominique Bagouet. Il danse également dans la pièce One story as in falling(1992) créée par Trisha Brown, une des plus importantes chorégraphes américaines de la post-modern danse.
En 1992, à la mort de Dominique Bagouet, la compagnie Bagouet cesse. Il fonde alors avec d'autres danseurs de cette compagnie disparue les Carnets Bagouet. C'est une cellule de réflexion et de transmission des œuvres du chorégraphe décédé. Fabrice Ramalingom en est un des membres actifs jusqu'en 2003 et participe à la transmission d'une des pièces les plus importantes du répertoire Bagouet : So Schnell aux danseurs du Ballet de l'Opéra de Paris (1998). Il est également responsable de la direction artistique du remontage d'une des pièces les plus complexes du répertoire Bagouet : Meublé sommairement qui allie la danse au texte du roman de l'écrivain Emmanuel Bove Aftalion Alexandre (2000).
En 1993, il crée avec Hélène Cathala, rencontrée au sein de la Compagnie Bagouet, La Camionetta. Ils chorégraphient ensemble onze pièces. En 2000, Fabrice Ramalingom commence à chorégraphier seul et signe Implication, puis en 2004 Touché et Mis Bolivias (création pour un projet de coopération en Bolivie avec l'aide de l'Ambassade de France en Bolivie). En parallèle à ses activités de chorégraphe, il continue de travailler comme interprète : Flowing along, d'Hervé Robbe (1994), CPAD d'Yvonne Rainer reconstitué par le Quatuor Knust (1998), past/forward de la compagnie the White Oak Project/Mikhail Barishnikov (2001) pour le festival d'Automne de Paris, Barakooda par Yves Noel Genod, Lugares comunes (2006) de Benoît Lachambre, et Levée des Conflits (2010) de Boris Charmatz. En 2000 et 2001, il est conseiller à la programmation et initiateur de projets artistiques dans le cadre du festival Jours de danse à Nîmes.
En 2002, à Montpellier, il revendique la notion de transdisciplinarité en créant avec un collectif de 5 artistes, l'expérience Changement de Propriétaire, lieu alternatif de production et de création. Il développe également des activités en tant que pédagogue auprès de nombreuses structures. En 2005, il est conseiller pour la formation Ex.e.r.ce du Centre chorégraphique national de Montpellier, dirigé par Mathilde Monnier.
En 2006, il fonde sa nouvelle compagnie : R.A.M.a. En 2007, il crée Comment se ment, un solo présenté à la Biennale du Val de Marne ainsi qu'au Festival Montpellier Danse où il crée également la même année Postural : étude, pièce pour 15 hommes de générations différentes. En 2008, il crée Vancouver versus Vancouver au Festival International de danse de Vancouver et Fiction in between avec Saskia Hölbling. En 2010, il présente sa nouvelle création Pandora Box/Body au Festival Montpellier Danse.
Lachambre, Benoît
Évoluant dans le milieu de la danse depuis les années 1970, Benoît Lachambre s’initie en 1985 au releasing dont l’approche kinesthésique du mouvement et la part d’improvisation vinrent fortement imprégner son travail de composition chorégraphique. Il s’investit alors totalement dans une approche exploratoire du mouvement et de ses sources dans l’idée de retrouver l’authenticité du geste. Sa démarche s’appuie fondamentalement sur un travail en acuité avec les sens où lier l’artistique et le somatique devient une nécessité.
À travers une gestuelle du possible, il propose aux danseurs, et au public de reconnecter avec une écoute profonde des perceptions et des sensations. En construisant des architectures corporelles et spatiales en fluctuation, Benoît Lachambre souhaite recréer du lien entre les corps, et les accompagner vers un retour à leur fonction énergétique, organique et perceptive. Au cœur de sa pratique, se trouve une invitation au détachement, une volonté profonde de soulager l’organisme et ses mouvements de toute hiérarchie politique, socio-culturelle, esthétique.
Dans ses créations, Benoît Lachambre cherche à dynamiser le performeur de façon à modifier son expérience empathique avec le spectateur. Il tend à rediriger la conscience des danseurs vers un ressenti mobile primordial. Le geste chorégraphique devient un relâchement actif, palpable qui se réinvente sans cesse. Il y a quelque chose de sensiblement radical dans son approche chorégraphique. Son travail de recherche approfondie de l’hyperéveil des sens, basé sur les pratiques somatiques, passe par la mise en valeur de l’affect dans un contexte et dans un espace, un espace vivant. Parmi ses plus fortes influences, Benoît Lachambre aime citer Meg Stuart, avec laquelle il collabore régulièrement, Joan Skinner, mais aussi Amélia Itcush pour son travail sur la dispersion de poids et de forces dans le corps.
En dehors de son travail de chorégraphe/danseur, Benoît Lachambre a acquis une grande notoriété en tant qu’enseignant au travers des classes et ateliers de formation qu’il donne partout dans le monde depuis 25 ans.
En 1996, il a fondé à Montréal sa propre compagnie, Par B.L.eux, « B.L. » étant ses initiales et « eux » pour les artistes créateurs avec lesquels il s’associe et qui deviennent peu à peu centraux dans son cheminement artistique. Il a ainsi multiplié les rencontres et les échanges dynamiques et a collaboré aussi avec de nombreux chorégraphes d’envergure internationale et artistes provenant de disciplines différentes : Boris Charmatz, Sasha Waltz, Marie Chouinard, Louise Lecavalier, Fabrice Ramalingom ou encore Meg Stuart et le musicien Hahn Rowe.
Artiste/chorégraphe/interprète majeur de sa génération, Benoît Lachambre a créé 17 œuvres depuis la fondation de Par B.L.eux, a participé à plus de 20 productions extérieures et a reçu 25 commandes chorégraphiques, dont I is memory (2006, solo pour Louise Lecavalier) et les œuvres JJ’s Voices (2009) et High heels too (2013), créées pour le Cullberg Ballet.
En novembre 2013, Benoît Lachambre a reçu le Grand prix de la Danse de Montréal 2013 pour son apport exceptionnel à l’art chorégraphique, suite à la présentation à Montréal de l’œuvre Snakeskins, un faux solo. En décembre 2014, il a reçu le prix de la meilleure œuvre chorégraphique, remis par le Conseil des arts et des lettres du Québec, pour l’œuvre Prismes, créée pour Montréal Danse. Hyperterrestres, co-créée avec le chorégraphe Fabrice Ramalingom et le compositeur Hahn Rowe, a été présentée en première nord-américaine dans le cadre de la 9e édition du Festival TransAmériques (FTA) 2015.
Sa dernière création en solo, Lifeguard s’inscrit dans une volonté toujours plus présente de décloisonner le geste chorégraphique et sera présentée en première mondiale lors du Festival June Events à Paris en Juin 2016.
Source : Site de la compagnie Par B.L.eux
En savoir plus : parbleux.qc.ca
Bosc, Vincent
Vincent Bosc est arrivé à la vidéo à travers la pratique des arts plastiques et de la musique. C’est cette pratique qui l’a amené à collaborer avec des chorégraphes intéressés par ses captations de spectacles engagées dans une posture créative. Parti de la vidéo expérimentale, son travail s’est ensuite adapté à l’objet de création. A la fin des années 1990, il rencontre Hervé Robbe qui développe alors un pôle sur l’image pour et sur le plateau au sein du CCN du Havre. Ensemble, ils explorent depuis 2002 la thématique de la mise en scène et en espace de l’image, accompagnant les évolutions technologiques et esthétiques en la matière. Leur collaboration questionne la danse dans sa représentation et le corps filmé en mouvement, expérimente les limites, dans des formes dynamiques, jamais figées.
R.A.M.a
Nous c’est R.A.M.a, compagnie chorégraphique créée en 2006 par Fabrice Ramalingom.
Après une carrière d’interprète auprès de Dominique Bagouet, après avoir codirigé la Camionetta pendant plus de 10 ans puis éprouvé l’expérience d’un collectif d’artistes au sein de Changement de Propriétaire à Montpellier, Fabrice désire recentrer son parcours autour d’une écriture chorégraphique qui lui ressemble. S’entourant au sein de RAMa de collaborateurs venus de pays et d’horizons différents, Fabrice Ramalingom signe des pièces qui sont autant de prétextes/espaces où il aime à convoquer des paradoxes tel que l’homme et l’animal, la communauté et l’individualité, la présence et l’absence
Par B.L.eux
Direction artistique: Benoît Lachambre
Année de création: 1996
Par B.L.eux, compagnie de création contemporaine redéfinit la danse en accentuant le dialogue entre collaborateurs et chorégraphes. Benoît Lachambre y développe une philosophie de mise en commun des pratiques somatiques, qu’il applique dans ses créations, ses interprétations et ses ateliers.
Porté par près de trente ans d’expérience en tant que chorégraphe, interprète, improvisateur et enseignant, en Amérique du Nord comme en Europe, Benoît Lachambre développe en 1996 une plate-forme de travail permettant la réalisation de projets de recherche et le développement d’une démarche créatrice originale. La compagnie Par B.L.eux (« B.L. » étant les initiales de Benoît Lachambre et « eux » comme les collaborateurs) voit alors le jour et se donne pour mission de créer, produire et diffuser des oeuvres dans un esprit d’ouverture et de collaboration tout en développant les rapports d’interdisciplinarité en danse. Dans cet esprit, la compagnie favorise les échanges internationaux et multiplie les rencontres entre artistes aux horizons, démarches et origines différentes. Pour Par B.L.eux, l’évolution de la danse s’appuie sur l’abondance d’idées et sur les échanges dynamiques et continus de processus et concepts artistiques.
À travers sa démarche artistique, Benoît Lachambre développe des terrains de rencontres et d’exploration où l’espace de création est ouvert. Depuis la fondation de la compagnie en 1996, et fort d’un travail de collaboration, Par B.L.eux a fait naître 17 créations. Par B.L.eux s’investit dans la promotion de techniques et d’approches expérimentales en danse (releasing, improvisation, composition, conscience corporelle), pour lesquelles, Benoît Lachambre a acquis une grande notoriété au travers de l’enseignement de classe et d’ateliers de formation qu’il donne partout dans le monde. Très populaires, ces ateliers servent de courroie de transmission pour faire connaître les œuvres du répertoire de la compagnie. La compagnie attache également une importance particulière à soutenir le travail de la relève à travers du mentorat auprès de jeunes danseurs et chorégraphes.
Source: Site de la cie Par B.L.eux
En savoir plus
Hyperterrestres
Direction artistique / Conception : Benoît Lachambre et Fabrice Ramalingom
Chorégraphie : Benoît Lachambre et Fabrice Ramalingom
Conseil artistique / Dramaturgie : Matthieu Doze
Scénographie : Emmanuelle Debeusscher
Musique originale : Hahn Rowe
Lumières : Maryse Gautier
Costumes : Alexandra Bertaut
Direction technique : Romain de Lagarde
Autres collaborations : Coach vocal : Su-Feh Lee
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Producteur : Par B.L.eux Producteur délégué – France : R.A.M.a Coproduction : Festival Montpellier Danse 2015 (France), Festival TransAmériques à Montréal (Canada), CDC Uzès Danse (dans le cadre de la résidence R.A.M.a 2012 -2015, France), Musée de la Danse – Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne (France), Centre chorégraphique national de Franche Comté à Belfort (France), Ménagerie de Verre (France), CALQ dans le cadre de la subvention de l’aide à la coproduction internationale (Canada). Avec le soutien de l’Usine C dans le cadre du programme d’artistes en résidence de création.
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : R.A.M.a et Par B.L.eux
À corps et à cris
Danse et arts numériques
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
Les racines de la diversité en danse contemporaine
Noé Soulier : Repenser le mouvement
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
La compagnie Vlovajobpru
Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
L'improvisation
Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
Pantomimes
Présentation de la pantomime dans les différents courants de la danse.
Danse et arts plastiques
Danse et arts plastiques sont parfois en collaboration sur scène. Ce Parcours ne peut aborder toutes les formes de leurs relations ; il tente seulement de montrer l'importance de la création plastique dans certaines chorégraphies.